J’entends des profondeurs
Les croyances serviles
Qui se blessent malhabiles
A pleurer leurs peurs
Humains au cœur d’humain
Qui n’a besoin d’un Dieu
Pour graver au cieux
Sa grande bonté au matin
Celui-ci n’a peur de la fin
Car tout début à sa finitude
Et seul son rêve est certitude
Que son pas ici bas soit certain
L’humain restera un loup
Qui dévorent le plus faible
Croquent tous les emblèmes
De ces sages, O pauvres fous!
Le Dieu rédempteur provocateur
Ne peut-il soumettre cet humain
A sa volonté d’un destin plus sain
D’un monde sans faute d’humeur
Notre paradis est cette belle terre
Que notre intelligence a transformé
Par le pouvoir de l’argent pestiféré
Dont le religieux abuse et affaire
Sans être Dieu, sans être devin
La science m’instruit de ma mort
De celle de toute nature sans remord
Et l’histoire est une mort qui se redore.
☼ƑƇ