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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 15:47

 

 

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Il fut un matin, j’humais un très bon café

Mon passe café tomba sur le canapé

Je ne m’imaginais pas devoir  ramasser

Un bonheur  traînant sur  mon vil  passé

 

J’ai lu dans le marc de café un message

Et mes yeux  curieux  ont  tiré un présage

Un cœur auréole formait une belle image

Pressentiment d’un amour sans naufrage

 

Mon esprit attentif entrepris une saine fouille

Vers de nouveaux  trésors démunis de rouille

Anneau d’or  qui vous soustrait de  la trouille

De périr solitaire à jamais,  extrait de la houille

 

L’anneau et le  cœur m’ont remis dans l’espoir

De découvrir pour l’avenir enfin le bon moratoire

Pour un futur amour qui ne serait pas  dérisoire

Mais comblerait mes vœux pieux d’être exécutoire

 

J’ai prévenu le marc, suffit balivernes  j’en ai  marre

De rester naïf devant la  promesse de ces  ignares

Ils manègent la  douleur de mon cœur qui dare-dare

Fond de larmes trop brûlantes pour un amour phare

 

Ne me ment pas joli marc, dis moi toute  cette vérité

Mon avenir calme est il celui des amours comblés ?

Ceux qui vous donnent la force  des sens endiablés

Où la folie du  raisonnable est de vouloir vous aimer

 

Je suis prêt je donne mon cœur, qu’on me le prenne

Il saigne de bleus effluents pour des pensées de reine

Elles empilent sur mon esprit toutes ces  mirifiques scènes

Celles où les corps se mélangent et sage s’enchaînent.

☼ƑƇ

 

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 14:21

 

 

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Je marchais preste sur ton corps de marbre

Cette  grande banquise de ton  doux silence

Elle était aussi  pure qu’un  coup de sabre

Qui vous tranche la gorge de la repentance

 

Mon cauchemar perdurait, noirci d’un  ton vif

Sur mon sommeil  rétif,  rêveries envahissante

Qui me gardait  aux fonds  des enfers  actifs

Pour me jeter aux hautes  flammes criantes

 

Tu étais toujours là reflet  des beaux  jours

Lumineuses vertu, encens de mes caprices

Je me taisais  pour ce mal inconnu de l’amour

De ce tout  dernier  mot qui sentait les sévices

 

Nous étions tous les deux sur la plaine du duel

Le dos tourné  pour ne plus voir nos douleurs

Nos pas se dérobaient  sous un grand tunnel

Où le noir cernait les  pensées  de nos cœurs

 

L’aimant de notre amour débusqué se chargeait

De la folle attirance de nos corps qui se défilaient

De ce plus, de ce moins nous attendions le neutre

Celui qui rejette les viles raisons,  nues en leur feutre

 

Oh miracle le film décroche, voilà l’heure  d’entracte

Soudain je me réveille, dans mon rêve il se fait  jour

Mon aimée près de moi,  je veux que sage elle contracte

Un pacte de bonne harmonie,  affilié à mon  séjour

 

Mon amour que m’a tu dis  de si banal hier en riant

Tes mots  n’avaient pas les saveurs d’un  bonheur

Ils avaient le goût imposant des rêches  épices de l’orient

J’en ai gardé à ma nuit étoilée la teneur, celle de la peur

 

Elle s’est retournée contre moi, lisse peau de  caméléon

Qui s’accroche à la branche ténue et change de couleur

Mais mon amour laisse là  ces fuyants  mots de fréon

Ceux  qui te glacent, allez   rendors toi sur nos  bonheurs.

☼₣€

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 10:50

 

 

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Encor un matin, sans hier beau  à voir

Je me suis réveillé dans le fait noir

Le voile de ma nuit grand espiègle

Me disait mon destin dans la règle

 

Curieux je levais les barrières

Qui dissimulaient d‘étranges lumières

Elles brillaient d’un obscur vilain

De celles qui vous, couvrent de l’incertain

 

J’ai traversé les mers calmes

Assis sur les vagues de flammes

Je tanguais sur un monde inconnu

Mon bien-être,  n’était pas superflu

 

J’ai soulevé de vastes montagnes

Pour les déposer avec ma belle hargne

Au pied d’amant  tout admiratif

Ô puissance, courage  affectif

 

J’ai embrassé par milliers des feux

Comme on chante des prières aux  dieux

Sans se consumer,  ceux ci brimbalent

En  valeurs d’or, leurs bises cordiales

 

J’ai ramassé des myriades de fleurs

Elles embaumaient le ciel de mes pleurs

Ceux de mes bonheurs  à nouveau réalistes

Qui parcourent mes soirées d’aliéniste

 

J’ai entendu l’aubade de la princière fiesta

Elle déambulait sur des notes de samba

Sur le plancher de nos corps qui ressassent

En duo leurs  déhanchés,  on  se surpasse

 

Oh Malheur, je me suis réveillé ce matin

Il fallait maintenant que je me prenne en main

Mon esprit  ressaisi,  gardent tes habitudes

A  t’il dit à mon conscient, solitude est belle attitude

☼₣€

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 09:51

 

 

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Je me ferai violence

Pour vivre pénitent

De ces temps nouveaux

Croisade sur  l’anneau

De ma vie d’insolence

 

Je me cognerais au front

De tous ces mots poltrons

Ils résonnent de la  peur

D’obséder  les torpeurs

De ces êtres trop fripons

 

Je porterai un vilain totem

Celui des  sorciers à thème

Qui jette leur triste dévolu

Sur les âmes  bien malotrues

Dont la faconde  restera vaine

 

Dans la tempête des vers

Je cracherai des feux d’enfer

Pour raconter mes méfaits

En signant un pacte rêvé

Avec le grand maître Lucifer

 

Je jetterai sur le monde

De vilains sorts immondes

Pour entacher les  insolents

Du malheur fait aux manants

Pour les délivrer des viles frondes

 

Je verserai sur mon corps

Les eaux des soleils  d’or

Pour enivrer les bonnes terres

De la fraîcheur  de nos mères

Pour enfanter des esprits forts

 

Ne craignez point vous les doux

Je ne suis pas un tueur fou

Je brise les mensonges  déments

De nos riches qui d’un  ton fervent

Clament le bien en posant là le pou.

 

Alors, alors, j’irai,  j’irai de partout

A la  rencontrent de tous ces loups

Je leurs  montrerai mes  crocs de fou

Pour qu’ils me prient  tous  à genoux

De les laisser vivre tel nous, sans-le-sou

☼ƑƇ

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 17:57

 

 

 

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D’un matin, au bout du chemin

J’ai regardé la mort des fins

Elle était ni proche

Elle était  ni moche

Mais a pris mon âme en tutelle

 

Je pensais la connaître

Elle était mystère à ma fenêtre

Elle était une manière

Je voulais la prendre entière

Comme être  est de naitre

 

Pour se bien m’accueillir

J’ai pensé à cette vie de martyr

Elle était dure à construire

Elle était difficile à mûrir

Révolté j’ai volé sa finesse

 

C’était une triste affaire

J’ai voulu m’en défaire

Elle cognait à ma porte

Elle faisait tout en sorte

Pour me dire tout l’amère

 

De cette mort alaire j’y pense

Je ne vis plus dans sa peur dense

Elle m’attend prude en langueurs

Près de mes mercis sans rancœur

Me libérer de toutes mes démences

 

Je l’attends en croquant le joli naturel

Me donne dans l’instant  une joie nouvelle

Il me dirige  aventurier en   bonne voie

Celle de la raison où se fixe le bonheur roi

Embaumera-t-elle mon esprit pourfendeur

 

Pauvre esprit il rechigne à sa peine

Ne jamais vouloir  vivre dans la haine

Quand l’outrage l’assomme sans pudeur

Ne lui laissant que le pardon à donner ardeur

Versée en pleurs de pitié, perles de bontés

 

J’irai demain dans ton cimetière

Pour écouter toutes les prières

Que la vie me cantique  des hier

Ô mort ne viens pas encor  sur mes terres

Fait jouer mon  bonheur, inities-le à l’enfer

☼ƑƇ

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 13:22

 

 

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Bonnes gens je rêve sur le monde  de rêveries enfantines

Je défais le monde  adulte  radical pour faire la mondée

Et je me balance sur les mots des tout nouveaux notés

Qui se glissent calmes sur le pédoncule de mes étamines

 

Je vole vers les cieux  il se transforment en belle cieuse

Plus précieuses que précieux, jardin de la  mère de l’air

Je te fends  heureuse, belle airaé, enfant de bonne guerre

Je t’aspire nourriture  de ma vie, délicate douceur gageuse

 

Et ma rêverie se faufile dans les forêts à la joie  altruiste

Où les arbres sonnent les révoltes pour  devenir une arbrée

Celle qui donne la sève de la vie aux saines feuilles marbrées

Et mon cri amplifie au loin ma criée d’être le bon  équilibriste

 

Je ne puis gênée me séparer  du vouloir de ma volonté

De casser ma turpitude et l’enlacer d’un vil démoraleur

Ce froid  moral n’incite à l’apparat d’une  dentelle de pudeur

Prude il ne peut être ! Je le voue à a peur de sa triste réalité

 

Et je m’accroche à la tentation de la violer d’un tentavoir

Sulfureux  débordement  pour démanteler  les illusoires

Ces attaques de mon esprit qui se charge de ce fonsur noir

Il se fend sur ma pensée, comme un rapace ostentatoire

 

Je quitte ce genre vers les sommets qui se révèlent haucréte

Tu bises l’auréa quand tu perçois au loin  l’immaculée mondée

Je n’ai plus le démoraleur et le fonsur de mon tentavoir  aisé

Qui se révèle rester au fond de ma rêveries des cieiuses discrétes

 

Enfin je me réveille ; Je  tourne ma page j’étais sur les sommets

Que l’air pur embrassait en regardant humble l’immaculé monde

Je n’avais plus de turpitude  et ma grande tentation  était de rester

Dans mon rêve  batifolant sur ma rêverie des cieux de ma destinée.

☼ƑƇ

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 09:54

 

 

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O Putain de vie, tu t’éteins

Dans les bras de mon embarras

En ce matin du déclin

Vois ton monde, ce vulgaire paria

 

Son home ne connaît le diplôme

Il se va de bêtises en sottises

Prodrome d’un bonheur atone

Il agonise prés de mon esprit en crise

 

Crisse ta fureur  le long de la drisse

Des incompréhensions  de ta passion

Sa milice ne saura  être appendice

De tes tentations pour cracher l’illusion

 

Pourquoi tous ces tourments en émoi

Encercle ce monde,  serait-il immonde

Aboie mon esprit, met en garde ta foi

Emonde tes craintes, chante à la ronde

 

Au pourrissoir balaie tes devoirs

Ton calme sera avatar d’une palme

Miroir du bonheur, enclin à  entrevoir

La balme de ta pensée, elle s’enflamme

 

La chaleur de ton désir éblouira ton ardeur

Cheval au galop dans ce  monde hivernal

Sa grandeur vaincra  la violence de ta peur

Estival retour assis aux loges d’un festival

 

Alors regarde l’œil perçant de tous ces dehors

Le miel y coule vers ton  désir carenciel

Aux abords de la sagesse de ton altruiste port

Là un  arc en ciel d’amour jaillira de ton ciel

 

Je sais l’autre monde ne te comprend, je sais

Ta terrestre famille  ne t’offre que des guenilles

Mais Il est  des baisers qui engendrent la paix

Alors fait don de ta quiétude pour la transmuer

 

Ne soit devin, marche sur de nouveaux demain

Ne triche pas  et tu approprieras cet esprit  riche

La nature authentique transformera ta pâture

Et la friche te  moissonnera des voluptés fétiches

 

Alors une  vie sans contrainte comblera ton  dépit

Etre là pour  libérer une dépression à ta fenêtre

Quand se plient, se déplient les joies,  les plaisirs ravis

Des mondes en fusion  jouant fortissimo l’air du bien -être

☼ƑƇ

 

 

 

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 18:18

 

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Je te viens  dans l’espace d’un matin

Lune noire guide l’azimut de mon chemin

Que je t’approche aux doigts de ta magie

Je foulerai tes désirs au zodiaque du minuit

Quand les pas de l’espéré de ma vie

Iront bon train  pour bâtir mon destin

 

Tu prends force du taureau pour m’instruire

Gaia m’indique la voix  pour construire

Sur sa terre le pont enjambant le néant

Celui  préparant le labour des vents poussant

Les semailles alors lèveront  les moissons du temps

Conduisant ma vie sans jamais  la détruire

 

Je vais devoir  dans la constellation échanger

Le repos de  ma vie en y formant une armée

Je ne puis compter mes pensées qu’Athéna

A entraîné au jeu de ma raison dans le dicta

D’une guerre des animosités,  elle  me causera

Ces accidents amicaux où je ne puis éviter de tuer

 

Sur les gémeaux j’ai traversé  toute la magie

Pour venir bercer  le lit d’Isis comme un messie

Qu’elle enfante du fond de mon esprit ma pensée

Et donne une descendance  à  mon objectivité

Pour que mon intelligence  soit prolixe de vérité

Alors s’ouvrira sur mes yeux un rai de paradis

☼ƑƇ

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 22:02

 

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J’entends la source de ma pensée

Au matin m’entretenir de mes soucis

Je lui demande de les conduire à l’oubli

Dans les abysses d’un océan de générosité

 

Mais voilà que hurle la rage du désespoir

Donnez-lui mille beautés pour revivre

Non! Sa colère ne s’apaise à son  mal vivre

Elle égrène sans cesse ses stupidités du noir

 

Elle vous prend dans la douleur par la main

Vous conduit illico faire connaissance

En tous vos malheurs qui de médisances

Vous montre la fatalité du faciès de votre destin

 

Sur le chemin de la vie les galets vous font chuter

Le temps vous est volé et vos pas se blessent

Vos bribes de pensées deviennent des messes

Autant de messes inaudibles que de prières d’athée

 

Là sur un parapet votre pensée se jette dans le vide

Rien n’existe plus, mais la douleur du temps persiste

Vous voudriez la faire disparaître, mais elle insiste

Elle vous aime vous le souffre douleur de sa rapine

 

Puis soudain le bing bang de la création des origines

Explose et  il vous tend la lumière d’un écrin de ténèbres

Le couloir  se va vers l’infini à la limite de cette fenêtre

Là le don d’un paysage de l’exquis où la douleur s’élimine

☼ƑƇ

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 19:35

 

 

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Matin de cauchemar

Jettes toi dans la mare

Tu n’as point d’existence

Dans ce monde d’indifférence

 

Pourquoi jouer au destin

Ne regarde pas chacun

Ils traversent un désert

Et boivent à l’oued des misères

 

Tu le sais seul est le temps

Ilefface les printemps

Qui te laisse au front la ride

Il te tend l’oubli putride

 

Tu t’es levé avec espoir

Sorti de la nuit de l’isoloir

Panache d’esprit  en conquête

Mais ta pensée a fait disette

 

Ils ne t’ont pas laissé nourrir

Tes illusions d’avenir

Ils ont étouffé ta raison

Soumis ton âme à l’expropriation

 

Il est l’heure pour que crève

Ce qui a été ton rêve

La vie n’est que fadaise

Pour celui que n’a pas son aise

 

Ta curiosité est une éternité

Qui voudrait chaque jour œuvré

Mais il t’est offert une  petitesse

De ce temps qui file à toute vitesse

 

 

 

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Présentation

  • : Bouquet de poésies
  • : l'histoire d'une vie de poète au jour le jour, tout est instant de poésie, le passé de ma jeunesse en Lorraine , celui vécu pendant 30 ans vécu sur l'ile de la Réunion , mais plus encore la vie amoureuse c'est quoi? tout autant le ce qu'ont été, ce que sont, ce que seront mes pensées, mes joies, mes inquiétudes mes désirs ; le monde d'hier, le monde d'aujourd'hui , le monde de demain
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