Bouquet de poésies

Je te laisse ô  belle poésie

Naviguer sur la mer du temps

Qu'aille mon rafiot  chargé au vent

De l'or de tous mes mots jolis

Qu'ils se transportent au loin

De ses générations qui passent

Quand mon voyage aura pris l'impasse

Et qu'on les débarquera au matin

On jettera l'ancre  sur le fond

De ces mémoires à peine submergée

Par les bonheurs de l'hier poltron

Alors il leur sera construit folie

Pour se bien faire sympathiser

Comme câlins des temps jadis

☼ŦC

Ma jeunesse a fait mauvaise culture

Les orages ont inondé son champs

Et l'infect fruit  de cette terre ennemis

M'a empêcher de cueillir fleurs  jolies

Le temps n'a voulu que je retourne  aux champs

Laissant mes idées dans ce puits si profond

Que je ne pus arroser cette terre aride

Et les ans sont passé sans m'offrir  beauté

L'orage  en mon coeur ne m'a plus quitté

Me détournant des plaines fertiles

El me laissant au creux de l'incertitude

De cet avenir que je voulais rayonnant

J'ai traversé des sillons d'amertume

je voulais me convertir à d'autres terres

Mais les engrais , ne me furent bénéfiques

Et le temps de blessures à meurtri mon sang

Il fut cet automne où feuilles tombent

Quittant cette vie au fond de l'anonymat

L'une d'elle ne voulait point mourir

Elle a pris ma main au fond de mon plaisir

Dans ma terre je l'ai portée complice

Avant que l'hiver ne soit pour elle mlépris

Je l'ai au foyer  de ma nouvelle vie

Réchauffée comme une amie  éternelle

☼ŦC

Je suis triste en ce jour

Ma gaieté, ma tendre fierté

Ne sont plus à mes cotés

Pour me laisser vivre

Le bonheur parfait

Elles se sont enfuient

Dans le déluge

Des viles catastrophes

Où plus rien d'assuré

Ne vous est promis

Mais je sais , je dois retrouvé

Les sommets de la confiance

Pour regarder aux fonds des vallées

Le  grand lac de la vérité

Qui se baigne dans un havre de paix

Mais faut-il encore que je puisse

Au demain nouveau l'apprivoiser

Il est que ma pensée refuse

De la tenir dans ses bras

Et se  la veut , pourchasser

Je prendrai résolution demain

Je sortirai de ma poche

Un foulard d'humilité

Il  réchauffera le  cou

Du ifroid de cette maladie

Où ma fièvre bouillonne

En mon esprit indécent

Quand la fièvre retombera

Je m'obligerai à envisager

De venir rencontrer

Le soleil de ma sagesse

Celui que je me dois

En tous ces jours nouveaux

De me mener tolérant

 Sur les bons chemins

De cette vie qui m'attend

Et j'irai  rejoindre au mieux

Ce temps qui roule tambour

Il  préviendra de mon arrivée

Afin de  me laisser

 baigner  dans le lac

Fidèle de toutes les   vérités

Elle  ne laisse passer

Que le vrai d'une vie

Où le bonheur vous convie

Aux joutes des échanges

Dépourvus de  haine

Dépourvus de guerre

Dépourvu de rejet

Dépourvu du malheur

Mais qui vous annonce

La moisson du bonheur

☼ŦC

Prés du ruisseau où l'eau est si claire

Que de beauté n'avais -je à voir

Etais-je dans ce pays de l'éden

Que jeune,  mes parents  secrets

Me contaient à être ce paradis

Tout resterait  pour toujours 

A mes yeux  curieux ce  beau

Soucieux  je voulus attraper

un jour, le soleil qui là me titillait

Alors fut ce jour de plein été

Brave je  voulus lui parler

Les yeux dans les yeux

Pour donner à notre rapport

Une égalité en nos pouvoirs

Car en mon courage rien ne pouvait

Me faire frissonner  d'un  brin de peur

Quand votre bel environnement

N'est qu'un havre de douce paix

Peur qu'en votre grand jamais

Vous n'avez eu à imaginer

Alors mon courage s'est levé

Fier  a osé ,  le bien fixer

Pendant ce temps qui vous parait

Tout à la fois  court et long

Mais soudain une tâche noire

M'a obligé de baisser les yeux

Puis il s'en fut  soudain

Elle s'est envolée

 Dans un tourbillon venir

Me défier, m'assommer

Combien de temps suis-je resté là

Avant de m'en remettre

Mais!

Elle a continué

A me poursuivre

M'a fait trébucher

Comme un oiseau

De mauvaise augure

Tel ce grand rapace

Qui veut voler votre vie

Il est ce temps

Où en ces parfois

Cette tâche maléfique

Me laisse entrevoir

Le mal dans nos campagnes

Mon paradis a disparu

Il a  laissé place

A cet apocalypse

Auquel je ne veux croire

Mais qui  ensorcèle mon esprit

Quand je vois l'aigle  faire face

Au soleil, impunément

Dans le ciel gris où il le brave

Par delà les nuages ,

Par delà les espaces

Emportant en  son sillage le malheur

Et je ferme les yeux, ô malheur!

Afin de  retrouver le gai

De tous  mes jours heureux

Je ne fixe , je ne brave plus le soleil

Sa puissance n'a pas d'égal

Aussi n'est il point

 A vouloir le regarder

Il ne vous offrira que tâche noire

Qui annonce à votre porte malheur

Alors:

je ne regarde, je n'écoute, je ne m'entretient

 plus avec ces  homme d pouvoir

Ils tracent  tâche comme soleil

De notre avenir de malheur

☼ŦC

Il se cache

On le cache

Comme argent

Que l'on blanchit

Dans la masse

Ultime Mensonge

De Provocation

Pour le grand oubli

Il ne sera demain

mais lui

Toujours présent

Vous volera

Nous volera

Les volera

Mais on ne lesaura

Ce n'est nom

Fut-il puissant

Qui vous vole

Qui nous vole

C'est celui qui l'impose

Celui qui le dépose

Pour cacher délit

Pour cacher maléfice

Celui qui ne dit

Toute la vérité

Qu'assure sincérité

Pour prouver droiture

Il est nom

Nom universel

Qu'une révolution

Nous a offert

Nous les républicains

Quand royauté

Fut mise hors

De nos terres

Ce fut choix

D'un peuple

Affamé

Indigné

Révolté

Par tous le mal fait

Ce nouveau nom

Qu'il s'approprie

Qui appartient à chacun

Qui appartient à tous

Que l'on ne peut voler

Que l'on ne peut s'attribuer

A titre particulier

Je ne veux être complice

je ne veux être pris au jeu

je ne veux faire alliance

Aux dols , aux vols

Aux détournements

Aux fraudes

Aux évasions

Aux méfaits

De ceux ,

Ces licencieux

Qui en ce nom

entacherait

Mon identité

De républicain

Et qui aidés

Par une justice

Plaidant à décharge

Pour le grand profit

De tous ces protégés

 Les laissent indolents

Nous faire croire

Que leur confessions

que leurs témoignages

Ne sont pas leurre

Pour mieux nous asservir

Et mettre en compost

Notre fond de pensées

Qui font de nous

Des victimes

Sans défense

☼ŦC