Vers où flotte ma vie, yole perdue
Au large silencieux des cotes rêveuses
Ce là de mes pensées traumatisées
Par ces vagues trop honteuses
Elles déferlent : Avides sangsues
Matelot de cœur je sens le naufrage
Je tire la grande voile de la désillusion
Elle claque de mots trop grossiers
Elle virevolte de tous cotés sans solution
A la puissance de mon corps ; il rage
Comment tenir l’aviron pour garder le cap
Je ne vois plus l’horizon qui me hante
J’entends le vent rageur, tempête irraisonnée
Elle me mène à ces confins où je déchante
Pour me gifler sévère d’un grand handicap
Ma peur se corde; s’arrime à ma conscience
Serre fort ma conviction d’être abysse du néant
Elle me tend une bouée de sauvetage maculée
De meilleures pensées pour le nouveau temps
Quand mon esprit jouira de la bonne expérience
Corps, corps, corps, o mon trésor!
Oui toi mon corps ! Ne geint plus ! Tu arrives au port
Magnanime cette vie, elle est un nouveau décor
Regarde là, prend là ! Poésie du moi, assieds toi quiet !
Sur les plages de la sagesse, tournées vers le nord
Là où lumière du berger te conduira, hors des vils remords
☼ƑƇ