Les yeux mouillés de la nuit coulent
Inondent le moral de ma pensée
Pourrai-je toujours récolter sage
Ces perles de rosée éplorées
A ne pouvoir rafraîchir mon âme
La douceur d'un vent léger
Caresse au mieux l'anxiété
De mon moral si tant désolé
Quand tout dénature l'humanité
Le progrès de l'humain robotisé
Dans un monde sur -industrialisé
Aux cadences par trop démentes
Qui usent nos cancéreuses santés
Humains voleurs de nos terres
Qu'ils ne laissent plus vivre saines
Qu'ils défigurent sans vergogne
Qu'ils détruisent à leurs seuls profits
Sans ne prendre que le nécessaire
La cage aux poissons dévalisée
Par leurs pêches gourmandes
Qui utilisent sel du gaspillage
Le vent ne peut plus sourire
Aux désirs du jour amical
Quand sa colère est terrible
Et que chaud du co2 lui botte
Les fesses et qu'il souffle typhons
cyclones, tempêtes , hurricanes
A son passage par trop démoniaque
Rien ne lui résiste et il se vient ruiner
Tous les espoirs de ces humains
Victimes des prêcheurs de cadences
Qui se cachent eux , dans leur forteresses
Le temps sait de nature il ne peut revenir
En arrière mais toujours aller de l'avant
Sage temps il voudrait se cacher , s'arrêter
Pour ne plus voir s'engendre malheur
On ne lui laisse aucun espace
Pour pouvoir s'apitoyer sur le sort
De tous ces malheureux qui usent
Leur santé, leur moral, dans ces usines
Qui fabriquent outils de la mort
Ils ne peuvent dire leur non moral
Alors on agite devant eux le fouet
De l'humiliation, de la destitution
De ce peu , de ce si peu heureux
Du bien être qui d'un cotés
Comme de l'autre les envoie en enfer
Alors sans illusions ils font, refont
Là bas le ciel pleure toutes ces bombes
Les uns attaques dites-moi quoi?
Les autres défendent dites-moi qui?
Car de chaque bord seul l'intérêt
De ces plus riches , de ces plus nantis
Cherchent le profit, le pouvoir
Pour offrir à leur égo le plus du plus
Toujours et encore insatisfait
IIs aiment offrir des martyrs
A qui ils font promesses irréalistes
Qu'ils décorent de faux honneurs
Pour endormir un peuple hypnotisé
Par leurs affabulations déraisonnées
Le temps aimerait voir soleil au fond
Du cœur de tous ces gens innocents,
malheureux, perdus, déboussolés
Par une vie qui n'a de vérité
Que cet endoctrinement insensé
Que cet acharnement misérable
Dont esclavage savant est tutelle
Quand leur démocratie se cache
Sous leur pouvoir à la rigueur de fer
Pour abêtir chacun de leur insolence
Ô temps dis-moi que sera mon demain
Le jour se lèvera t'il à l'heure?
Celle où le bonheur cueillera
Toutes les belles envies de chacun
Pour vivre dans un univers en paix
Qui ne vivra que pour le bien vivre
De cette humanité qui ne veut
Disparaitre mais veut rester maitre
D'un destin qu'elle ne maitrise plus
Le progrès est-il une panacée
Dont il faut malgré tout se méfier
Quand il n'est que source d'avarice
Pour dix pour cent de l'humanité
☼ŦC