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6 mai 2015 3 06 /05 /mai /2015 15:51
Le déplacé

Les nuages passent

Le vent se lasse

La route rapace

En  nombres enlacent

kilomètres qui s'amassent

Et les jours s'agacent

Si loin! où est l'horizon

 

Le temps surveille

Son  rêve sommeille

Ses yeux s'émerveillent

Voyageur , il veille

Flamme de désir l'éveille

Pour prendre bouteille

Attend ! que soit ta maison

 

Sa pensée complice

Voudrait des délices

Au fond de l'édifice

Qui ne soit sacrifice

En ces lieux de vices

Où l'orage est sévices

Poursuit !  fuit baston

 

Se pleure nostalgie

Déni d'une vie

Où l'amertume polie

Chaque jour vous est servie

Dans la plaines sertie

D'une  beauté avilie

N'attend! il n'est  pardon

 

On l'attend servile

Au fond de la ville

Générosité ductile

De l'amie gracile

Dont rien d'inutile

N'est en son âme subtile

Continue! Là est  passion

 

 

L'heure est venue

S'égaye bitume de rue

On attend sa venue

Obstination têtue

Regard  à la  vue ténue

Mais sa présence n'est venue

Pourquoi! Désolation n'a raison

 

 

Les infos crépitent

Rien n'a de limite

chaque jour s'imite

Elles ne prennent la fuite

L'irréparable est une suite

De l'irréel en sa poursuite

De folles malices qui se bruitent

Ô destin!

Il n'aura plus saison

il n'aura plus maison

 

☼ŦC

 

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 19:14
Ma solitude

Ma délicate solitude je t’encourage

Reste prés de moi, amante dévouée

Je veux te conter, écoute ma rage !

 

Entend dans cette nuit du désarroi

La tristesse de ce corps fataliste

Désenchanté par de vils effrois

 

Regarde! Je pars dans l’inconnu

Qui  réveille la stupeur de mes sens

À vouloir vivre avec toi vidé et nu

 

Depuis des ans je marche à tes cotes

Et tu me conseilles avec sagesse

De briser ce mur du silence démodé

 

J’ai imaginé mille fois de te quitter

Mais ton écoute a rompu les barrières

D’autres demandes restées désespérées

 

J’ai toujours  flirté à ton appel irréel

Mais l’amour nous capture  sans prière

Et nous plonge dans un besoin cruel

 

Je ne pensais pas devenir ton amant

Car jamais tu ne pourras assouvir salace

L’étreinte charnelle de mon corps absent

 

Pardonne-moi si demain je te laisse

Sache patiente que je te retrouverai

Pour te parler de ceux qui me délaissent.

 

Il me sera toujours l’inquiet  jour d’un jour

Pour me parler à l’image de mon image

Alors  je ne  pourrai que te redire bonjour

☼ƑƇ

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 14:07
Ma vie je t'aime
Ma vie je t'aime

 

J'ai perdu  le soleil

Là bas dans une ile

Ile des tropiques

Le désir me prit-il

Un jour de mélancolie

Quand nostalgie

D'une féroce envie

Du retour vers le nord

Est venue m'envahir

 

Me voilà là

 A ma fenêtre

Des jours désolés

Je le cherche

Je ne vois

Je ne sens

Je ne touche

Ici

Que le gris

De l'usine d'à cotés

Qui rugit le gris

Qui n'exploite

Que le gris

Le canal aussi

Rivière le gris

Qui a perdu passion

Des mariniers d'hier

 

Le froid irresponsable

Emporte par dépit

Mon sourire couché

Au fond de mes yeux

Qui cherchent irrésistibles

Le blanc paille en queue

Il ne danse plus

A ma vue

Ses arabesques légères

Dans le bleu  de l'azur

Une sorcière a posé

Couvercle gris

Sur le toit de ma vie

Pour m'obliger à maudire

Le lit de ma naissance

 

 

Je ne la laisserai

Commettre ce délit

J'attends jour d'été

Pour récupérer mon bien

Mon soutien

Mon  parrain de survie

Je sais qu'un génie

Pour la contrarier

pour l'annihiler

Ouvrira la porte

Au soleil blond

Pour embellir mes yeux

Rajeunir ma peau

Nettoyer mes maux

Et mon cœur refleurira

De ses pétales de bontés

Où viendront éclore

Toutes mes générosités

Qui disent à la vie

Je t'aime

Allons!

Parcourir le monde

Amant de ta nature

Pour jouir du bonheur

☼ŦC

 

 

 

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 20:27
ô mon monde
Ô mon monde

Et tourne ta ronde

Dans l’or des ondes

De ta chevelure blonde

Que dessine

Le ciel sordide

D’une humanité féconde

De dangers qui inondent

Ses bras d’infractions furibondes


Le chacal tend son mal

Rien n’est sentimental

Ces crocs d’’animal

Instinct trivial

Arrache votre idéal

Pourquoi vivre au festival

Du sublime psychisme

Quand l’humanité offre schisme

D'un mal-être sérial

Pour vous faire vivre amical

Des folies radicales

Brisant au final

Un moral génial

Paré du bien estival


Le monde s’en va loin

Restera t-il un coin

Pour vivre au bon soin

Du grand besoin

D’une humanité qui a rejoint

En tout azimut

Le coin-coin

Du malsain sortant son groin

Pour sniffer le foin

Du plaisir en contrepoint

Qui défie l’immonde témoin

Le monde se dissimule

Pourquoi mal accule

Dans ce cratère où pullule

L’humanité que tout accule

Ces images d’actes qui émulent

Déshabillent ceux qui divaguent

Ô enfants mal-aimés on ne jugule

Cette responsabilité qui inocule

Tous ces demain incrédules

Ils ruinent couchés votre avenir sur le nul


Le monde soudain se dévoile

Sort la voile

Mystérieuse toile

Qui cache les étoiles

Du bonheur cardinal

L’humanité perd le voile

Pour revenir romanesque

Dans le bain natal

De son vécu viscéral

Génial, abyssal, sidéral

Chaque coins reprend social

Une vie inaugurale

Du bien original


O monde! Ofre nous d’être fort

Quand le mal-moral dehors

Tente de te donner la mort

L’humanité a ce grand tord

Te jeter un mauvais sort

Sur notre monde d’alors

Que soit renouvellement

De la confiance primitivement

Ces bonnes mœurs alors

De malversations jetées hors

Nos espaces qui se couvriront d’or

Pour aborder le futur des encor

Quand cet or ne servira plus de décor

Et que nuit ne sera peur quand on dort

☼₣€
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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 10:43
La vie ne veut tricher

 

 

Ô temps me voilà! Dans ce présent

A regarder cet espace indifférent

Qui coure comme un loup sauvage

Vers les horizons du dommage

Quand je ne puis aller pressant

Vers un ailleurs réconciliant

 

Temps je voudrai te voler tes secondes

Sans devoir raisonner dans la honte

Faire en dix secondes ce que  je puis

En une heure me  délier du  défit de la vie

Pour m'offrir la  toute meilleure faconde

D'un volubile conte psalmodié  à  la ronde

 

Temps, espace laissez moi gouverner

Le cercle heureux de mon horizon  inspiré

Que puisse  toujours couler mes mots sereins

Dans le calice doré de mes chaque matin

Que se  remplisse l' âme de ce monde  sacrifié

D'un bonheur au fond du gouffre des pauvretés

 

Espace laisses-toi  combler de beauté

Le temps intransigeant est  trop pressé

La vie cherche un plus dans son  aventure

Pour courir sur les frontières des censures

Elle voudrait gommer discrète les viles impuretés

Quand  le temps hâtif ne lui   laisse négocier

 

Temps confie à ton instant de survivre

Pour que nos cœurs apprennent à vivre

Que longues soient nos vies de bonheur

Quand les espaces nous tendent leurs saveurs

La vie ne veut tricher pour poursuivre

Ces horizons soyeux vous offrant de les suivre

☼ŦC

 

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 16:05
Tourne, tourne manège

 

Sur l'historique  place tout est à tourner

Les affolées lumières sont moustiques

Qui  vous piquent d'un vol de curiosité

 

Tournent toutes les  mélodiques musiques

Les hautbois et les colorés orgues de barbarie

Sur nos furtives oreilles  jouent sympathiques

 

Tournent toujours tous les beaux manèges

L'enfant angélique les accaparent magique

Quand ses  yeux pressés les  assiègent

 

Tournent les blancs chevaux de bois

Ils montent , descendent  regards  sur les miroirs

Et l'enfant rêve perdu dans  son  exaltée  joie

 

Tournent les grosses et câlines peluches

Maman dans sa main à le billet gagnant

Le gros bel ours va  retrouver  guenuche

 

Tourne sur la piste l'auto tamponneuse

A droite, a gauche pan pour le grand choc

Les jeunes gens  s'imagine  route  amoureuse

 

Tourne le temps patient et  vos  douces heures

Les flonflons rutilants  s'éteignent  peinés un a un

Le manège retourne dans sa  solitude sans cœur

 

Tourne, tourne  la nuit dans le silence qui se  divertit

Son mystérieux  noir cueille tout ces parfums du délice

Pour conserver en ses bras  rêves d'humains endormis

☼ŦC

 

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 07:49
Ô enigmatique lune

Le soleil se va, l’œil embué par la brume

Et j’attends que l’on m’ouvre la porte

D’un sang qui jaillit du fond de l’aorte

D’une terre qui obstrue ciel quand elle fume

 

Bientôt la campagne change de  manteau

La lune emmaillote le taciturne de ma vie

Muette je voudrai la voir,  forme attendrie

Pour  se coucher  sur le corps de mes maux

 

O sage  lune allume ta prunelle qui illumine

La confiance que je porte à ton excuse

Quand de la psychose tu ne veux être muse

Mais bonheur du silence qu’espiègle tu mimes

 

O belle lune je te laisse au fond de ton pouvoir

Que tu sois noire ou accrochée au rouge aurore

Je vanterai toujours  la complicité que tu arbores

Pour m’offrir ta sagesse,  fortifiant mon espoir

Dans la nuit profonde qui berce mon manoir

Quand  poète taquine  sa plume comme un devoir

☼Ƒ

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 13:54
Vivre d'un petit rien

 

Un groupe de gentils martinets

Se donnait regroupé  la volée

Pour une petite  miette de pain

Tombée  d’une cupide  petite main

 

Leurs piailleuses disputes gâchèrent

Le silence ouaté d'un  d’ici de là de l’air

Le ruisseau  ravi par ce manège fredonna

Pour de sa tranquillité empêcher le cela

 

Ils dessinaient  agiles  sur le  vent

Des arabesques au ton  émouvant

Traçant sur le bel  infini l’incertain

D’une  petite miette pour un  festin

 

Dans une superbe  dernière voltige

Ils cassèrent inconscients la belle tige

Droiture de la charmante  petite fleur

Qui  s’épousseta incrédule de sa torpeur

 

Puis lestes,  ils s’éloignèrent   au mieux

Vers de riches  terrains somptueux

Pour endiguer sages  leur vive  famine

Soucieux d’intérêts convoyèrent  vermine

 

Pensèrent que parasite pourrait lever culture

Qui   pourrait   donner grain pour éviter la rupture

Tout à leur dépend comprendraient-ils que grain

A toujours besoin de soin pour soulager une faim

 

Ce qu’ils croyaient pour sur  être fortune

Ne fut qu’illusions qu’ils eurent comme rancune

Ils sillonnèrent le beau champ sans dire

Leur désespoir ne n’avoir festoyé que de désirs…

 

Là  où le rien n’était plus que le rien

Ils se revinrent pour la miette avoir en maintien

Mais fatigué de n’avoir pu à l’heure profiter

Beaucoup périrent de leur vouloir du grand intérêt

 

Pourquoi vivre appauvri dans la lie

Vivez aisé de ce  moindre avec parcimonie

Quand  vous pouvez vivre sain d’un petit rien

Eloigné des envies  du faste des vauriens

 

Aussi, Si de votre vie vous voulez vivre  bien

La vermine ne devra avoir sur vous  le  maintien

Bousculez, rejetez   tous les rêveurs absurdes

Pour ne pas subir désespéré  une famine injuste.

☼ƑƇ

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 13:02
Mademoiselle Vibelle

 

 

Qui es-tu toi  Mademoiselle Vibelle

Es-tu  cette  autre?  O vie d’où viens-tu ?

Je me promène adossé à ta présence

Tu me tires le long des jours  advenus

Pourrai-je cesser de te suivre en tous sens

 

J’aurai voulu être absent de ta volonté

De me déposer là, fils du rien absolu

Ton choix, pourquoi ton choix assuré

De me donner un esprit à  jamais perdu

 

Là ne suis-je un fantôme qui hante  le réel

Je traverse ton monde, où le temps est roi

Pourquoi ne l’arrêtes-tu pas,  ce  long curieux

Il lèche mon corps  pour le déporter à l’effroi

De ne  plus être là à tel instant, est-ce très  sérieux

 

Pourquoi ne veux-tu pas, laisse-moi savoir

Me donner tant d’audace, d’un tant de force

Que mon esprit malin multiplie chaque soir

A quoi cela sert-il, pour frauder quelle entorse

 

Insupportable tu fais affaire en mon repaire

Qu’aurai-je à gagner  de ne pas te perdre

Mon  bilan d’esprit rebelle et imparfait

Sonnera  du reflet  silencieux des tendres

Ceux à qui  ta vie n’a servi qu’à te faire excuser…

 

J’aurai voulu être savant, de ta grande vérité

Eliminer toute les zones d’ombres de l’inviolé

Dire à tous ces esprits pédants s’ils doivent se fatiguer

De me  faire croire que ta présence est une primauté

 

On me  dit esprit jeune dans un corps dévitalisé

Nous laisseras- tu, nous les esprits petits  choir au passé

Pour nous retirer l’envie de te poursuivre sans succès

Nous éliminer débris de ton monde comme un vieux jouet

Et te gloser de nous avoir fait croire à l'éternalité.

☼ƑƇ

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 11:47
Impatient du mieux vivre

 

Où sont-elles ces vielles heures

Sur lesquelles reposaient mes  désirs

Au fond d’un empire riche d’amour

Quand mon âme souriait aux  beautés

 

L’heure est venue mourir au soir

Perdue dans le labyrinthe d’un désert

Où désirs ne trouvent plus chemins

Pour offrir  à mon  esprit assistance

 

Dans la clairière de ma belle âme

Je laisse éclore mes douces pensées

Elles fleurissent, s’épanouissent

Fragiles comme un Crystal  facetté

 

Je laisse aller au vent tous ces soirs

Qui ont nourri mes excentricités

A vouloir m’imposer leur  difficulté

Quand désirs ne voulaient m’écouter

 

Je glane heureux  au présent, blé

D’une  nourriture spirituelle légère

Qui a laminé ces désirs inopportuns

Et J’attends chaque nouveau jour

Impatient de cueillir mon mieux  vivre

☼ƑƇ

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Présentation

  • : Bouquet de poésies
  • : l'histoire d'une vie de poète au jour le jour, tout est instant de poésie, le passé de ma jeunesse en Lorraine , celui vécu pendant 30 ans vécu sur l'ile de la Réunion , mais plus encore la vie amoureuse c'est quoi? tout autant le ce qu'ont été, ce que sont, ce que seront mes pensées, mes joies, mes inquiétudes mes désirs ; le monde d'hier, le monde d'aujourd'hui , le monde de demain
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