C’est sain de devoir les toucher
Prés de la bitte du marinier
Quand son nœud s’emmêle familier
Au cul de la péniche qui se fait engrosser
Les boulets qui la tripotent : Anthracite dénudée
On lui en met, lui en remet plein le cul
L’écoutille levée pour mieux la pénétrer
Le limier ne se trompe jamais, va bene !
Là haut la bitte se desserre pour avancer
Se raidit l’amarre, d’un grand son bourru
La marquise me montre son derrière
Ses voiles à la lucarne me dessinent son sein
Elle offre les tétons de ses boutons malins
Je les touche, les retouche, chaque matin
Pu teint comme avant, rosacée cachotière
Elle se laisse enfoncée comme au vieux temps
Les niches d’ancre sucent l’eau qui jaillit
Au va et vient de sa cale qui s’alourdit
Se laisse charger, pleine à craquer du vomi
Du grappin malin qui la pénètre insolent
Sans thé, demain elle ira se soigner
Se faire réviser le cul ; la cale et la poupe
On auscultera sa trompe de myope à la loupe
Si d’à propos la brume vous entourloupe
Evitez l’écluse qui offre un trou trop caché
O ma péniche qu’il est doux ce canal, je l’envie
☼ƑƇ