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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 17:50

 

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Toi la gracieuse  qui est tu  poésie ?

Charpente développée  de ma  gaie pensée

Voilà agiles,   mes bons desseins  définis

Pour en ma  liberté te  structurer  aisée

 

Tes strophes liantes,  contention  de ma rime

Soutiennent la flamme  de  mes sensitifs vers

Que  j’assemble un à un  à ta haute  cime

Libre ou en quatrain sans l’ombre d’un  devers

 

Je respecte  règle de bonne écriture

Meilleure  plume pour ton mirifique toit

Aux volutes sensibles du e muet roi

 

Le montage précis  se traduit sous la  forme

De  prolifiques  parallélismes phoniques

Pour t’orner noble  d’une frise poétique

☼₣€

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 14:29

 

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J’aimerai émouvoir,  chacun  de ma pensée

Saisir  sans démentir,  mes mots au tout sincères

Lire un délire,  sans fin,  traces austères

Criblées du galant  noir,  l’âme toujours troublée

 

Ne vous éprenez pas,  rage n’est pas adage

Calme débonnaire, ma paix sort de son lit

De son bel intérieur, son dit   n’admet  délit

Il offre l’essentiel ;  la joie coule  au rivage

 

Mon  ciel éternel,  lueur d’âmes  liées

Aux  couleurs diffuses, qui d’un beau s’amusent

Ne sera à  jamais,  larron  de tout excès

 

Alors venez,  courez,  mes mots  sains ne sont ruse

Symboles les voilà,  humeur de vérité

Leur devoir qu’ils n’usent, l’esprit  des  joies infuses

☼ƑƇ

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 13:16

 

 

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Je me promène guilleret sur le net

Les sabots avides de mon esprit

Y cherchent un sens à mon  salut

En des mots transpirant l’inédit

Mais ils cheminent en transport inepte

 

On pose ses valises, ses bagages

On les croit toujours être  trésors

D’une mémoire distribuant l’ordinaire

Dans des formes venus de tout bord

Dans des fonds que l’on pense être ravage

 

Au fil d’une route,  des paysages monotones

Là vous endorment,  il vous faut réveiller

Cette  pensée qui voudrait l’inattendu

Vous faire profiter de toutes les beautés

Qui pourraient fleurir sans devoir faire aumône

 

En chemin on s’arrête chez l’autochtone

Dans la grand’ rue des poètes du forum

On parle, on se raconte, on boit le ver

Pauvre boisson, riche boisson le summum

Quand vous repartez ivre de la mal donne

 

Celle qu’ils appellent  vos commentaires

Vous êtes tributaire  souvent de mauvaise foi

A chaque adresse de vous brosser le pied

Pour ne pas salir un tapis  plein de poix

Qui vous encolle vous la verrue sanguinaire

 

Oui car comment agir  pour toujours plaire

Vous ne devez déranger  le gentil monstre

Qui se cache derrière les volets de l’orgueil

Qui voudrait que cadeau doré on lui montre

Pouvant le persuader que meilleur n’est plus à faire

 

Quand votre désir et de lui dire sans médire

Que le fond de son vers est identique au votre

Il n’aime pas que vous eûtes à penser comme lui

L’intéresse la beauté des courbes du  vers autre

Pack de quatre, cinq, six strophes serties de ses saphirs

 

Soyez en certain il le croit, alors je vous prie

Soyez sérieux dites le lui, regardez il sourit

Comprendra-t-il un jour que nous sommes soumis

Et  qu’il n’aura pour crédit  que la somme de l’ironie

Quand la juste valeur de son écrit sera ignominie

 

Quand la police au carrefour des mots me questionne

Je ne suis voleur d’œuvres  bien  trop mal agencée

Mais j’ai le soin de les regarder au fond de mon humilité

Pour les commentés  avec subtilité pour ne pas fâcher

Et qu’au  au coin de la rue toujours mon plaisir je  chantonne

 

J’ai en tout temps avec moi mon gilet  fluorescent d’affection

Quand une panne survient je prête mon triangle  de sincérité

Je le déploie toujours  sans penser à a panne qui m’ennuie

Cela  n’est grave mon esprit trouve toujours a se dépanner

Une tournure, une phrase, un mot juste sera  sa sublimation

☼ƑƇ

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 09:43

 

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Je me suis essuyé sur le tapis

Des mois dépoussiérant  ma vie

Ruines du passé de mon esprit

Installé devant la porte d’une mémoire

Pour attendre que s’ouvre son grimoire

 

Au salon de ma maison

Tout mon fond sentait le bon

Le bon ton sous mes talons

Mentalité pour toujours étonner

L’invité  qui là, voulait se reposer

 

La musique chantait bucolique

L’authentique des vers romantiques

Lunatique  non,  passion fantastique

Les vers on les buvait circonspect

Dans l’alcool fin  du bon respect

 

On s’invitait à rester là le soir

Les yeux couchés sur le grand noir

Quand les fantômes laissent voir

Les squelettes de ces cadavres

Vos mots perdus dans leur fond d’havre

 

Des flammes de bougeoirs; les rêves

Scintillent  sur les âmes qui s’élèvent

Des campagnes d’écriture  trop brèves

Au matin on se lève amoureux de la nuit

Pour garder  le mot dévoué qui vous fuit

 

On déjeune  de ces flocons de poésie

Votre esprit malin  au matin n’est rassis

Dans son bol de mots une touche d’envie

Se nourrir des rêveries pour  partir de bon pied

Vers les sonnets d’une pensée  qui vous sied

 

On refait son lit, le recouvre de ses quatrains

Dans la chambre soucieuse de vos refrains

Quand vous rangez vos secrets pour le  demain

Ceux d’une raison  détachée de sa malédiction

Pour  secouer l’émotion de sa liturgique tradition

 

Au pied de porte d’une rime, dernier regard

Vers ce qui déjà,   est un passé hagard

Qui vous  laisse là, départ  vers un quai de gare

Celui de  votre avenir, sera-t-il bon devenir

Pour ré-ouvrir sans peine  le grimoire  de votre désir

☼₣€

 

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 11:09

 

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Je voulais tout  donner, leur donner

Ils n’ont rien pris qui ne soit pris discret

Ce ne fut petit  prix à ’être   mal  pris

Non rien qu’un don d’un nom sans crédit

 

Ce n’était que flot entouré d’un joli flot

Ces mots mis bout à bout, mot à mot

Et je maudis mes maux  ce n’est risberme

Quand floconne la vie, florilèges sans derme

 

Pas de  caresses pour sortir de la paresse

Les mots s’affaissent retournés sur les fesses

Que cessent en tout pont vos faux serments

Partager l’ivresse quand debout ils sortent sainement

 

Ils restent là assis sur leur embuche

Rats ils se vont là,  piégé comme baudruche

Dans un grenier d’esprit veillant l’entrechat

D’un style d’apparat  coincé dans un chas

 

Ils vous rongent l’esprit, se longent

Sur votre mémoire et vos doigts les allongent

Il n’est jamais tard  pour finir  l’œuvre d’art

Mise à part elle attend le fard sans cafard

 

Par deçà une mémoire s’esclaffe  sa  gaffe

Ne pas donner vie à ces mots qui piaffent

L’Impatience d’être bu, est-ce malchance

Que cette intolérance de n’être bonne espérance

 

Un pas deux pas puis le mot se va, rêva

Etre là, aura de la beauté des bons hourras

On l’adule, on le véhicule, vous stimule

Il ne se dissimule,  sort  majestueux du vestibule

 

Par votre fenêtre il est heureux de naître

Paraître rassuré  hors de son mal être

Il se découvre devant votre joie qui le couvre

Trésor que l’on entrouvre, oh coup de foudre

 

Mais ici il est malade, se noie dans  la panade

Il n’est charade mais voudrait battre chamade

Pour sortir de la lie de son lit oh chienlit

On te lit, te vit, qu’est-ce ! On te détruit

 

Ton linceul un grimoire où tu est bien seul

Un glaïeul hagard  t’attend sous un tilleul

Je voulais te donner, mais  ne soyez étonné

On se doit de l’enterrer pour reposer  oublié

 

Au cimetière ce n’est jamais  l’enfer

Sa mise en bière ne fut un calvaire

Ici git merveilleux il est  au passé de l’oubli

Enveloppé dans le flot du mot dit maudit

☼₣€

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 13:49

 

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Ils écrivent pour tout vous dire

Souvent ils n’ont pas le rire

Ils ne voudraient médire

Mais que voulez vous qu’ils fassent

Quand le mal se prélassent

Dans la fange des beaux sires

 

A quoi leur sert de vous dire

Leur plume rigoureuse  est délire

Quand ils défendent les martyrs

Mais leurs mots restent inefficaces

Le plus souvent  muet à la face

Du monde adulant les vampires

 

Que leur faut-il écrire pour vous servir

Servir La cause des appauvris à secourir

Quand leur conscience angoissée vire

Dans le criant  pessimisme  des  révoltés

Pour cracher sévère sur la vie démoralisée

Cet égoïsme s’avilissant  pour les proscrire

 

Pourquoi écrire quand leurs mots font fuir

La sagesse qui effraie,   mieux vaut mentir

Pour qu’ils n’eussent insultés   à souffrir

Des calambours de l’abusive  indifférence

Celle qui vous lie avec grande méfiance

Pour ne pas avoir à jamais se repentir

 

Mais voilà ils écrivent pour ne pas  subir

Ne pas avoir à porter tous ces menhirs

Taillé dans ces esprits narquois  à maudire

Quand leurs quolibets de la pire  violence

Les  obligent à  faire grande pénitence

En  mille, mille écrits pour devoir s’affranchir

 

Poète pour écrire, écrire et encor plus écrire

Résistance déposée pour pouvoir rebâtir

Le sain d’une nature fragile, spoliée à mourir

Oh monde laisse toi simplement préserver

Dans le sérieux de tous leurs bons parlés

Il en va des demain de ton originel  avenir

☼ƑƇ

 

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 20:54

 

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Venez ! Venez je vais au marché

Y acheter un brin de volonté

Ma cuisine est celle de la sincérité

Mis au feu à l’heure de l’amabilité

 

Ne me   pressez surtout point

Je vous le dis  pour mon bon soin

Je ne me sers des fumées de bon joint

Pour cuisiner dans mon solitaire coin

 

Vous y trouverez des légumes de bons mots

Menu endimanché Henry quatre, Vers au pot

Bouquets pensés, de quatrains toujours beaux

Couchés sur un sonnet présenté sans mal  maux

 

Et le dessert me dites-vous, oh oui !

Rien ne serait parfait pour votre ouïe

Qu’une salade embrasée de rimes dont on jouit

Quand le palais de votre esprit, crie Oh oui !

 

Je vous parle de ma cuisine et j’en oublie

La place du marché, que de monde pardi

Mais trop pressé, d’échange on ne vit

Pourquoi rester seul dans le taudis de son esprit

 

D’indigestion non, alors Je vois !  Amnésique

Il a peur de bouffer le cochon, peur de l’authentique

Un rôti de vérités, trop saignant a son apathique

Santé intellectuelle, souffrant d’emblématique

 

C’est vrai je ne brille d’étoiles, quatre, non zéro

Petit cuisinier sans brigade  friquée au  labo

Quelques poêles d’encyclopédie pour travaux

Simple cuisine d’artisan poète, Rien ne me fait défaut

 

Si ! Ma cuisine je la garde au chaud  quand l’hiver

Je ne puis sortir quelques phrases de l’enfer

Et qu’un démon  efface  effronté de bons vers

Du fond   de  ma mémoire qui rêve à l’envers

☼ƑƇ

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 22:06

 

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Pèlerin des mots

J’ai pris de sitôt

Le chemin des sommets

Ceux de l’amitié par défaut

Beau mais que c’est beau

 

Regard sur les cœurs

C’est de la douceur

Que mes yeux sanglotent

Larmes des  saveurs

Elles Jonchent le bonheur

 

Câlins sur les sentiments

Mon esprit se reprend

Mon bon sourire vous souhaite

Encor et encor aimant

L’innocence de l’enfant

 

Je traverse les esprits

Leurs prête mon  lit

Celui qui  sage  égaye

Ma pensée, tiens ! Elle revit

De leurs  lectures attendries

 

Je ne compte plus les pas

Je m’en fous de mon toit

Le bonheur est prés de mon ici

Ceci est mon juste choix

Gardez-le, je vous le dois

 

Venez! Venez n’ayez honte

Tenez là, il faut que se fonde

Les vers de mon petit univers

Laissez là votre trouble sonde

Mes mots ne sont immondes

 

J’ai sauté la grande barrière

Pour trouver votre lumière

Sans avoir à faire confiteor

A ces gredins de  Lucifer

L’Amitié m’offre  bannière

 

Ma route se fane de fanal

Eclaire mon esprit de vassal

Devant vous il se courbe affable

Pour courir à l’échange convivial

Quand la bonté est viscérale

☼₣€

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 17:27

 

 

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Je me suis attardé sur leurs mots

Ils me  racontaient un amour disparu

Je l’ai transposé sur mon esprit nouveau

Pour comprendre sage  son méli-mélo

 

Je leur ai conté que l’amour c’est la vie

Construit fidèle  sur une routine  légitime

C’est un début, c’est une fin,  beau défi

Il suffit d’aimer la vie pour trouver son sublime

 

Qu’est-ce  le sublime ?  Un moment passionnant

Dont l’on cueille ivre   les saveurs passantes

Pour cela il faut se trouver sur le  bon chemin

Ne le cherchez point,  veillez votre  chaque matin

 

Au matin de votre gaîté, de votre puissant bonheur

D’être là, être celui qui  connaît la chanson des pleurs

Soyez très présent au jour sain, l’instant vous proposera

Une beauté qui bientôt dans votre ciel vous troublera

 

Il sera généreux et heureux de  vous prendre la main

De vous conduire  aisé  aux premiers rayons sereins

Où l’amour se construit passionné sans déposer truelle

Quand on entend l’appel  des si doux décibels de la belle

 

On ne l’attendait pas en ce jour, comment est-elle là ?

C’est vrai Je ne la cherchais, c’est toujours comme  çà

Pourtant chaque  matin  je me regarde dans ce miroir

Je ne suis pas plus beau que cette photo dans le tiroir

 

Je vais crier mon bonheur en  levant   un  vers

Il sera le plus joli, car ce  ne  sera  pas un revers

J’avais un amour de  rechange, ô toi la belle poésie

Là,  présente à mes cotés tu m’aimes sans fantaisie

 

J’oubliai l’essentiel de la vie, tous ces amis  poètes

Ces attentionnés de l’amour, il me sorte de cette quête

De mon imbécillité de tout lâcher, bien   trop  sèchement

Je reprends  donc ma plume et je vous aime tendrement.

☼₣€

 

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 11:14

 

 

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Ils se vont, ils se vont

Ils dansent tous sur le pont

Qui traverse sans pardon

La vallée des moribonds

Ils ne sont plus là,  Toinette et Léon

 

J’ai rangé ma mémoire

Au fond de mon placard

J’attends de traverser ce couloir

Qui ouvre votre histoire

Elle  se cache dans mon  grimoire

Là où  mes mots sans gloire

Se repose dans le noir

 

Ils se tachent de poussière

Se salissent  de la matière

De votre indifférence d’hier

Quand le poète a poli la pierre

Trésor de son mystère

Dont il ne fit prière

Pour vous la partager sincère

 

Les feuilles que le temps teint

Jaune des illusions d’une main

Qui a correspondu avec entrain

Au secret d’une âme dans son jardin

Pleure une encre sur son dernier matin

S’effacent ses pétales d’airain

Se meurt son destin

Et les feuilles comme un chacun

Enterre leur défunt

Ne revenez plus demain

L’oubli n’a pasde parrain

 

Il est trop tard, plus de stèle

La pauvresse de sa vie s’attelle

Dans la poussière qui se rebelle

Ses mots, ses mots dit t’elle

Vous pouviez enjamber la passerelle

Pour les rejoindre  sur l’autel

Où le sacrifice se fait sans compte d’agnel

Quand le poète se dévoile au rituel

De votre lecture d’un inconnu du ciel

Voyageant sans passeport des officiels

Sur les plaines du temps éternel.

☼ƑƇ

 

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Présentation

  • : Bouquet de poésies
  • : l'histoire d'une vie de poète au jour le jour, tout est instant de poésie, le passé de ma jeunesse en Lorraine , celui vécu pendant 30 ans vécu sur l'ile de la Réunion , mais plus encore la vie amoureuse c'est quoi? tout autant le ce qu'ont été, ce que sont, ce que seront mes pensées, mes joies, mes inquiétudes mes désirs ; le monde d'hier, le monde d'aujourd'hui , le monde de demain
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