Assis sur mon désespoir
Je regardais le déluge
Je n’avais plus de refuge
Et criais : où es tu mon espoir
Le torrent tumultueux emportait
Dans sa boue ma bonté d’avenir
Que puis-je en ce sens réfléchir
Pour le malheur au plus tôt retarder
Mes yeux ont ouvert le ciel
Pour rafraîchir dans sa pluie
L’antre de mon âme flétrie
Par le monde, faiseur de fiel
O douce pluie, à l’aube ta saveur
M’inspire des instants de gaieté
Mon esprit reprend sa vitalité
Il s’abreuve de l’ivresse du bonheur
Féconde le ruisseau de la joie
Mène le sur toutes mes pensées
Qu’elles célèbrent en mutualité
Les récoltes pour fortifier ma foi
Bénie l’humanité dans la justesse
De vouloir vivre dans cette paix
Que l’on nous vole sans pitié
Dans la sûreté de notre sagesse
Que tombe, tombe ces pluies
Celles qui purifient de ses aigreurs
Les esprits dont malédiction est ardeur
Au-delà de ces vils galets des soucis
Je les entends clapoter loin de ma réalité
Quand bonheur chante un hymne à la joie
Alors est, le là où mon esprit sort ses habits de roi
Il danse dans les bras de ma neuve sérénité.
☼ƑƇ