Je me promène guilleret sur le net
Les sabots avides de mon esprit
Y cherchent un sens à mon salut
En des mots transpirant l’inédit
Mais ils cheminent en transport inepte
On pose ses valises, ses bagages
On les croit toujours être trésors
D’une mémoire distribuant l’ordinaire
Dans des formes venus de tout bord
Dans des fonds que l’on pense être ravage
Au fil d’une route, des paysages monotones
Là vous endorment, il vous faut réveiller
Cette pensée qui voudrait l’inattendu
Vous faire profiter de toutes les beautés
Qui pourraient fleurir sans devoir faire aumône
En chemin on s’arrête chez l’autochtone
Dans la grand’ rue des poètes du forum
On parle, on se raconte, on boit le ver
Pauvre boisson, riche boisson le summum
Quand vous repartez ivre de la mal donne
Celle qu’ils appellent vos commentaires
Vous êtes tributaire souvent de mauvaise foi
A chaque adresse de vous brosser le pied
Pour ne pas salir un tapis plein de poix
Qui vous encolle vous la verrue sanguinaire
Oui car comment agir pour toujours plaire
Vous ne devez déranger le gentil monstre
Qui se cache derrière les volets de l’orgueil
Qui voudrait que cadeau doré on lui montre
Pouvant le persuader que meilleur n’est plus à faire
Quand votre désir et de lui dire sans médire
Que le fond de son vers est identique au votre
Il n’aime pas que vous eûtes à penser comme lui
L’intéresse la beauté des courbes du vers autre
Pack de quatre, cinq, six strophes serties de ses saphirs
Soyez en certain il le croit, alors je vous prie
Soyez sérieux dites le lui, regardez il sourit
Comprendra-t-il un jour que nous sommes soumis
Et qu’il n’aura pour crédit que la somme de l’ironie
Quand la juste valeur de son écrit sera ignominie
Quand la police au carrefour des mots me questionne
Je ne suis voleur d’œuvres bien trop mal agencée
Mais j’ai le soin de les regarder au fond de mon humilité
Pour les commentés avec subtilité pour ne pas fâcher
Et qu’au au coin de la rue toujours mon plaisir je chantonne
J’ai en tout temps avec moi mon gilet fluorescent d’affection
Quand une panne survient je prête mon triangle de sincérité
Je le déploie toujours sans penser à a panne qui m’ennuie
Cela n’est grave mon esprit trouve toujours a se dépanner
Une tournure, une phrase, un mot juste sera sa sublimation
☼ƑƇ