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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 00:50
Est-ce faute de ne pas aimer

 

Que vous plairait-il à me conseiller

Je ne voudrai avoir piètre opinion

Sur femme  que vous n’avez plus à vénérer

Et maitresse à vouloir toujours vous cajoler

L‘une et l’autre vous offre-t’elle l’amour insensé

Serai-je mal appris à me faire illusions

Je vous entends me crier : vilain farfadet

 

Est-ce grande faute que de ne plus aimer

Il fut l’original  jour d’un matin frugal

Quand mon cœur de sa solitude s’est exilé

Est venu frapper à la porte enflammée

Cœur doux, cœur fragile qui se fut être aimé

Au festival de mes envolées   sentimentales

C’est vrai je vous le dis ce fut rayon de vérités

 

Mille,  cent mille et encore j’ai offert de baisers

Je ne fus point avare toujours guider par le phare

De ses désirs aisés qui n’eurent cesse de m’attirer

Alors comme rapace je volais vers sa sincérité

Elle m’offrait le sublime  que je n’avais jamais imaginé

Le fard de ses yeux je le voyais,  il était si beau à voir

Que le monde c’était elle,  elle seule que j’avais à aimer

 

Mais le temps cette ignoble passerelle vers l’oubli

A rogner nos désirs, nos envies sans doux  souvenir

Quand de ces jours inouïs  la vie nous avait  souri

Mes nuits n‘avaient que soucis dans ces rêves interdits

Et les matins soumis nous laissaient aller sans regard réjoui

Les plaisirs de se toucher était sinistré de ne se  plus servir

D’un  ton assagi j’ai voulu lui offrir ma vie  sans mépris

 

Mais fut un jour quand je me complus à faire détour étonné

Sur la trace de mes jours, devais-je  pleurer sur le tout amour

Mon savoir elle ne le voulait, ô maîtresse tu me le réclamais

Mes éreintes elle  me les repoussait, ô maîtresse tu t’y accrochais

Son  baiser frontal était-il, ô maîtresse tes  lèvres je les  rêvais

Comment vivre sans amour comme si blé n’était pas fruit du labour

Alors maitresse ton cœur je te l’ai volé sans remords à expier

 

C’est vrai bonne gens que doux mon héritage, mes beaux enfants

Mais on se le doit partager, après l‘amour achevé sans fanfare

Ils resteront ces trésors que femme m’a donné au soir dément

Conservés en  sage trace sur ma mémoire pour sortir de l’évident

J’ai aimé celle  qui fut partenaire  de ces sublimes événements

O maîtresse ne sois triste je ne serai jamais un serviteur  barbare

Pour dévaster le champ de ce que fut en son temps amour émouvant

 

Me voilà l’âme secouée par le grand défaut de mon mal illusoire

Il y eu celle sans amour ; il y a celle dont l’amour  porté est trop lourd

Le jour est noir, le noir accroche mes jours dans sa balançoire

J’ai peur de me trouver le cul par terre,  sans que l’on eu à s’émouvoir

Car la fidélité qui fut à l’hier a été  déchu en ce temps  de son ostentatoire

Serai-je ce balourd dont les yeux n’eurent  en retour  qu’un écho sourd

Mon soir je voudrai au présent  lui dire bonsoir pour un bonjour à l’espoir

☼ƑƇ

 

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  • : Bouquet de poésies
  • : l'histoire d'une vie de poète au jour le jour, tout est instant de poésie, le passé de ma jeunesse en Lorraine , celui vécu pendant 30 ans vécu sur l'ile de la Réunion , mais plus encore la vie amoureuse c'est quoi? tout autant le ce qu'ont été, ce que sont, ce que seront mes pensées, mes joies, mes inquiétudes mes désirs ; le monde d'hier, le monde d'aujourd'hui , le monde de demain
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