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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 16:05
Tourne, tourne manège

 

Sur l'historique  place tout est à tourner

Les affolées lumières sont moustiques

Qui  vous piquent d'un vol de curiosité

 

Tournent toutes les  mélodiques musiques

Les hautbois et les colorés orgues de barbarie

Sur nos furtives oreilles  jouent sympathiques

 

Tournent toujours tous les beaux manèges

L'enfant angélique les accaparent magique

Quand ses  yeux pressés les  assiègent

 

Tournent les blancs chevaux de bois

Ils montent , descendent  regards  sur les miroirs

Et l'enfant rêve perdu dans  son  exaltée  joie

 

Tournent les grosses et câlines peluches

Maman dans sa main à le billet gagnant

Le gros bel ours va  retrouver  guenuche

 

Tourne sur la piste l'auto tamponneuse

A droite, a gauche pan pour le grand choc

Les jeunes gens  s'imagine  route  amoureuse

 

Tourne le temps patient et  vos  douces heures

Les flonflons rutilants  s'éteignent  peinés un a un

Le manège retourne dans sa  solitude sans cœur

 

Tourne, tourne  la nuit dans le silence qui se  divertit

Son mystérieux  noir cueille tout ces parfums du délice

Pour conserver en ses bras  rêves d'humains endormis

☼ŦC

 

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 15:40
Porteurs de chimères

 

J'ai traversé  sage ce monde d'espoir

Les plaines, les collines avaient perdue verdure

Seules les cendres de la démesure humaine

Parsemaient le serpent d'un monde indifférent

Jusqu'à l'horizon où se courbe la terre perdue

Un filet de ciel  cachait mon regard du  noir

 

Sur un chemin où naviguait l'inconnu

J'ai rencontré des humains courbés

Par le poids de leurs chimères accrochées

Sur le puissant  dos de leurs regrets

La tête du monstre leurs servait de casque

Pour protéger leurs dernières  illusions

 

Ces voyageurs allaient  l'air placide

Vers d'autres attaches sentimentales

Tous portaient les affres de leurs monstre

Nullement  dérangés par la désillusion

Mais stoïques  ils allaient tous de l'avant

Sous le ciel d'un azur paradisiaque

Bien que fatigués ils dissimulaient désespoir

Au fond de leur âme désintéressées

 

Je les ai laissé me dépasser

Ils rejoignaient l'atmosphère

De l'Indifférence de  leurs maux pénibles

Quand chimères acéraient leur esprit

Je les ai regardé et je fus accablé

Bien plus qu'eux mêmes ne le soient

Par le  chemin a couvrir  vers l'horizon

Qui ne leur offrait aucun espoir

Mais ils allaient toujours  sans retenue

Vers les terres  d'enfer de leur folle vie

Mais interloqué je ne su comment les suivre    

Je ne voulais être asservi à la passivité

Qui détruit votre reste de volonté

☼ŦC

 

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 11:04
Ô toi l'étranger

 

Dit l'étranger que fais-tu sur mon ici

As-tu oublier la terre qui t' a bercé

Pourquoi as-tu laissé en ton là bas

Ta mère, ton père, tes sœurs , tes frères

Comment  as-tu perdu nostalgie de ton pays

 

Si donc ainsi , que peux tu avoir à  aimer

As-tu des amis qui ne te soit ennemis

Pour que tu ais cœur à sourire

Ou serai-ce or qui soit  ta seule amitié

Pour ignorer l'âme de ma sage patrie

 

Mais ta patrie pourquoi  l'avoir

Un jour abandonné au temps

Sais-tu encore où elle dort le soir

Sais-tu où elle respire sans toi

Elle qui t'aimais de sincérité

Qui comptais sur ton toit

Pour enrichir  ses jours futurs

 

Que veux-tu me dire de vrai

- Seul j'ai a aimé les nuages

Ces nuages merveilleux

Qui m'ont porté vers cet ici

Sans jamais contrarié ma vie

Pour me mener dans un paradis

Dont j'avais  rêvé la beauté

 

Je me suis assis là courageux

L'or je le hais  il ne m'est

Amour qui pourrait  me parler

Mais je veux l'agréable amour

Qui me laissera demain me détacher

De ces viles craintes de mon hier

Qu'une patrie vous offre amère

Au chaque matin de votre  vie

L'amour je veux te l'offrir  consciencieux

Et  ne plus jamais être pour toi

Dans les bras de ton ici  l'étranger

☼ŦC

 

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 14:36
La fureur d'un sang

 

Une fontaine coule je l'entends

Du fond de mon être ruissèle

Les chutes de  la fureur d'un sang

Qui voudrait de sa carpelle

Désaltérer un monde dément

 

Mais le soir ne veut comprendre

Au fond de mes rêves impuissants

La rage de ses peuples outragés

Ils me bousculent comme  des mendiants

Que l'on ne veut a tout jamais enyendre

 

Alors puis-je laisser couler vin franc

Pour oublier ce sang  déraisonnable

Qui voudrait revivifier les contrées

Dans la pure sagesse de l'agréable

Quand bonheur s'installe en tout temps

 

Mon cœur pleure tout son sang

De sa peur à ne plus savoir dépasser

Le comment  pouvoir encor aimer

Quand le monde n'est que supplice

Et que l'irrationnel abreuve  dureté

De ces âmes qui attise le méchant

 

Je voudrai avoir grande foi

En ces humains de bonne volonté

Qui auraient désir que du vivre ensemble

Quand le sain de la vie est de vivre  simplement

Où générosité, solidarité, fraternité

Seraient  maitres mots de la vie des peuples

Pour se débarrasser des égos  intéressés

Qui n'ont de volonté que de détruire nos toits

☼ŦC

 

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 10:59
Je sens la morsure

 

Je sens la morsure d'un  démon

Mon âme  attristée joue avec la confusion

Quand je hume des parfums de satisfaction

Que m'offre ces visages comme hameçon

 

L'enfer brûle les restes de ma  raison

Ses morsuures n'ont aucune compassion

Pour mon cœur  qui ne veut adoration

Pour ce mal qui me donne vaine  leçon

 

Je récite des prières  saines afin de guérir

Cette  misère qui titille  mon  grand délire

Celui de ne plus voir ces faux sourires à venir

 

Dans un feu d'amour  qui ne vous inspire

Je ne veux plus  être ce docile messire

Qui se laisse berner par la vile  duplicité

☼ŦC

 

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 14:33
Poétique vinicole

 

Sur les vertes  collines fertiles

Des armées de vignobles se faufilent

Vers le château d'un cru renommé

Au millésime par deçà levant célébrité

Leur  vigneron attend avec impatience

L' heure où s'éclipsera serein  silence

 

Temps des vendanges septembre est là

On s'active dans les cépages  du beffroi

Les coupeurs au soin de leur épinette

Dégagent avec dextérité  belles grappes

Qui remplissent sceaux qui gambadent

Vers les hautes hottes qui s'alourdissent

 

Le Mousseigne donne le train dément

Quatre coupeurs ne laissent alors temps

A leur porteur d'un rêve seulement

La cadence de son va et vient  lui impose

Besoin d'une force physique qui n'ankylose

Quand tombereau au bout de la parcelle

L'attend sans un soupir dans  sa ritournelle

 

On se hâte pour acheminer  ce trésor

Au domaine le maître de chai dans le décor

Sait qu'au petit matin la récolte s'est levée

Tout est prêt  pour  que maturité du raisin

Offre  qualité du tanin pour le  foulage, l'éraflage

Ou que la douceur sans excès  du pressurage

Laisse  couler  moût  de ce  cépage

 

Encore quelques jours est le jus recueilli

En  cuvaison aura fermenté  avec ses résidus

De la macération  le vin bénéficiera de tanins

Tout autant que de ces douces couleurs

Au filtrage il deviendra liquide homogène

Avant d'être mis en  ses tonneaux  de chênes

Pour se laisser vieillir puis  être mis en bouteille

Qu'une étiquette caractérisera  comme dentelle

 

Et demain  le vin tranquille coulera léger

La main à la tulipe l'homme passionné

Trinquera avant de vouloir le  déguster

Appréciant sa robe garance de vin de garde

A la nuance d'acajou clair qui n'est mégarde

Quand le fort de son intensité est profond

 

Tes arômes réjouiront  nos sensation olfactives

Quand bouquet de parfums nous sera tentative

D'une mise en bouche d'une sensation gustative

Découvrant  la combinaison de tes saveurs

Le sucré , l'acidité, l'amertume , l'astringence

Que ton tanin déclarera en ton célèbre millésimé

 

Alors on te boira comme breuvage sacré

Corps soyeux, franc, friand , velouté

Toi le puissant, le noble, l'aimable, le charmeur

On te consommera comme une faveur

Que la nature nous offre par amour

Pour laisser briller nos yeux au  détours

De ces instants de délices quand tu tonifies

La vigueur de nos ans  passés à t'honorer

Sans avoir à abuser de ton envoutante  puissance

☼ŦC

 

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 10:46
Orage cruel

 

Le ciel est triste le gris le paralyse

Les maisonnettes  courbent la tête

Pour rechercher  gaieté au parterre fleuri

Leur rouge chapeau morose  s'entête

A ne vouloir se donner luisance permise

 

Le noir  clocher s'élève vers le ciel

Il offre ses prières pour protéger

Les chemins où serpentent demeures

Leur évitant protecteur de leurs pieds laisser

Dans l'eau déversée par l'orage cruel

 

La rivière ne sut retenir ses pleurs

Son cours trop puissant gronda drame

Elle n'eut de pitié pour toutes choses

Qui voulaient  entraver  son infâme

Le tout elle emprisonna en  la peur

 

Les maussades maisons attentent l'heure

Quand sardines dans une mer  soyeuse

étincelleront d'argent  sur les nues  vaguelettes

Comme vitres au soleil scintillent  adresse

Sur le regards des passants  inquisiteurs

 

Mais les belle maisons voudraient aller

Vers cet ailleurs courir les collines

Courir d'autres jours plus agréables

Découvrir au-delà de leurs bottines

La beauté de jours au ciel azuré

 

Pourquoi bonnes gens avoir choisi

Ce lieu pour venir dans la turpitude

Installer fondations à profit de croire

Que tous délices est d'avoir certitude

Que la nature est une complice sans délit

 

Et demain enfin masures seront heureuses

De montrer leurs corsages de dentelles

Pour laisser découvrir leur beauté folle

Quand  la riche lumière d'or  cajolera le ciel

En Magique amie de leur silhouette aguicheuse

 

Et le chaud lumineux d'un soleil charmeur

Reviendra au matin caresser leur doux corps

Pour redonner vie  à leur quotidien frileux

Noyé dans le fond de leur cave désabusée

Prêt à jouir du merveilleux  de jours enjôleurs

☼ŦC

 

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 09:57
Faim poétique

J'ai mis un tablier à mon âme

Elle voudrait cuisiner les mots

Cueillis pour vous si beaux

Dans son cœur au matin tôt

D'un  jardin où éclos inspiration

Quand parfum de  syllabes est dévotion

D'un sensible qui se déclame

 

Je  ligature de graciles vers

Pour en faire strophes parfumée

D'où s'évaderont mille fumets

Pour que désirs de votre amitié

soient de vous partager câlins

Sur votre pensée chaque matin

Quand repas d'idées sera ce malin

Qui étourdira votre moral amer

 

Au midi de votre douce  vie

Je vous offrirai mets d'amour

Dans le chaud chaque jour

De brûlants sentiments glamours

Mes mots orneront leur  autour

Dans un fond de passion ardente

De strophes embrassées pertinentes

Comblant  vos sensations démentes

Qui oublieront ce caduc E incompris

 

Pour vous convaincre de mon bel art

Je vous servirai couronne de sonnets

Un dessert pour vous monter le vrai

D'un  quatrain   de joyeuses pensées

Qui comblera le palais  mendiant

De vos tendres plaisirs déroutants

Quand à la table  de sonnets chantant

Vous  reprendrez  goût  à la faim du genre

☼ŦC

 

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 10:37
Quand vie s'en ira

Quand  vie s'en ira

Je dirai adieu

A ce dernier jour

Fin de mon parcours

Dans les alentours

D'un monde  qui a bercé

La vie de mes pensées

Laissées là dans l'heureux

De mots sans voix

 

Je dirai adieu

A la pluie qui tombait

Sur mes angoisses, mes pleurs

Quand  frayeurs tapissaient l'heure

Où  tous mes sains espoirs

Pleuraient dans l'oratoire

De mes prières  vaines restées

Qui confisquaient  mon courage précieux

 

 

Je dirai adieu

Au soleil qui réchauffait la plage

De mes bonheurs généreux

Mes yeux brillaient sur l'azur

De toutes ces bontés pures

Ces amitiés au partage ténu

Qui avivaient un moral têtu

Tout au long de mes âges

Courant sur le merveilleux

 

Je dirai adieu

A mon dernier écrit

Celui d'une poésie oubliée

Dans un grenier toujours fermé

Au fond de l'illusoire

D'une pensée  dans son grimoire

Couchée pour l'éternité

Dans un silence malheureux

 

J'aurai dit adieu

☼ŦC

 

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 10:12
Nous n'avons commis aucun délit

Que faire, que dire à  tous ces ceux

Qui conduisent le chemin de notre vie

Au grès de leurs douteux boniments

Ceux qui ont devoir de protéger notre vie

Quand  notre inquiétude est ce fruit

Qui se pourri t dans un anxieux dévorant

 

Avez-vous ce droit  absolu de mettre

En péril sans notre objectif   consentement

Ce bien vivre de notre  parfait sentiment

Qui  obère l'autoritaire de votre gouvernance

Envers  ce bonheur qui pleure à nos fenêtres

Et qui déplait incompris  à votre convenance

 

Sachez  donc  que nous ne voulons  prendre

Aucun risque incongru qui ne me soit

Défit pour nos  sages jours d' espérance

Quand nous voulons  la paix sous notre  toit

Chaque jour , chaque nuit pour  notre soi

Nous  n'avons commis aucun  délit personnel

Serons-nous les victimes de vos intrigues

Quand viendra l'heure de la vengeance

Pour nous mener innocent  au grand fond

D'un enfer  dément aux  viles  souffrances

 

 

Le seing blanc que l'on vous a donné

Un jour de vote dans un acte de confiance

Est de veiller à l'intégrité de nos frontières

D'établir  convention  auprès de toutes nations

Pour que celles-ci sans véto délibèrent

Quand  la démocratie plurielle  sans restriction

Sera œuvre  d'agrément de tous les peuples

Pour que les actes cruels soient  bannis

 

 

Nous ne voulons pas être mis en danger

Aussi nous voulons une armée internationale

Composée de volontaires de toutes nations

Qui combattra sous le même uniforme

 Les dures velléités de belligérants sans remord

Qui veillera au bien être de toute notre planète

Afin de pouvoir  négocier avant que se comète

Un jour l'irréparable  de l'anéantissement fatal

Sincère je vous prie  Messieurs les gouvernants

De quelque bords que vous soyez  de par ce monde

II est un seul moyen d'enrichir notre  démocratie

Alors obligez-vous  à accepter le droit au référendum

Avant de nous mener vers  les pires horreurs

☼ŦC

 

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Présentation

  • : Bouquet de poésies
  • : l'histoire d'une vie de poète au jour le jour, tout est instant de poésie, le passé de ma jeunesse en Lorraine , celui vécu pendant 30 ans vécu sur l'ile de la Réunion , mais plus encore la vie amoureuse c'est quoi? tout autant le ce qu'ont été, ce que sont, ce que seront mes pensées, mes joies, mes inquiétudes mes désirs ; le monde d'hier, le monde d'aujourd'hui , le monde de demain
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