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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 19:07

 

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La riche case créole  à la blanche robe sertie

De bardeaux répandus, en rangs serrés blottis

Comme  armée  protectrice dépourvue de  trouées

Elle s’embellit le poitrail  d’une  dentelle en frise

Pour jouer de tout son  charme malgré la crise

 

L’homme créole  s’émerveille de ses beautés

S’investit dans l’ouvrage  au doux  style bigarré

Lui donne la raison sûre  d’un cœur à s’appauvrir

Pour garder intact son trésor, celui de son bien être

Il le veillera  jusqu’à sa nuit pour jamais  s’en démettre

 

Elle attend  noble  le  barbare cyclone

De ses blessures alors  se pansera d’aumônes

Dans le doux silence du repli outrageux

Elle Gardera confiance en ces  mains fidèles

Pour brosser sa parure et s’exhiber plus belle

 

En hiver elle gémit des  cris de l’enfant plaintif

Dont les bois demandent  un recours instinctif

De fer certes sont-ils mais le Caria gourmand gît

Dans l’attente de l’envol  laissant  empreinte

Celles de ses meurtrissures dont elle garde crainte

 

Quand demain l’héritier n’aura plus prix de ce trésor

Et que se souilleront  au parterre d’un  sol du remord

Tous ses plus beaux atouts à notre vue  attristée

De  sa rage elle devra se méfier  de ces messieurs lucre

Qui perfides trahiront indifférents  cette âme créole

En criant fort comme menteurs outragés le symbole

- Nou gard a li dan nout kèr Krèol!

CF

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 18:55

 

 

 

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Brisons les chaînes! De notre esprit  cet esclave

Et renversons ce mur, brûlures de témérités

De ces hommes qui gèrent d’intérêt,  l’autoclave

De notre raison qui se brise par tant d’incapacité

 

Amis Réunionnais,  relevons la controverse

De cette contre vérité qu’ils administrent  de fait

Par le désir de leur politique qui  les berce

Dans  l’illusion,  d’être des seigneurs parfaits

 

A ce plaisir sans effet ; chimère d’un avenir

Qu’engendrent nos esprits ; ces  entrepreneurs

Taisons la folie de la rumeur voulant éluder ce désir

D’accepter l’oisiveté au fond du cœur de la frayeur

 

Balayons l’ivresse de la consommation

Et donnons de notre ardeur une image solidaire

Que chacun puisse trouver son insertion

Pour relever le scepticisme de l’autoritaire

 

Donnons-nous les moyens de franchir ce temps

Balayant de notre énergie notre histoire  esclavagiste

Avisons nos maîtres que la clé du cercle des  battants

Nous la reprendrons, pour devenir  leurs antagonistes

 

Le lent trémor de ce géant volcan surréaliste

Explose du feu de ce trop d’incompréhensions

Il laisse se diluer  la coulée des blessures intimistes

Ravage d’un monde en  ruine par ses folles illusions

 

Cicatrisons cette vaste saignée, oh toi la  sulfureuse

Qui dévale du fond d’âmes sans force en rébellion

De ce relent de souffre qu’attise une vie peureuse

Perdition sans espoir qui se lie sans information.

 

Crions ! Notre morosité du regret afin de ne plus revoir

Ruiner le  bénéfice  de nos aînés,  corps des  lassitudes

Que leurs  efforts  en redite ont mené au delà du  fé noir

Afin d’investir  l’avenir d’enfants lauréat de difficiles études

ðCF

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 22:53

 

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La rage de la terre propulse la rudesse de son venin

Lumières de crachats aux râles de poussières dansent  jeu

Qui serpentent de gaîté  sur les pentes couleur de feu

Et pleurent au passage de leur lenteur des éclats de chagrins

 

Frénésie du merveilleux tu masques le malheur

Dans ton feu d’artifice des plaisirs aux  retombées d’or

Et dans ta tromperie, la santé de notre conscience dort

Pour rêver à la ferveur de la puissance du bonheur

 

Dans l’immensité de l’enclos brûlent nos méfiances

Quand  village veillent  ces ailes, elles transportent l’inconscient

Qui plane avec facilité sur  un  air  jouant l’étonnement

De ses âmes qui s’égarent  dans leur inquiétude, ô volcan

 

Couleur de la mort le colosse,  serpent de la violence

Trace de sa véhémence  les limites du passé de la vie

Et la mort dresse la teinte des ténèbres,  squelettes de vomis

Qui prient vers les cieux l’infini pernicieux de leur patience

 

Et nos yeux en prière assistent au flot du pèlerinage

De ces lucioles qui dansent et  revêtent  leurs aubes d’or

Elles  transportent les lumières pour cacher  la mort

Du faste de la nature qui se pleure sur son héritage

 

Et la route se plie, se déplie au mors de sa puissance

Se fond dans la tristesse de son angoisse de ne plus être

La protégée  de l’homme  se dérobe, là  à la fenêtre

De ces  yeux,  dans l’épouvante d’un mur d’impuissance

 

L’église rythme la litanie quand se renouvelle la coulée

Son clocher s’élève aux cieux et  tend son carillon d’acier

Pour  diriger le monstre  de feu hors de son sentier

Qui s’écarte, ne laissant que ses cendres sur son goulet

 

Le serpent de malices  n’a aucune  peur de son délit

Des gendarmes il n’a que faire, brûle sans souci

La cordialité de la gendarmerie dont le toit a  frémi

Et éclate au léchage des flammes qui lui sourient

 

Quand la terre brise sa colère elle reprend  sa liberté

Et le serpent brûlant retourne dans la gueule de l’effronté

Les lumières d’or disparaissent de nos regards d’obsédé

Qui fixent de regret le ruban de lave sans vie, dans sa cordée

Le beau à disparu et laisse place à la noirceur de la vie

ðC

 

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Présentation

  • : Bouquet de poésies
  • : l'histoire d'une vie de poète au jour le jour, tout est instant de poésie, le passé de ma jeunesse en Lorraine , celui vécu pendant 30 ans vécu sur l'ile de la Réunion , mais plus encore la vie amoureuse c'est quoi? tout autant le ce qu'ont été, ce que sont, ce que seront mes pensées, mes joies, mes inquiétudes mes désirs ; le monde d'hier, le monde d'aujourd'hui , le monde de demain
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