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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 20:30

 

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Mon esprit sortit de sa  grande cache

Pour s’asseoir sur un  cône vomissant

Une lave  d’or qui courait sur le rampant

Des pentes  découpées à coup de  hache

 

Il surveillait le ciel qui pleurait le feu

De la douleur des hommes malhabiles

De  croire que la bonne nature est servile

En offrant  plus que son héritage souffreteux

 

A la pointe téméraire  de sa nouvelle  pensée

Naquit l’oiseau fait de plume de feu indolore

Son bec n’eut de honte, indifférent à éclore

Pour ingurgiter tout l’or, coulé au matin de rosée

 

De sa taille devint gigantesque,  monstre d’or

Qui s’envola inconscient vers les plaines arides

Où les hommes labouraient  en justes rides

Cette terre ne leur laissant  que tristes remords

 

Regards vers le ciel des plaines du nouveau soleil

Ils pensèrent à la chasse,  se débarrasser du brillant

Pour préserver leur  peu  de culture, don du puissant

Malheur leur  en prit, l’oiseau d’or n’eut son pareil

 

Il déversa sur les plaines tout son ressentiment de feu

Qui brûla tout sur son passage ne laissant que cendre

Il vola, vola, brilla, brilla sur les   sagaces  âmes tendres

Tous les humbles le regardèrent passer  très soucieux

 

Un pauvre gavroche pensif, solitaire au pied de la mort

Voulait  voler vers un autre monde meilleur  que le sien

Là  des parents pourraient lui donner  un petit rien

D’amour pour combler  sa pauvreté d’affection, o  sort !

 

L’oiseau d’or le vit et compris son chagrin comme le sien

Il était d’or mais tous les hommes le pourchassaient  encor

Ils n’avaient la connaissance  de sa valeur,  quel grand tord

Et il ne pu jamais venir se déposer comme un  riche bien

 

L’enfant mourrant monta sur le dos de l’oiseau d’or

Ils décidèrent ensemble  de  rejoindre les abîmes de la terre

Ils resteraient là, cachés du vilain monde  de l’amère

Leur riche éden  leur édifia une colossale  tour d’essor 

 

L’enfant est devenu cet ange gardien de tous les froissés

Ceux que le monde humain maltraitent jusqu’à la mort

Et l’oiseau d’or s’est transformé  en fines pépites d’or

Que l’homme s’oblige à veiller pour ne plus en être séparé.

ðC

 

 

 

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  • : Bouquet de poésies
  • : l'histoire d'une vie de poète au jour le jour, tout est instant de poésie, le passé de ma jeunesse en Lorraine , celui vécu pendant 30 ans vécu sur l'ile de la Réunion , mais plus encore la vie amoureuse c'est quoi? tout autant le ce qu'ont été, ce que sont, ce que seront mes pensées, mes joies, mes inquiétudes mes désirs ; le monde d'hier, le monde d'aujourd'hui , le monde de demain
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