Je reste à ma fenêtre, très empressée
A ce que j’aime mais qui ne m’aime
A ce qui m’aime mais que je n’aime
Quand je traverse ce monde, peinée
Par les chemins des bonnes croisées
J’ai imaginé aimer en étant chéri
Mais voilà à la truculence j’ai choisi
De tourner en rond loin de mon intérêt
J’ai découvert des mines de bel or
Mais trop altruiste je n’ai su, tout autant
Thésauriser en mon cœur ce trésor décent
Il brillait trop, matador, ô que calor!
J’aurai pu échanger mon bel idéal
Dans ces soirées où l’on parle gala
Mais là me trouvaient anormal ces ceux là
De ne pas leurs donner mon corps en régal
Il est de ces, les beaux, les vilains
Les intellos, les frustres pas très intelligents
Qui voudraient mais qui n’ont rien de probant
A me donner de ce qui soit à moi, pour sûr enfin
Alors sur la grande route je vais
Entre les garde-fous de ma folie claire
Par les monts, les vallées, je vole sur les airs
Je retrouve les indifférents du sain amour gai
Je sais l’éphémère est une misère
Mais je n’attends qu’un peu d’attention
Pour rafraîchir mes autoritaires illusions
Qui ne me laissent qu’une liberté amère
☼ŦC