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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 15:58
Une souris grise et une souris blanche

Une souris grise et une souris blanche

 

Dans la grande cité habitaient deux souris

Une sage souris blanche de  belle frimousse

Une intrépide souris grise  pas toujours douce

Elles étaient depuis longtemps de sûres  amies

¤

Un jour Dame souris grise vint en bonne visite

Chez Dame souris blanche et aimable lui confia

  • Je crois que bientôt je devrai arrêter la fiesta

Je dois mettre bas six souriceaux, cela me dépite

¤

  • Je te sais de bonne volonté, toujours charitable

Comprendras-tu que je puisse les élever sains

Dans ce logement d’un réduit bien trop malsain

Aurais-tu solution pour m’aider à l’impensable

¤

La souris blanche émue devant tant  d’affliction

Ne pu qu’intercéder à cette demande intéressée

Et proposa : - voilà !  Tu pourras un mois te loger

Dans mes appartements avec ma bénédiction

¤

La souris grise heureuse de sa comédie  s’installa

Elle ne chercha d’autres lieux, économisa sa fortune

Quand Dame souris blanche lui demanda en infortune

Le jour de son départ,   l’autre  fâchée s’emporta

¤

« Comment! Mes nouveaux nés n’ont pas l’age

D’assurer seuls leur grand besoin, comment faire?

La souris blanche toute attristée de cette affaire

Répondit:- Je vous garde, gage  d’être bien sage

¤

Je me vais dans ma petite résidence secondaire

En attendant que vous puissiez quitter ces lieux

Dans les meilleurs délais et  me payer au mieux

Je vous laisse seule dans mon bien salutaire

¤

Des années passèrent,  la souris grise enrichie

N’avait toujours pas quittée les lieux  squattés

Dame souris blanche découvrit un soir attristée

Sa résidence secondaire sous les cendres ternis

¤

D’assurance n’eut point contracté, se trouva ruinée

Elle partit récupérer vive avec Dame souris grise

L’appartement qu’elle lui avait un jour sans emprise

Altruiste loué pour préserver celle-ci des vils méfait

 

La souris grise placide  la toisa et lui demanda

  • Pourquoi vous rendrai-je ce lieu, pouvez vous ?

A juste titre me réglez son loyer et voyons qui de nous

Aura avantage à le conserver sans  certificat de propriété

¤

Que ne vous dois-je rien, si ce n’est un grand merci

De votre bonté, maintenant,  le mal est  fait, il est temps

De nous séparer, de probité je n’ai, si je vous entends

A pleurnicher sur votre sort qui ne m’a point contrit

¤

Veillez à ne point faire  offre de bonté  trop facilement

Des âmes sans conscience, sans morale, sans raison

Vous feront  regretter la passion de votre abnégation

Agissez avec prudence avant d’être dupé  sévèrement

ƒC

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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 17:04
Sir la mer sévère

 

 

Sur la mer sévère

 

Sur la mer sévère un pluvieux jour d’hiver

Au plus profond du fond des grands fonds

Le démon a  rendu muet le fragile  timon

Coulant vers l’enfer la fragile  coque de fer

¤

Les hommes fiers  de courage dans l’orage

De la fronde cinglante;  Vile mer qui gronde

Et abonde sa colère vive qui revêche tonne

D’outrages maléfiques sur son  bel entourage

¤

Vos prières au noir de votre dernier repaire

D’une  plongée au violent mystère compliqué

Se sont dilués humbles dans les flots inquiets

Quand la vipère à l’écoute vous a prise amère

¤

Votre sagesse aisée a soutenu votre  hardiesse

D’un immense devoir de soudain vous entrevoir

Happes par l’espoir et serein vouloir encor croire

Qu’au calme irraisonné  le navire se redresse

¤

Obligeante mer, amante  de fort  tempérament

Ils  t’ont choyée des caresses de leurs pensées

Quand sage adorée tu les menais de bon grés

Aux  profondeurs intransigeantes des courants

¤

Séjour au  berceau éternel, douceur maternelle

Tu leur garantis  le repos au grand lit de tes flots

Dans la gloire d’un flambeau, débarrassé  de tes maux

Sur la passerelle du paradis ils se hissent fraternels

¤

Ils sont fiers du clairon contant leur mémoire du fond

Qui les érige au  haut sommet du mérite qui exige :

Des hommes prodiges de leur courage ; Il exige

Une volonté de tâcheron; taillant  ces doutes poltrons

¤

Votre fortune ! Le souvenir vivace de votre infortune

Nous le garderons près de nos vies trésor de survie

Notre survie ! Pour garder vive la flamme de vos esprits

Dans nos pensées restées en lutte avec la pleine lune

 

Cinquante deux Hommes

Quittèrent la rade

Un matin de janvier

A quai

Jamais ne revinrent

Cinquante ans déjà…

 

ƒC

 

 

Ps: Disparition du sous marin la <Minerve le 27/01/1969

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 17:27
Dans la rime des flots

Dans la rime des flots

 

 

Je vis dans l’ivresse

Toujours sans paresse

Pour saouler mon hardiesse

Et extirper avec délicatesse

Mille mots de tendresse

A la rime de la poétesse

Buvez, buvez  la  joliesse

De ce nouveau cru de déesse

C’est un don de pauvresse

Qui riche de mots d’altesse

Vous apportera ma sagesse

¤

Mille, mille mots

Qui ne sonnent faux

S’élèvent vers le haut

De l’esprit des bedeaux

Qui  recherchent le beau

Dans la rime des flots

De ces quatrains au barreau

Des  passions en faisceaux.

Qui défont en vos hameaux

Flots de ces doux  cadeaux

ƒC

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16 octobre 2018 2 16 /10 /octobre /2018 15:45
le blaireau, le lynx et le renatd

Le blaireau, le lynx et le renard

 

Bien avant que sur la vaste  forêt, l’hiver précoce ne tombe

Son manteau blanc couvrant,  l’ample et appauvri territoire

Du Sieur  Lynx ; Des lieux  richissime  propriétaire notoire

Qui  fut  saisi sans grand souci, d’une demande prompte

¤

Sieur Blaireau soucieux cherchait, à mettre subtil à l’abri

Sa famille en  obtenant   de déterrer une place pour son terrier

Il demanda à Sieur Lynx gérant  du fait: - Où puis-je  louer !

Un lopin de terre libre,  sur votre vaste  territoire dénutri 

¤

  • Maître Lynx! Le bon  prix que vous seriez à  me demander

J’en ferai  mien, je vous paierai à bon terme votre échéance

Je puis même volontiers, si votre confiance  n’a suffisance

Vous apportez caution d’un ami, réputé et  très fortuné 

¤

Le Lynx lui répondit quiet : ‘  - Repassez  en  ce  demain

Je vous donnerai pondéré,  réponse à votre satisfaction

Si votre caution convient  prospère   à  cette  situation

Qui  puis-je! Car seul ne  pourriez vous engager du certain 

¤

Le Blaireau rencontra au matin frais, son ami le Renard

Et lui demanda soulagé: -  Je cherche caution pour louer

Dans le territoire de Sieur Lynx, un lopin de bon  terrier

Pourrais-tu m’être profitable, tu n’es pas un  froussard

¤

  • Que crains tu l’ami! Puisque de terrier tu ne l’occupes

Qu’en grande sécurité et  que tu te plais à en  changer

Quand de gîte en gîte au grès de ta fuite

 Te rattraper alors  en est-il  usé 

A ne pouvoir jamais te situer, à l’heure de la dispute 

¤

  • Saches l’ami que Sieur Lynx, ne pourra ainsi me déloger

Quand l’hiver sera venu, bien  trop inquiet  à sa survie

Ainsi je pourrai passer, la mauvaise saison bien à l’abri

M’aideras- tu à blesser cet être qui est ton ennemi déclaré 

¤

Le Renard trop fier  de tromper le Sieur Lynx s’enquit :

- Tu n’auras qu’à lui dire : Ma garantie sera de  mille poules

Que je conserve au grand fond, de mes mille terriers qu’il foule

Et je les lui donnerai quand au fond de l’hiver,  il sera amaigri 

¤

Le lendemain Sieur Blaireau, s’en  revint tout émoustillé

D’avoir convaincu Sir Renard, de sa ruse  envers  Sir  Lynx

Qu’il retrouva  au creux, d’un champ forestier incertain

Où il ne pourrait  deviner du duo,  la supercherie  décidée

¤

 

 

 

Le Blaireau s’entretint avec Sir  Lynx : - Sir  lynx je mande

A votre digne  personne,  l’acquis de ce loyer encor  ajourné

Que vous soit-il possible de me l’allouer ; Je viens déclarer

La caution de Sir Renard  qui vous donne une sûreté éminente

¤

Sir  Lynx sentant la tromperie, dit : - Cher Blaireau je ne puis

Vous louer ce champ, si en contrepartie vous m’eussiez  payé

A juste prix le du de  ce loyer;  Voyez vous en cette requête pressée

Survenant avant l’hiver; Sa superbe démontre qu’elle vous trahi 

¤

Quant à votre caution, si bien est-elle éminente ! Elle n’a pour elle

Que le leurre de ce Renard trop zélé que je connais dans sa lâche fuite

Quand vient l’heure de payer,  la garantie posée de l’échéance fortuite

Je n’aurai d’aise à votre découverte de ne tirer profit de mon bien naturel

¤

Bonnes gens si vous  acceptez caution pour garantir le du d’un bien

Préservez-vous  en vérifiant l’exactitude de flatteries prononcées

Pour mieux abuser de votre bonté et par la ruse, du délit vous soudoyer

Faites preuve de grande prudence pour vous éviter risques malsains.

ƒC

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14 octobre 2018 7 14 /10 /octobre /2018 17:56
Le cerf et le renard (Fable)

Cerf et le Renard

¤

Depuis grand temps Sir renard vivait affamé

Son métier  trop désuet ne le nourrissait  plus

Il était envieux de l’opulence  de tous ces repus

Ces amis de la forêt qui ne voulaient l’assister

¤

Il se décida de changer de métier ;  Sa ruse saurait

Se trouvant mille maladies visita mille médecins

Pour prendre avis de soins à prodiguer malsain

Puis s’en fut par les pistes en quête d’une vie dorée

¤

Il rencontra en chemin Dame Lièvre et l’entreprit :

« Qu’avez-vous ! Vous me semblez de fade mine

Vous vous devez de vous soigner, j’ai grande estime

Donnez-moi quelques légumes contre ce remède si…»

¤

Au  loin il croisa  Dame Belette et ses potelés enfants

- Vos enfants sont bien affaiblis, il leur faudrait un plus

Pour assister leur croissance je conseille un bon surplus

Il en sera fait contre quelques proies  me nourrissant

¤

Le blaireau s’affairant à construire  son nouveau terrier

Fut interpellé en ces termes : - -os reins risque gros

De creuser dans cette position; votre santé! S’en est trop!

Construisez-moi un terrier et du  remède  vous soulagerez

¤

Dans toute la contrée le Renard  se construit une notoriété

La foule ne faisait plus appel qu’a  ses dévoués  soins

Il suffoquait sur l’opulence des  profits de son besoin

Oubliant les jours tristes où le pourchassait son anxiété

¤

Au fond  de la forêt Sir Cerf docteur de bonne  médecine

Subissait quiet la perte des consultations de ses malades

Au profit de ce Renard malhonnête  et fort  en sa battade

Qui ne donnait  soin qu’à  ses grandes vacances andines

¤

Le Sieur Renard un soir d’hiver fut pris d’un grand malaise

Il fut fait appel au Sir Cerf, médecin patenté de son état

Celui-ci en  profita pour piéger la fausseté du savoir béat

De ce médecin clandestin aux remèdes contrefait d’aise

¤

Le bon médecin propagea dans la contrée que l’on voulait

Attenté à la vie de Sir Renard pour avoir trop mal soigné

La femme d’un de ses patients avéré  et voulait se venger

Un poison lui serait versé dans une potion à  ingurgiter

¤

Sir Renard pris connaissance de la rumeur se répandant

Aussi, lorsque Sir cerf vint à sa demeure, pour le soigner

Il fut très attentif,  à ce dont t’on lui faisait de jour avaler

De cachets il prit ne se souciant plus de sa méfiance

¤

Puis un jour Sir Cerf fit venir la foule chez cet  imposteur

Qui se disait médecin et calme  l’entreprit en ces termes :

-Vous le Renard rusé, pour vous sauver,  boirez vous ferme

Ce breuvage que vous avez concocté dans votre vil labeur 

¤

Le Renard pris peur, pensa que son remède fut mortel   en soi

Il regarda docteur Cerf et l’implora :- Je ne crois que ma potion

Soit potion à me guérir, elle n’est faîtes de rien, d’une action

Trop malhonnête pour rendre la  bonne santé à qui,  que se soit

¤

Le charlatan fut enfin découvert à sa  propre mauvaise science

Le traitement jamais il n’y eu  qu’en la foi d’une construite volonté

De vouloir guérir sans aucun autre artifice  que la sage prodigalité

De votre conscience pour  vous assurer une meilleure confiance

¤

Si vous rencontrez  un jour,  ce faiseur de bonne santé,  évitez le

Il ne s’en prendra qu’à l’appât du bon gain, vous laissant échoir

Au  malaise de votre souffrance morale pour mieux entrevoir

Le profit inestimable  que vous représentez  à son pécule

ƒC

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11 octobre 2018 4 11 /10 /octobre /2018 14:06
Sourire d'infirmière

 

Magie d’infirmière

 

L’infirmière sourire au bout des doigts

Le pas talentueux à l’allure  pressée

Intelligente  gardienne de ma triste  santé

De ses yeux gracieux caresse ma voix

¤

De petits mots déposés légers  au sein

De ma douleur accaparante qui se pleure

Au fond blessé de mon effrayée demeure

Elle pique ma peau sensible de gestes sains

 

Intuitive elle dépèce rigoureuse la raison

De ma souffrance rude  d’un doux remède

Me raconte l’histoire des bonnes pommades

Qui vous délasse d’une troublante inanition

¤

Au matin solitaire un petit bonjour vous sert

Et vous donnez la sève vermeille de vos artères

Joie d’une délicatesse sans autre grande manière

Elle  adoucit votre fièvre comme un régal dessert

¤¤

A la gentillette octave de doigt, clapote la veine

Elle se soumet  docile à la main de la prisée fée

Qui de sa magie vous fait oublier la mince trouée

Qui ouvre le robinet de son imperceptible  peine

¤

Elle traverse la nuit vigilante à pas de velours

Rassure vos rêves de rester  permanents éveillés

Vous chuchote des prières de sommeils dévoués

Et vous berce d’un dernier cachet qui vous savoure

¤¤

Elle fulmine au matin de vous voir trop chaud

Fièvre douce que l’attentif  regard  sage incendie

Quand votre pouls ajoute de la pression à l’envie

De braquer votre maladie au fond du  vil carneau.

ƒC

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10 octobre 2018 3 10 /10 /octobre /2018 21:28
Les sagesses du bon droit

 

 Les sagesses du bon droit

 

 

Pour écouter les sagesses du bon droit

Ma pensée serviable s’ouvre sur le monde

Là, où se trouvent les  capitulations fécondes

Quand je me viens d’orageux chemins étroits

¤

Les canons ne tirent plus sur mes envies

Pour écouter les sagesses du  bon  droit

La tolérance éclate dans toutes les voix

Quand au loin  les peuples  me sourient

¤

Des forêts j’entrevois de gais feux d’artifice

Les canons ne tirent plus sur mes envies

Quand  au loin  le peuple radieux me sourie

On décime au bûcher du bonheur les sacrifices

¤

Les enfants couchent heureux leurs chagrins

Des forêts  j’entrevois de gais  feux d’artifice

On  décime au bûcher du bonheur les sacrifices

Et des yeux d’azur se baignent en doux refrains

¤

Noël dans le monde carillonne joyeux la fête

Et des yeux d’azur se baignent en doux  refrains

Les enfants couchent heureux leurs chagrins

Dans la joie fertile qui  relève leurs sages têtes

¤

Les cadeaux merveilleux retournent dans  la  paix

Dans la joie fertile qui  relève leurs sages têtes

Noël dans le monde carillonne joyeux la fête

Le traîneau doré joue sur les calmes cheminées

¤

Tous s’éveillent  sereins  aux lumières de la  joie

Le traîneau doré joue sur les calmes cheminées

Les cadeaux merveilleux retournent dans  la paix

Sur les maisonnées,  on hisse le blanc pavois

¤

Les enfants cicatrisent l’effroi des  blessures

Sur  les maisonnées  on hisse  le blanc pavois

Tous s’éveillent sereins aux lumières de la joie

Les jeux renaissent dans l’espace  du bel azur

¤

Affamés de la paix  ils se repaissent de confiance

Les jeux renaissent dans l’espace  du bel azur

Nourriture de la fête délivrent les villes morsures

De la guerre inutile qui ruine l’enfance innocente

Ils dévorent gloutons les jeux d’un repus bonheur

Carillonne, carillonne, sonne, sonne,  encor sonne

Enfant de Noël, la paix  cantonne et encor cantonne

Qu’en ce jour, naisse infini votre devenir  sauveur.

 

Ô que soit ce demain inoubliable

Que de partout sur les maisonnées, 

On hisse le blanc pavois, que règne la paix

Dans un éternel bonheur véritable

ƒC

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9 octobre 2018 2 09 /10 /octobre /2018 19:08
Libre mon esprit

Libre mon esprit

¤

Libre mon  esprit placide, pense libre

Vouloir  le ce que veut ton  vouloir

Instant  déterminé ;  Ne pas te décevoir

Coule liberté sur  ton grand pas d’ équilibre

¤

Héritage je suis libre de ma subtile  aire

Solitaire je me vais tapis sans  contrainte

Aux espaces d’une volonté empreinte

De faire aisée  ce que faire je veux faire

¤

Esprit  obsédé par la fièvre d’une nature

Tu t’embarques téméraire sur les flots

Qui se tempêtent  sur ta volonté de facto

Répétés  ils  déforment ta pure structure

¤

Et ton pouvoir de pouvoir le pouvoir

Se détruit aux obstacles  fantasques

De l’autre à la  volonté  d’une bourrasque

Qui te recouvre influent  sous l’éteignoir

¤

Pourras-tu être cet être d’être qui veut être

Tu te désoles rangé de ne pouvoir aboutir

Libéré de probantes nécessités du dû  servir

Libre arbitre de ton efficacité sage d’émettre

¤

Tu mets en cause ton projet d’affaire

Ton bon choix au delà des vils  abymes

Quand ta pure volonté saine s’abîme

Sur ne faire ce que faire tu ne peux  faire

¤

Tu pensais escalader des pics inviolés

A ta prise de conscience de la  duperie

Tu as compris  que tu échappais accompli

A l’être libre, libre de son unique pis-aller

¤

Tu erres maladif dans les vallées dépitées

De ne prendre ce que prendre tu peux prendre

Et ta sage raison abdique pour se  rendre

A la volonté d’une rêche  apatride  autorité

 

O esprit !  Ne crie point las, ton vil désarroi

Tu trouveras  lors de tes combats l’activation

De ta volonté sur une   ligne de démarcation

Pour emporter le bénéfice de ton  libre émoi

¤

O mon esprit ! Tu as cessé d’être libre  du moi

Quand le toi du  toi a quitté le toi de son  toit

Et tu ne peux  penser libre du  toi en toi pour  soi

Car tu devras toujours diligenter le moi du toi.

ƒC

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8 octobre 2018 1 08 /10 /octobre /2018 15:16
Amour viens que je te croques

Amour viens que je re croque

 

 

Falaises

Fadaises

Je me cogne

Je me rogne

Parois rugueuses

De ma pensée hideuse

¤

Amère

La mer

Vagues d’écume

Claque l’enclume

De ma vie sinistrée

D’envies désespérées

¤

Déjoue

Ma joue

Les baisers perdus

De bontés éperdues

D’un cœur affable

Conteur  de la fable

¤

Dénote

Des  notes

Parchemin aubain

D’un chemin malin

Griffe  ta marque

Et Biffe ma remarque

¤

Et les

Ailés

Vols de mes envies

S’envolent ravies

Au fort de ma raison

Haut fort de ma passion

¤

Je feins

La faim

D’un corps adulé

Encor support  acidulé

Dominé  par un ouaté

Dos grisé par mon doigté

¤

Lice

Lisse

Clos ma demeure

Enclos de ma peur

Au vent de l’indifférent

Auvent  de mon différent

¤

Eteint celles

Etincelle

Flammes  mortelles

Femmes immortelles

Qui brûlent  séduites

Leur  passion en fuite

¤

Délices

Des lys

Sourit  la joie

Enfouis sous la foi

Du bonheur senteur

D’heures de faveurs

¤

Dévie

Des vies

Vers ces lumières

Versets riches de  prières

Chants de la  volupté

Aux champs de ma pureté.

 

 

Ô que Je t’aime

Que l’on s’entraime

Amour sans équivoque

Amour qui s’entrechoque

amour loufoque

Amourviens que  je te croque

ƒC

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5 octobre 2018 5 05 /10 /octobre /2018 17:36
La pie et la fouine

 

La pie et la fouine

 

Un matin  nouveau d’un jour colligeant

L’aigle royal au puissant regard exigeant

Siégea sévère  du haut  de son trône

De premier président de la cour du Rhône

¤

Vint à la barre quiète, Madame la  pie

Le président agacé ainsi  la saisie

- Madame Pie que vous voilà encor

En cette année sept fois dans ce décor 

¤

Dame  Pie soudain inquiète,  de son bec

Se gratta la tête avant de répliquer sec

- Monsieur le Président c’est vrai j’ai volé

Mais que dire des escrocs jamais arrêtés 

¤

- Comment se peut se faire que l’on m’arrête

Pour un si petit délit, un petit œuf pour ma fête 

Le président vaguement intéressé se reprit

  • C’est donc votre fête tous les mois ; Pardi !

¤

  • Ma semonce des mois passés n’a-t-elle  Dame

Servi à  changer votre attitude ; Je vous condamne !

Au sursis de ne plus vous retrouver  devant moi

A la prochaine incartade vous risquez  grand effroi 

¤

Un mois s’écoula avant  que Dame Pie épinglée

Se retrouve sur le banc des accusés,  pour avoir  volé

A Dame Fouine deux  œufs dans son garde-manger

Selon les déclarations de la  Dame endimanchée

¤

L’Aigle royal interrogea la plaignante en ses termes

  • Dame fouine dites-nous ! Dans cette affaire  terne

Que reprochez-vous  qui soit une plaie  pour vous 

Dame Fouine subtilement intimidée se gratta le pou

¤

Et s’enquit de répondre  à l’Aigle royal qui la toisa

  • Monsieur le président  du haut de son arbre elle veilla

Que notre famille s’endormit dans sa bonne léthargie

Pour nous voler de bons œufs au fond de notre réduit 

¤

- Mais alors que demandez-vous en sage réparation 

Dame Fouine percevant  juste cause à la condamnation

De Dame Pie pour le méfait commis, rassurée répondit

  • Je souhaite qu’elle me rembourse  dix  mille œufs ; Pardi.

 

Le Président offusqué  se fâcha à cette  demande

- Dame Fouine n’est-il  pas incorrect ! Quelle manne !

La justice ne délibère pas pour vous gratifier de fortune

Mais pour réparer le préjudice subi à votre infortune

¤

L’Aigle royal appela à la barre Dame Pie et fulmina

  • Que nenni ! Dame Pie  vous à la barre ; Mon  tracas

Je dois cette fois vous punir sévèrement de ce délit 

Dame Pie comédienne s’écria de mots plus que  contrits

¤

  • Monsieur le président ! Oui j’ai fauté, mais cette fois

Je vous l’assure je n’y suis pour rien ! Croyez-moi

Je n’étais pas à cet endroit quand cela fut organisé

Je déambulais devant les grands magasins fermés…

¤

Le Président au vu et à l’écoute des parties, donna

Le verdict de la chose jugée  que l’on comprendra

  • Dame Pie ! Attendu  que voleuse a été votre passé

Je ne puis que vous condamner pour ces faits prouvés 

¤

  •  Quant à vous Dame Fouine votre trop grand besoin

De vous enrichir indûment  me laisse penser votre soin

De trouver âme  à produire gratuit votre meilleur bien

Aussi est-il soutenu que vous n’avez été lésé en rien’ 

¤

Vous  le récipiendaire de délits ne vous froissez à devoir

Etre condamner après des méfaits répétés et croire !

Que  votre bonne parole présente  suffira à  émouvoir

Faites en sorte de ne plus pointer sous le grand assommoir

¤

Et vous! N’usez pas de croire en la justice vous enrichir

Détrompez-vous! Elle ne fait qu’à concourir à vous servir

Au  fait strict,   quant  à sa juste valeur vous indemniser

Du préjudice subi  et  ne pas impuni léser votre  intérêt

ƒC

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Présentation

  • : Bouquet de poésies
  • : l'histoire d'une vie de poète au jour le jour, tout est instant de poésie, le passé de ma jeunesse en Lorraine , celui vécu pendant 30 ans vécu sur l'ile de la Réunion , mais plus encore la vie amoureuse c'est quoi? tout autant le ce qu'ont été, ce que sont, ce que seront mes pensées, mes joies, mes inquiétudes mes désirs ; le monde d'hier, le monde d'aujourd'hui , le monde de demain
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