Il est, sonne six heures
J’ouvre ma fidèle fenêtre
La fraîcheur défenestre
Ma pensée vers l’ailleurs
La poisseuse brume blafarde
Enveloppe les immeubles
D’où surgissent des combles
Des pensées babillardes
Dans le grand silence
Une petite lumière
S’envole légère sur l’air
De l’amitié en abstinence
Elle vole sur mes yeux
D’un toupet matinal
Au bonjour sentimental
Pour la suivre de son jeu
Je voudrai l’attraper
Pour la consoler
Et lui prodiguer
Mon altruiste amitié
O lumière! Ne garde pas
Dans ton esprit
Tes pleurs des la nuit
Rêve encor de fiestas
Laisse les doux nuages
T’emporter sur les étoiles
Là où le beau se dévoile
Dans le bonheur qui nage
Il n’est pas encore l’heure
De lever le rideau de la nuit
Pour réveiller les tout petits
Ils jouent aux rieurs dormeurs
Guide toutes les bonnes âmes
Hors des chemins noircis
Par les cauchemars de la vie
Quand la frayeur les entame
¤
Donne leur ta puissance
Quand tu charmes d’humilité
Ma volonté de vouloir trouver
Leur bonheur sur marche d’aisance
Tout heureux au matin du bon levé
Les yeux amoureux tournés vers la vie
Les amants dans leurs petits baisers
Déposent le doux parfum du petit café
Les petits retrouvent nounours
Qu’ils ont laisse seul au soir
En se collant contre l’espoir
De le rêver tranquillisante source
Leurs bisous se dessinent au cou
De maman folle dans sons bonheur
Qui leurs préparent sans labeur
Le chocolat avalé au son du bagadou
Le volet nourricier du jour se lève
Je cherche des yeux ma lumière
O mystère! Elle est partie sans prière
Feu follet éphémère d’un matin de rêves
Je serai là demain pour la veiller
Pour qu’encor elle me raconte sereine
La vie des petites beautés reines
De ces âmes qui s’éveillent à la réalité.
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