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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 21:54

 

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Pourquoi me regarder ainsi

Je phrase votre envie

Pour éditer belle phrase à votre vue

Qui désire se déshabiller

Nue

Oui  elle veut être nue

Dépouillée, dégarnie, dévêtue

Elle l’humble, la simple

Sans habit d’apparat

Car c’est en tout point son embarras

Plus de point qui lui tienne d’embonpoint

Laissée seule

Dans  sa prison de points

Qui la coupe de tout autre

La précédente, la suivante

Oh les  pauvres

Nous n’avons jamais

De lien entre nous

Nous sommes des étrangères

Entre nous

Nous ne nous connaîtront jamais

Entre nous

Et nous vivons dans le même texte

Entre nous

Aussi vous qui  lisez ce  texte ci

Qui le caressez

Qui l’absorbez

Avez-vous besoin de voir ce point

Ne pourrait-on pas l’épiler

Un texte imberbe de point

Un point ce n’est pas joli

La pédicure enlève tous les points

Alors nue

Elle put mieux vous plaire

 

Vous vous exclamez

Que nenni !

Car c’est la première chose

Qu’ils osent me mettre

Pour me saper

Cravate de bourges

Pour que chacun s’exclame

A ma vue

Enlevez-moi cela

Je serai la  plus simple

Phrase de la rue

Et vous, savez-vous

Que mes oh, mes ah

Sont exclamations

Ah un point !

Les voir en ai-je besoin

Pour vous les dénoncer

On les voit à l’œil nu

Ou alors vous avez la berlue

Etes-vous pauvre à ce pont

Comme Lulu

 

Je m’interroge

Pourquoi mettre

A mon pied

Ce crochet mal en point

Pour vous mon pronom

Je le mets après le verbe

Que vous faut-il de plus

Je m’interroge

Vous n’avez pas trouvé la parade

Pour me supprimer

Avec votre crochet

Alors vous l’avez laissé

Là, déjà prêt

A m’habiller sans autre forme

Et me faire parader

Avant le jour où vous organiserez

Conservateur mon exécution

Merci mais je vous l’ai dit

Je veux être nue

Je vous interroge encore et encore

Avez-vous compris

Je veux être nue

Libérez-moi de ces impuretés

Mon strip-tease c’est ma revue

Aux folies de vos yeux

Qui dans leur passion suent

Sans effort

Pour que mon corps soit lu

Vous ne commettez pas de bévue

Alors encor, ôtez-moi ces verrues

¤

 

 

Là vous exagérez

M’en mettre trois

Simplement au fait

De ne savoir m’achever

Allons, allons vous voilà

Menteurs désagréables

Un point déjà vous attribut

L’image de l’orgueil

La dentelle en surplus

Je n’en peux plus

Faire croire la fin

Quand on ne la voit pas

Alors pardon

Quand comprendrez-vous

Que je veux être nue

Allez messieurs ne tournez pas

La tête  de coté

Ne laissez pas dire

Que vous devez encore

Réfléchir à quelle suite

Vous devrez m’achever

Je vois vos yeux briller

Du désir d’une phrase nue

Cela vous n’avez  jamais su

L’entreprendre et  ni même

Un jour vu

La prochaine fois n’hésitez pas

Un point c’est tout

Alors je vous le promets

Nue elle sera ma phrase des rues

Vos yeux feront l’effort

De la caresser avec attention

De la câliner à chaque coin

De sa rue pour y voir

Ses formes détendues

Vous faire découvrir le su

De sa cambrure, de sa longueur charnue

Chérissez là, palpez là

Jusqu‘au fond de sa vertu

En délaissant ce point têtu

O belle phrase vierge de point

Ta chasteté peut se promener

Dans la rue sans issue

Tu pourras t’échapper à l’insu

De tes détracteurs  imbus

Dans une   recomposition de sangsue

S’accrochant aux autres, libérées du confus

De leurs verrues

Et enfin nue

Il sera jour où je vous plu.

☼ƑƇ

 

 

 

 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 23:44

 

 

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Du fond obstrué de l’imposante  vallée

Tu t’élèves comme  un Dieu  adulable

Dans tes vapeurs d’encens exalté

Tu te dessines en blanc contours vénérable

 

Ballon dirigeable, Eole te conduit séduite

Vers de nouveaux horizons sans frontière

Où mes yeux te guettent  dans ta fuite

Chimère admirative de ta beauté  passagère

 

Je devine dans tes formes mystiques

Tes messages  pour ma vie de demain

Au visage troublant d’une ciselée d’aubain

J’accepte ton amitié vers laquelle tu me guides

Pour donner vie  à cet attachant  profil d’humain

 

Quelle peine apportes-tu quand de gris

Tu maquilles fâchée tes contours inachevés

Quand le vent, la pression  tissent ton hostilité

Tes pleurs refroidissent mon ardeur d’agir au délit

Et je me cache pour ne plus voir ton agressivité

 

Je voudrai avec toi naître de ces vastes mers

Qui perdent   leurs eaux pour donner la vie

Voilà ta mission mon petit nuage va et pluie

 Pour  semer servile sans prière sur nos  terres

De nouvelles énergies pour nous  assurer la survie

 

Voila que là bas, tu me quittes aux confins des airs

Ne t’inquiète pas je serai toujours à tes cotés

Quand demain ma tête sur ton coussin ouaté

Je me souviendrai de tes baisers fait à mes yeux clairs

Quand passait ta fierté  pour m’offrir le bon rêve aisé.

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 13:04

 

 

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Tic tac tic tac, ma précise horloge manque de tact
Depuis hier elle triche, son tac n’est plus exact
Elle oublie le temps, ces secondes précieuses
Qui me font perdre la tête, elle n’est plus sérieuse

Mon regard se presse sur le foncé de ses aiguilles
Et je ne traîne pas car l’heure présente  me resquille
Si vous étés en avance vous perdez des instants
En retard vous risquez de tout perdre; trop navrant

Et je rage de perdre ce bonheur que me vole le temps
Dernier  mot à mon ami, pour lui ce n’est pas le moment
Quel dommage, mon horloge on n’en parle jamais
Elle rythme nos retrouvailles  journalières à son intérêt

Quand elle tousse incommodé  j’en perds le moral
Et lui l’indifférent  me dit impassible de réparer le mal
Il ne la touchera pas, il a peur de vivifier  ma déprime
Et d’ôter à l’âme d’un carillon son grand besoin d’estime

Ma caresse sur sa pelisse boisée lui redonne la pratique
Et ma confiance revient quand apaisée j’entends son tic
Plus d’excuses à chercher, pour mes retards fréquents
Consolation  d’affect  pour une horloge au tic tac indécent.
☼ƑƇ

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 11:41

 

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Pas pressé du tout ; j’avais céder le pas
Dans la grande salle où ils se perdent
Assis je contemplais ;  tous les beaux pas
Accoquinés au sol comme des saperdes

Il y avait ces menus,  tout premiers pas
De ce bambin câlin, pantin se dodinant
Il s’arrachait de la main fière de son papa
Pour courir vers les  jolis compliments

Celui là est pressé, assuré  il s’envole
Il déchire l’espace qui frileux le  retient
Virevolte  pour caresser le  tendre sol
Bouscule  l’autre, marche sur le mien

Le sportif, dans son basket emmitouflé
De sa légèreté épouse le parfait carreau
Se glisse leste comme le serpent crochet
Prêt à bondir sur la ligne comme   héros

Tient ! En duo s’initient t‘ils  à se connaître !
Ils se caressent placides  la douce  pointe
Ils chantent  leur riche  bonheur de paraître
Quiets,  vivent l’amour jouant à  l’empreinte

Il est si féminin  celui là, exquis on l’aime
Il se tortille  dans son bel habit de parade
Pourrait-on croire! Il frime devant  l’arène
Non! Il est coquet pour partager une aubade

Quelle carapace! Quel ordre pour ce soldat!
Les œillets rangés deux à deux, nickelés
Vif, saccadé, sans  doute il marche  au pas
Il s’affaire aux  cent pas pour notre sûreté

En voilà un, qui a passé le temps de l’hier
Massif,  mais solide, il se traîne bien  faible
Mais il ne voudrait rater la belle vue d’Hyères
Qui se profile au fond des mille pas de la plèbe

Je vais reprendre mon pas,  aller vers là bas
Comme tous ces pas, pour nous rencontrer
Dans la marche perdue aux rayons des abats
Eternellement incognito au pas de ma  réalité.
Ce fut  hier menant  pas au carrefour de Rombas
☼ƑƇ

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 10:47

 

 

 

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Je te viens  dans l’espace d’un matin

Lune noire guide l’azimut de mon chemin

Que je t’approche aux doigts de ta magie

Je foulerai tes désirs au zodiaque du midi

Quand les pas de l’espéré de ma vie

Iront bon train  pour bâtir mon destin

 

Tu Prends force du taureau pour m’instruire 

Gaia m’indique la voix  pour construire

Sur sa terre le pont enjambant le néant

Pour préparer au labour des vents poussant

Les semailles qui lèveront  les moissons du temps

Conduisant ma vie sans jamais  la détruire

 

Je vais devoir  dans la constellation échanger

Pour asseoir ma vie en y formant une armée

Je ne puis compter mes pensées qu’Athéna

A entraîné au jeu de ma raison dans le dicta

D’une guerre des animosités,  elle  me causera

Ces accidents amicaux où je ne puis éviter de tuer

 

Sur les gémeaux j’ai traversé  toute la magie

Pour venir bercer  le lit d’Isis comme un messie

Qu’elle enfante du fond de mon esprit ma pensée

Et donne une descendance  à  mon objectivité

Pour que mon intelligence  soit prolixe de vérité

Alors s’ouvrira sur mes yeux un rai de paradis

☼ƑƇ

 

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 10:07

 

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Les cartes postales me mènent au voyage

Mes yeux, ces  voleurs de changements

Flânent dans les rues de mon  sentiment

A l’ombre de la dérobée  des sieurs visages

 

Un carillon d’église du temps jadis

Sonne sur mon esprit la volée de midi

Les cuisines des femmes de Picardie

Laissent échapper le fumet de leur paradis

 

Sous le pont de pierre construit sous l’ère

De ces  romains qui nous ont laissé la vertu

D’une clarté d’eau clapotant sur ses verrues

Le poète la griffonne, là dans le lit de ses vers

 

L’avenue que sillonne jusqu’aux horizons

Les arbres,  soldats défilant sur l’éternité

Sa grandeur égare mes yeux  dans la curiosité

Ils se vont cahin-caha comme des vagabonds

 

Les lames de la vague ne parlent plus au rivage

La chaleur du soleil dore la mendicité du sable

Que les coquillages accompagnent à leur table

Ils se tatouent sous nos  pieds qui les ombragent

 

La violence des ocres, babille sur les horizons

Le soleil  ne comprend et voudrait se coucher

Il ne retient l’or de sa flamme il s’enfonce sans crier

Et les fugitifs du temps, ruban d’ombres sont au salon

 

Les lumières de la nuit goutte à goutte défilent

Sur le front de la noirceur; élégance des brillants

Font-ils la ronde sur le pont d’un soupir du couchant

Quand elles veulent illuminer les amours dans la ville

 

Carte postale dans ma main  soudain  ton langage se tait

Je tourne ta page, elle me mène à la caverne de ta nuit

Les couleurs, les lumières, les beautés s’en sont reparties

Mes yeux se ferment sur le rêve d’un pas vers tes contrées

☼ƑƇ

 

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 12:37

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Pourquoi me regarder ainsi

Je phrase votre envie

Je vais  me déshabiller

Nue

Oui  je veux être nue

Dépouillée, dégarnie, dévêtue

Moi l’humble, la simple

Sans habit d’apparat

Car c’est en tout point mon embarras

Plus de point qui me tienne d’embonpoint

Laissée seule

Dans  ma prison de points

Qui me coupe de tout autre

La précédente, la suivante

Oh les  pauvres

Nous n’avons jamais

De lien entre nous

Nous sommes des étrangères

Entre nous

Nous ne nous connaîtront jamais

Entre nous

Et nous vivons dans le même texte

Entre nous

Aussi vous qui  lisez ce  texte ci

Qui le caressez

Qui l’absorbez

Qui le disséquez

Avez-vous besoin de voir ce point

Ne pourrait-on point l’épiler

Un texte imberbe de point

Un point ce n’est pas joli

Ma pédicure enlève tous les points

Alors nue

Je ne puis,  que mieux vous plaire

 

Vous vous exclamez

Que nenni !

Car c’est la première chose

Qu’ils osent me mettre

Pour me saper

Cravate de bourges

Pour que chacun s’exclame

A ma vue

Enlevez-moi cela!

Je serai la  plus simple

Phrase de la rue

Et vous, savez vous

Que mes oh, mes ah

Sont exclamations

Ah un point !

Le voir en ai-je besoin

Pour vous le dénoncer

On le voit à l’œil nu

Ou alors vous avez la berlue

Eté- vous pauvre à ce pont

Comme l’esprit de Lulu

 

Je m’interroge 

Pourquoi mettre ?

A mon pied

Ce crochet mal en point

Pour vous mon pronom

Je le mets après le verbe

Que vous faut-il de plus ?

Je m’interroge

Vous n’avez pas trouvé la parade

Pour me supprimer

Avec votre crochet

Alors vous l’avez laissé

Là, déjà prêt

A m’habiller sans autre forme

Et me faire parader

Jusqu’au  jour où vous organiserez

De lâcheté  mon exécution

Merci mais je vous l’ai dit

Je veux être nue

Je vous interroge encore et encore

N’avez-vous point  compris

Je veux être nue

Libérez-moi de ces impuretés

Mon strip-tease c’est ma revue

Aux folies de vos yeux 

Qui dans leur passion suent

Sans effort

Pour que mon corps soit lu

Vous ne commettez pas de bévue

Alors encor, ôtez-moi ces verrues

 

Là vous exagérez

M’en mettre trois

Simplement au fait

De ne savoir m’achever

Allons, allons vous voilà

Menteurs désagréables

Un point déjà m’attribut

L’image de l’orgueil

La dentelle en surplus

Je n’en peux plus

Faire croire la fin …

Quand on ne la voit pas

Alors pardon

Quand comprendrez-vous

Que je veux être nue

Allez messieurs ne tournez pas

La tête  de l’autre  coté

Ne laissez pas dire

Que vous devez encore

Réfléchir à quelle suite

Vous devrez m’achever

Où comment dire…

Je vois vos yeux briller

Du désir d’une phrase nue

Cela vous n’avez  jamais su

L’entreprendre et  ni même

Un jour vu

La prochaine fois n’hésitez pas

Un point c’est tout

Alors je vous le promets

Nue elle sera ma phrase des rues

Vos yeux feront l’effort

De la caresser avec attention

De la câliner à chaque coin

De sa rue pour y voir

Ses formes détendues

Vous faire découvrir le su

De sa cambrure, de sa longueur charnue

Chérissez là, palpez là

 Jusqu ‘au fond de sa vertu

 En délaissant ce point têtu

 

O belle phrase vierge de point

Ta chasteté peut se promener

Dans la rue sans issue

Tu pourras t’échapper à l’insu

De tes détracteurs  imbus

Dans une   recomposition de sangsue 

S’accrochant aux autres, libérées du confus

De leurs verrues.

Mais aux marches de ton palais

Certains, de point  n’ont jamais connus

Ils écrivent SMS dans la rue

A leurs petites ingénues

Pas de mots perdus

Pour l’amour en revue

O phrase te voila nue

Enfin,  te voilà nue

Heureuse à ma vue

N’ai crainte je ne suis Landru

Sauf s’il te plait pour tes verrues

Moi, le  pauvre têtu

Je veux que tu restes nue

Oh Salut ma  belle nue

Je me vais  mon portable SMS  en vue

 A ta fête dans les rues

☼ƑƇ

                                            

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 13:37

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Devant vos yeux qui s’émoustillent, se dandinent

Le cuir ourlé de cette nouvelle anthologie

De son enjôlement  lorgne l’intrépidité des esprits

Pour les émerveiller dans la douceur de ses lettrines

 

Vous voilà face  à la diligence de cette préface

Avertissement, avant-propos, introduction, avis

Préambule, prélude, prologue qui vous est servi

Belle entrée que ces habitudes d’instincts coriaces

 

Publicité d’une ambition  qui honore une pensée

L’habille de dentelles,  surpiqûres  de promesses

Celles que l’auteur tend à la grandeur de votre finesse

Votre état d’âme est  prêt à le comprendre, à l’admirer

 

Instants de rareté donc,  incrédule vous ne la lirez

Après la lecture d’un paragraphe de conclusion

Comment se peut t’on, d’une sagesse faire opposition

En prenant la queue du serpent pour sa tête, sans s’y piquer

 

Et encor pourriez-vous me dire en simplicité votre accord

Pour le fantasque de cette préface,  car quel intérêt  je tire

Dans l’or de ce temps  au   profit de vouloir tout lire

Un commencement après une  fin que j’eus lu d’abord

 

Je vois! Que ne vous voilà pas d’accord  sur cette diaclase

Alors je vais vous proposer, moi le prévoyant   de la mettre

Au stratège d’un milieu de ces pages, elles les  sérieuses

Car rien ne m’en  empêche, ni même leur norme qui jase

 

Ne trouvez vous pas que cela soit signe de l’inimaginable

En pleine lecture  soudain, le narrateur qui   vous vante

Ce que vos yeux ont mal lu, ces mots qui vous épouvantent

Ce singulier a le don de l’illogisme, Oh plaisir de l’inconvenable

 

Mais après tout,  à quoi sert ce prélude de préciosités

On peut se demander s’il est utile, vous qu’en pensez vous !

Le feuilletez vous ou le lisez vous comme des loups

Cherchant l’embonpoint d’une proie  pour votre voracité

 

Mais sachez qu’il voudrait d’un trait, fait  d’amitié

Vous donner en sagesse un avis tout en contradictions

Il  veut vous signifier l’agilité  de ces motifs d’ostentation

Qui vont encenser vos yeux d’un étonnement à ce fieffé

 

Vous allez comprendre le sceau de son caractère

Cette ironie, ce soucieux style cartésien ou olympien

Qui agace ce contenu qu’il rêve en  totalité pour  sien

Ces pages prises au piège, d’un vol en jachère

 

Mais cette préface à aucune autre personne ne laisse  conduire

Ce soin de consentir, le faire plaire à cette beauté de phrases

Dans la grandeur de son désir,  de vous faire sillonner en phase

La richesse d’un texte qu’elle eut en sa noblesse, honneur d’enrichir

☼ƑƇ

 

 

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 12:16

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Perdu au  fond d’un caniveau voleur

Je vis étincelant un gros lourdaud

Très certainement,  o pauvre couteau

Il avait lâché son bon  cran avant l’heure

 

Je me suis rêvé de sa vie jusqu’ici

Il affichait son acte de naissance

En deux lettres façonnées d’aisance

Le A devait être son prénom serti

 

Je me suis mis  à penser tout haut

Anatole mon  pas de tôle, ce n’est pas du toc

Après tout,  assez je m’en moque

Tous ces prénoms j’en prends un par défaut

 

J’ai trouvé  ce doit être Adam, à dents cassées

Regardez ! Il lui manque deux de ces lames

C’est triste de voir que l’on jette votre âme

Pour un simple petit ennui,  sans être usé

 

Prenons le B,  ce doit être là son nom

Je ne suis pas policier mais je vais enquêter

Ma pensée à un grand fichier  tout prêt

Au fond de sa mémoire  aux neurones capons

 

Bateau, non ce ne peut être un nom bateau

Bouleau, trop neuf pour être un travailleur

Baron, pourquoi serait t’il noble d’ailleurs

But, pourquoi pas un sportif musclé du fourreau

 

Bataille, je le savais c’est un  tueur

Il devait aimer le litron et son  bouchon

La lame du tire-bouchon à la queue poltron

Elle est tordue, elle n’a pas l’aspect du vengeur

 

Pauvre mignon  on n’avait pas d’attention pour lui

Le laisser seul à son jeune age à la belle étoile

L’autre avait partagé son déjeuner prés du poêle

Il lui a même  entre les lames,  laissé des restes de brie  

 

Par contre assez étonnant son cuir reluisait

Une vraie peau de biche effarée d’être là

A attendre que le chasseur imposteur la chassa

Heureuse fut t’elle que mon oeil  fut émerveillé

 

Je lui ai tendu un peu de ma chaleur, il faisait froid

Je l’ai senti  doux se blottir contre ma cuisse

Sa vie est tracée il participera à mon sage vice

Démonter et remonter mes miniatures à leur endroit

 

Je l'ai rebaptisé, désormais il porte sur son flanc

A comme amour et E comme éternel, il sera à ma vie

Je lui ai arraché sa lame tire bouchon synonyme de nervis

Ce n’est pas une contrainte  je ne bois ni rouge, ni blanc.

☼ƑƇ 

 

 

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 13:12

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Je lui ai passé mon pouce au cul

Epais comme celui de la fillette

Pour à votre délice en mignonnette

Vous en servir sa robe d’amour ténu

 

Elle était noble d’avoir vécue au château

Reine du terroir,  fruitée fille de Bacchus

Engrossée au lieu de son maître, bon rhésus

Qui  l’a revêtu  des parements de  son sceau

 

Devenue maîtresse de ma chaste cave

Elle y prenait assurée le plaisir doux

Pour  se préparer patiente à  mon goût

Quand au régal  ma lèvre la biserait volage

 

Elle  avait usé tendrement de mes caresses

Elle reconnaissait toute heureuse  ma main

Quand à ma passion je lui offrais  au  matin

La trace quiète de tous mes jours de tendresse

 

Elle saurait au temps des bacchanales verser

Les arômes des parfums de sa vieillesse

Lui prodiguant chaleureux tant d’hardiesse

Pour étonner mon palet   de son millésimé

 

Quand  à l’instant je viendrai la chambrer

Avant de la déshabiller de son bouchon

Une dernière fois je la câlinerai polisson

Petit baiser pour lui montrer l’amour vrai

 

Et son corps laissera couler au clapotis

Le filet de son sang d’un   rouge-baiser

Que mes lèvres lui voleront possédées

Par la délicatesse de sa  palpation bénie

 

Et le calice de mon plaisir chantera

Ce glou-glou qui vous dit la sublimation

D’un instant merveilleux de la  satisfaction

Qui là vous entraîne à l’ivresse d’une saga

 

O je savais que de ce vignoble la grappe

Bien pressée, vinifiée  remplirai ton sein

De ce nectar que mon palet attendait serein

Pour ce bonheur éphémère qui me drape

 

Dommage  il y a les demains, pauvre bouteille

Ton cadavre souillera le décor de ma poubelle

Mes yeux n’auront plus la concupiscence naturelle

Pour te reprendre sur mes lèvres d’infidèle.

 ☼ƑƇ

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Présentation

  • : Bouquet de poésies
  • : l'histoire d'une vie de poète au jour le jour, tout est instant de poésie, le passé de ma jeunesse en Lorraine , celui vécu pendant 30 ans vécu sur l'ile de la Réunion , mais plus encore la vie amoureuse c'est quoi? tout autant le ce qu'ont été, ce que sont, ce que seront mes pensées, mes joies, mes inquiétudes mes désirs ; le monde d'hier, le monde d'aujourd'hui , le monde de demain
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