Ô douleur, il se fut jour de malheur
Quand un monstre se fit trop monstre
Quand il viola l’intime d’une sage vie
Pour enlaidir sa chair qui se gronde
Dans son silence, couché dans sa peur
Qu’aurait-elle fait que fut atteinte déloyale
Aux bonnes mœurs face à l’individu familier
Quel comportement encourageant eut-elle à faire
Je ne pense, je ne crois, seuls des mots d’amitiés
Alors pourquoi, alors comment cet acte illégal
Elle n’a pu garder ce malsain en son sein
Elle était spoliée, usée par cette image de révolte
La justice est un bon tremplin pour s’acquitter
De cette violence restée en son corps sans solde
Aussi a t’elle attendu le bras justicier pour son destin
Ô futile justice, elle se terre dans le non lieu
Dans le sans suite, des preuves, preuves vous dit-elle
Soyez déchiquetées, mortes pour qu’elle tente de répondre
Aux crimes incestueux qui n’ont rien de naturel
Alors il se fait qu’elle allume la mèche d’exécutoires fâcheux
Se prolifère alors mille menaces, en tout endroits
Elle ne sut alors où se cacher pour oublier ce maudit viol
Mais aussi la vengeance fourbie par l’inquiétante plainte
Et le monstre effrayant, nargue une famille en sa geôle
Comment sortir de cette prison, des traumatismes sans droit
Ô Père la vengeance n‘est de ton droit, mais je te comprends
Le sang de ton sang ne peut être souillé sans justice
Et Je sais, que narguer et encor te narguer soulève ton courroux
Comment se faire, si justice n’est là pour signer armistice
Et extraire de ton esprit le mal qui te terrasse et te pourfends
La justice a commis l’irréparable: Te laisser en solitude
Pour abréger ta souffrance de l’ogre persifleur et persécuteur
Ta douleur, ton épreuve fut plus astreignante que ta sagesse
Et ton instinct protecteur, au jour triste t’a alors commandéer:
Il te faut mettre fin à la vie, d’un monstre qui n’a sollicitude
Et la justice inopérante, impunissable t’a offert le fusil
O Père je me sens criminelle, mais je te comprends
Tu n’avais pas d’autre possible, pour calmer le fauve
Te griffer, me griffer encor et encor devenait dément
Alors et alors, il n’a pas échappé à la sentence de son délit
Et la justice se trompant de fauve, t’a mis en cage
A voulu te dompter et pourtant moi, ta fille leur a dit
Tout le mépris que le monstre avait eu envers moi
Envers vous, mais rien n’y a fait, suite de leurs erreurs
Ils n’ont rien à reconnaître, eux sont toujours des sages
Ô Père ils vont te garder longtemps là bas, trop faux
En de nombreuses années pour que tu paies leur injustice
Est-il vrai que tu ne devais, mais ont-ils fait leur travail
Pour que ton geste pour moi ne soit que: Ô beau ton sacrifice
Pour ta fille qui t’aime et rêve de te retrouver au plus tôt
☼ƑƇ