J’ai tapé le carton Ce dimanche matin libéré d’obligations j’au tapé le carton Installe comme de coutume, prince sur mon grand balcon Mes amis étaient passés et nous fûmes quatre compagnons A jouer dans un silence d’or et nous avons frôlé la déraison...
Les frises spoliées d’adversité de ma grande folie Usent le répété trémolo indécent de ma triste vie Engendrent à la nudité la violence de pics incertains Unissent en lot des gestes insaisissables de destin Refoulent unanimes les frustrés bonheurs divins...
Je n’avais pas d’ambition, je me promenais la pensée droite Pourquoi se fatiguer la vie! J’avais toujours la tête froide Les sommets je me disais, leurs pics ne sont pas pour moi Et de toute façon je n’irai vers un ailleurs, j’ai mon grand toit Puis d’un...
Je me suis monté au grenier de ma pensée Escalader l’escalier étroit de mon esprit J’y ai trouvé mille objets singuliers Toutes diversités mêlées sur un canapé Des méfaits oubliés d’être réemballés D’altérées bontés prêtes à resurgir du passé J’ai tiré...
Je me promène guilleret sur le net Les sabots avides de mon esprit Y cherchent un sens à mon salut En des mots transpirant l’inédit Mais ils cheminent en transport inepte On pose ses valises, ses bagages On les croit toujours être trésors D’une mémoire...
Je crève de faim oh ma mie Je dévore tes yeux ce n’est interdit Quand mon service est chaque matin De te dire j’aime au sein de mes câlins Le pain quotidien de ta belle vie Je voudrai de mon cœur le pétrir joli Qu’il sente bon les saveurs de ta pudeur...
’automne se déshabillait sur les rivages D’une rivière qui frissonnait vers l’hiver Se laissait porter tous ses parfums fiers L’été ne su les conserver dans son ombre sage Un pêcheur résidant d’une rive hors dérive Etait là débonnaire la ligne humble...
Je me suis essuyé sur le tapis Des mois dépoussiérant ma vie Ruines du passé de mon esprit Installé devant la porte d’une mémoire Pour attendre que s’ouvre son grimoire Au salon de ma maison Tout mon fond sentait le bon Le bon ton sous mes talons Mentalité...
Le vent malin, me porte le mot mutin De ce chrysanthème puritain, je hume son parfum Il n’est jamais certain, je n’en serai son souffle Je veux rester sain pour laisser vivre mon dessein Je pantoufle J’enfile mes galoches, je suis un gavroche Je m’accroche...
Pourquoi mère avoir engendré mon esprit Sur la roche d’une cave assombrie de délit Jouer son enfance en cherchant des curiosités C’était parcourir des souterrains les yeux fermés Colin Maillard des intransigeantes vicissitudes Qui vous laissent seul à...
Est-il un tel jour lourd, où horreur tu t’agites Tu bouscules ma vie, la cries, je me meurs Dans l’ombre du bonheur, ce servant bon rêveur Quand sous les illusions la crise en valeur N’a que ma grande peur, saisir ton ardeur Qui m’offre gourde le sur,...
Dans la nuit des silences Se propagent les jugements Se déposent sage ou dément De ses esprits engageant audience Juger demande ordonnance D’un raisonnement délicat Qui à son heure vous prouvera Sa vérité en juste subsistance Ne jugez pas moins, pas plus...
Frères à jamais seront nous Faisons fi de nos différences Ne pliez pas restez debout Pour vivre sain en confiance Allons sur les gais chemins fous Chantons fraternité, on danse Frères à jamais seront nous Faisons fi de nos différences La cité jolie est...
Là un oiseau sur ton monde se migre L’aile ployée sur l’onde amulette Il suit les vents rajeuni prend trompette Pour s’annoncer d’un fier regard de tigre Il attend prêt veille sa permanence Carnassier vif de mots courant gazelle Sur ce monde qui fuit...
A la froideur nocturne Un manteau de noirceur, couvre ma terre Des fleurs étoilées, ornent son air La lune lui offre, lueurs des mystères Elle attend taciturne L’horizon se soulève Bonsoir dit la terre, je n’ai remord L’aurore dit bonjour, aux premiers...
Le temps je prends du tant de temps Quel est ce vent frais que l’on vend Quel est ce ton gai que l’on tond Est-ce le bon ! Crache au bond Là se fond mon cri sur les fonds Au son soucieux de ce qu’ils sont Oh mère ne me laisse périr en mer Sur ma terre...
Ô jeunesse ma, te souviens-tu Des collines sans horizons Où tu cachais tout mon mal su De mes désirs : voir les vallons Les péniches me laissaient là Ancrées au port toujours sans voie J’aurais voulu faire cela Partir au loin dans un convoi Où était-il...
Il fut cet été les soleils dolents pleuraient Sur les peaux le sombre tirait leurs plis Les ombres des terres en vain jouaient Trop piétiné le sable n’était pas surpris Sa canicule de frayeur léchait mes pas O Désespoir la fraicheur se cachait assoupie...
Mais où es-tu ô maitresse morale Tu traverses des chemins d’illusions Quand je me sors de ma ruine mentale Dépossédé de bonnes intentions Mon mal se sait il a ancré l’abondance De vils méfaits qui crient féroces voix Au vomitif des injures fureur il lance...
Il est des gens d’orgueil, qui n’ont en mains Que moufles d’or souillées, portant stupidité Ils décrivent sérieux en leur mentalité Leurs pensées infectées, décrivant leur malsain Ils osent juger d’instinct, sans prendre le précepte Du savoir original,...
Mon livre m’appelle, il vient de tomber Le voilà à terre, attend réconfort Quoi m’allonger là sous le divin lai Qui protège sain ma pensée encor Contre tout ton dit, j’en étais lassé Es-tu psychiatre pour m’imposer çà Je serai très franc, zéro entourloupe...
Un jour ce galant, mon cœur Me demanda une faveur Je veux être délivré De ma grande torpeur Je lui ai demandé De rester toujours sage A raison de m’éviter Le plus grand des naufrages Au calme d’une nuit Il me réveilla soumis Il comptait le temps En jouant...
Un monde s’est ouvert, sur mes bleus yeux curieux Le temps ne m’a offert, qu’un rien de bien sérieux Je vis J’assiste précaire, à la vie des défis Dans le lit des médias, je couche ma pensée Elle attend le plaisir, beaux rêves des beautés Je lis L’étrangeté...
Pardon si j’accompagne ce vieux démon Non messieurs, je ne suis un fondé couard Tout juste que je sache, un triste poltron Mes peurs sont toutes à vos déraisons Quand le bruit des canons au loin tonne Je pense à tous ces beaux Lucifer jumeaux Qui répètent...
Il m’aimait, il m’aimait disait t’il Il voulait, il voulait avide à son pris Déflorer ma trop grande intégrité Je lui ai dit : Seul est vrai l’acte avisé Je ne le voulais pas pressé, aime-moi Regarde ma beauté, capte là à sa réalité Fais la conquête de...