En ce matin, aux abords de la Moselle
Je suis allé, me promener alerte
O demoiselle
J’ai contemplé votre beauté offerte
Mon beau logis, attendait mon retour
Quiets les volets, ouverts sur mon oubli
Merci détour
La porte joue, s’ouvre sur mon souci
Ma fatigue, vient prendre son repos
Elle sait innée, que celle-ci l’attend
L’âme dispo
Accueil ourlé, sa bonté vous comprend
Là quatre pieds, pour assurer la paix
De mes douleurs, écorchant mon vil corps
O portefaix
Je ne voudrai, briser ton besoin d’accord
Que bon ton dos, mes vertèbres se craquent
Ton soin dressé leurs offre sain le neuf
Ce n’est arnaque
Soulagement, je vis fort comme bœuf
Ta place ici là, n’est jamais ta grand’ peine
De ces partout, tu vas, tu viens sans peur
O ma reine
On s’assied, trône gai bon seigneur
L’enfant se joue, à ton jeu chaise vide
Il est ta joie, sa fesse à ton endroit
O maladroit
A tes cotés, quel mauvais intrépide
L’heure sonne, le fumet nous accueille
Le couvert mis, on goute mes doux gestes
Tu te recueilles
Miserere, lourd mon poids n’est plus leste
Un pied tu tords, tu iras sans remord
Vivre ta mort, au profond des sous-sols
Que triste mort
Trois pieds Sans deuil, mon oubli n’est que dols
Ton grand pardon, que voilà ma demande
Je leurs disais : Ma chaise qu’elle est belle
Je te quémande
Reste encor, tu pourrais être celle…
☼ƑƇ