L'arnaque des requins

Tien c’est le mien

Pas le tien

Petit vaurien

C’est une richesse

Ce petit rien

Ce n’est pas le sien

Nom d’un chien

Je le dis, il est mien

C’est fou

Après tout

Et tout et tout

D’être loup

De vouloir tout

S’il prend un affront dément

Je ne serai méfiant

Du contrecoup

Sur l’autre joue

Car il me bafoue

Comme un joujou

Je suis trop mou

Education

Sans affection

Pas de rédemption

Pour une satisfaction

Là est ma question

Où est la solution

Quelle prudence

Là m’offre leur démence

D’une fausse attribution

De ce bien  de dérision

Aurai-je la tentation

De l’adoption

De ma reddition

Sa jubilation

Serait alors contradiction

À ma pure  invention

Mon objet

Je ne l’ai déposé

Au registre des brevets

Ce n’est pas une fausseté

Mais un pari insensé

De mes mots déposés

Sur un long lacet

Qui enlacerait

La terre de mon dévouement

Protégeant la rapacité du moment

Des démons  pickpockets

De toutes les beautés

De toutes les sérénités

De toutes les amitiés

Dans ce monde des réalités

Maintenant êtes vous sûr

Que bien trop pur

Mon objet mûr

Puisse être dans les murs

Des démons trop durs

Pour vous le vendre impurs

Dans un bon futur

Ce serait outrage

Quand je vous le donne sage

Altruiste et sans bavure

D’eux,  vous n’aurez que raclure

Avec un peu de sciure

Des bonheurs en bure

Jeté dans votre verdure

Alors est-ce forfaiture !

Si je vous dis c’est le mien

 En aucun cas le sien

Ce lacet de bon lien

Qui vous apportera le soutien

Quand au soir ce vaurien

Vous tentera de son avantage

Qui n’est pas en soi un message

N’est ce pas malsain

L’arnaque des requins

Qui n’ont d’yeux sains

Que pour l’or des saints.

☼₣€