Bouquet de poésies

Troubadour en ces temps modernes

J’ai construit l’édifice de  ma vie

Sur le roc de ma  sensibilité

Pierre à pierre de mes vers

Un à un assemblé poème

D’une façade aux volets ouverts

Sur la beauté d’un décor

Où l’on trouve ciselé joyaux

D’une œuvre  à visiter

Hier quand j’eus décidé

De gravir les montagnes

Je ne pensais pas pouvoir

Escalader  altitudes si hautes

Avant  ce  premier mille

De  poèmes ardus, parcourus

J’ai eu à souffrir hagard

Le souffle coupé

Du manque atroce

D’une inspiration résignée

Qui ne voulait m’aider

Mais courage m’y a transporté

Dans la rage de l’amour

De ses mots si légers

Quand Ils vous font atteindre

Ces hautes montagnes

Qui vous enivrent

Comme passion violente

J’ai continué mon voyage

Où me mène la poésie

Sur les  petits sentiers

Je cueille mes vers

Pour sculpter ma pensée

Sur le socle  altier

De ma grande bonté

Je grimpe, je grimpe

Jamais fatigue  d’idées

Pour apercevoir

Sommet d’un nouveau défi

En cette heure nouvelle

Où la fête de l’esprit

Se charge d’être complice

Là ma main  regarde

Ce nouveau haut sommet

Que je viens d’atteindre

Au grès de ces sages  jours

Qui défilaient au loin

Au temps de ma douce vie

J’ai  parcouru cette nouvelle étape

Dans l’émotion pour la  franchir

D’une suite de trente années

Où j’ai veillé tous ces mots

Qui gigotaient dans mon esprit

Prêts à s’allier à ce pacte

Du deux millième poème

Alors je remercie ma vie

De ce cadeau magistral

Qui honore ma pensée

Pour l’éternité

Comme celle qui vous tend

Chaque jour que nature ouvre

Un éclat de ce bouquet

De tous ces poèmes

Que je vous dédie

Pour vous offrir

Une des semences

De mon bonheur

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Poètes de l’amitié, l’esprit serein 

A l’abri de tout regard  incertain

Soucieux de votre tâche, voici ces ravis

Surexcités de votre trop grand souci

Impatients de capter tous vos poèmes aisés

Opulents par leur masse et leur grande voracité

N’attestent  t‘ils  pas sur  leur site  leur  férocité

Entendez  de ces poètes la voix de leur purisme

Travaillant au  plaisir  de vous satisfaire  altruiste

Passionnés mythiques des mots et d’écriture poétique

Obtenez ravis sur ce  site  le sens de la  pure éthique

Ensemble nous atteindrons les sommets de la satisfaction

Se savoir  comblé par ceux  qui vous  ont  lu d’émotion

Inquiets  de l’impression rendue par vos sages  écrits

Entrez, cliquez, vous êtes au salon de l'authentiques ami

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Seule dans mon paradis je m’affole

Qu’ont ils fait je deviens névrosée

Plus de poèmes à lire dont je raffole

Faudra t’il qu’ailleurs je m’envole

Abeille des bonnes journées je butine

Sur tous les sites qui m’enrichissent

Ils m’assurent d’avoir une bonne mine

Et ne pas avoir  une âme en ruine

Quand le matin se lève je m’élève

A la pensée des poètes de chimères

Qui surgissent du noir  de la trêve

Quand doutes devient inspiration d’Eve

Je parcours leurs écrits dans la pure  joie

Je m’évade aux campagnes de leur vastes avis

De décrire la poésie du beau  à chaque fois

Et je grimpe aux rimes de ces  belles parois

Les sons des riches  rimes coulent limpides

Sur mon esprit  vacant à trop  d’inconstant

Il s’associe   au bonheur  de ce rapide

Douceur de mon âme au fond de l'intrépide

Il est l’heure de substituer l’artificiel au beau

Mais je vous rejoindrai poètes  dès les matins

Pour jouer avec vous au jeu de vos  mots

Je tenterai de faire comme vous dans l’à propos…

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Je ne sais  au plus profond  qui vous êtes

Mais je n’oublie pas  ce que vous dites

L’écriture poétique que l’on édite

Se destine à ceux  dont l’esprit s’y toilette

J’accepte que mes vers  ne vous plaisent

Je les offre  dans humilité de mes sens

Je les pense  sentiments  que je dépense

Aussi aurai-je  aimé arguments qui ne me lèsent

Écrire est une chose, la vie en est une  autre

Ne vous fier pas à l’habit de nos écrits

Riches ils s’éditent,  pauvres sont-ils en nos  soucis

 Quand pauvres ils se dictent  richesse  pour les autres

Des remarques pour que progresse  l’écrivain

Qu’elles  soient sagesse dans votre ivresse

Car  la critique malhabile  détruit  la richesse

De ceux dont  la générosité et de donner  leur levain

Je ne suis pas pédant mais je rends ce don

Que mon humanité m’a donne pour le déverser

Je serai avare et orgueilleux de ne pas le déposer

Je vous souhaite d’être heureux  en lisant ce bon ton

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Oh poète, ouvre tes yeux mi-clos

Là bas au fond de la vallée des pensées

Les fleurs éclosent de tes pétales de mots

S’offrent aux âmes  des amours nouveaux

Oh poète ne pense plus,  pose tes vers

Pluies D’allégresse semant ta prolifique terre

Couvre de ta bonté ces cœurs les plus pervers

Ils jouiront de ta mansuétude avant l’enfer

Oh poète reste pour l’éternité à nos cotés

Pour nous donner toutes les primeurs de tes sonnets

Qu’ils chantent dans nos cœurs à jamais partagés

Oh poète non ne part pas, il n’est jamais le temps

Tu resteras prophète de nos passions  romanesques

Nos âmes souhaitent te construire un temple permanent

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