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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 23:42

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Je reste à ma fenêtre, très empressé

A ce que j’aime mais qui ne m’aime

A ce qui m’aime mais que je n’aime

Quand je traverse ce monde,  peiné

 

Par les chemins des bonnes croisées

J’ai imaginé aimer  en étant chéri

Mais voilà à la truculence j’ai choisi

De tourner en rond loin de mon intérêt

 

J’ai découvert des mines de bel or

Mais trop altruiste je n’ai su, tout autant

Thésauriser en mon cœur ce trésor décent

Il brillait trop, matador, ô que calor!

 

J’aurai pu échanger mon bel idéal

Dans ces soirées où l’on parle gala

Mais là me trouvaient anormal ces ceux là

De ne pas leurs  donner mon corps en régal

 

Il est de ces, les beaux, les vilains

Les intellos, les frustres pas très intelligents

Qui voudraient mais qui n’ont rien de probant

A me donner ce  qui soit à moi, pour sûr  enfin

 

Alors sur la grande route je vais

Entre les garde-fous de ma folie claire

Par les monts, les vallées, je vole sur les airs

Je retrouve les indifférents du sain amour gai

 

Je sais l’éphémère est une misère

Mais je n’attends qu’un peu d’attention

Pour rafraîchir mes autoritaires illusions

Qui ne me laissent qu’une  liberté amère

ðC 

 

 

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 11:16

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A l’horizon se levait l’heure insolente

La terre avalait le soleil dans son dortoir

Les oiseaux  piaffaient leur bonsoir

Avant le silence de leur inertie dormante

 

Sur les chemins les ombres s’épaississaient

Et monstrueuses sur les secondes un apeurement

Sur la silhouette  du  petit enfant   se sauvant

Mais elles couraient agiles sur son  dos  glacé

 

Sur le toit d’une chaumière le chat blanc

De sa queue levée au ciel  jouait avec la lune

D’un  point d’exclamation, il  lui miaulait diurne

Ses incantations à l’amour du cycle plein, venant

 

Un vivant  s’avance accompagné de son fantôme

Qui  s’échappe de son ombre, peur d’être amant

De cette adultère sévère qui à la nuit  se cachant

Mène votre esprit  dans sa masure des lépromes

 

Les souffrants se plaignent du silence indiscret

Qui les écoute enfin dans leur mal débordant

Il voudrait crier pour ne plus les entendre pestant

Contre ce noir  quand le temps se traîne trop effronté

 

Les yeux des lampadaires regardent les passants

Ils sourient de les voir courir après leurs ombres

Et dans la pénombre s’arrêter inquiet  du sombre

Quand ils se retrouvent seuls, perdus dans l’instant

 

Les fleurs baissent la tête;  vexées du jour perdu

Elles s’assombrissent à nos regards malhabiles

Qui voudraient les  toucher à la nuit, acte futile

Elles ne veulent mourir loin du soleil, amant exclus

 

Aux carillons sonnent les heures des grandes  peurs

Les Dieux se cachent solitaires  dans les temples

Ils ne perçoivent les bruits des démons qui amples

Couvrent les esprits faibles de leur vengeante rancoeur

 

Il est six heures tous s’agite, tout s’ébruite, le noir

Se couche enfin sur les premières lueurs du jour

Il vous promet de revenir ce soir à son tour

Il ne veut vous effrayer, il vous laisse son grimoire.

ðC 

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 10:47

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Je te donne, je te donne mon amour

Donne-moi ton bonheur en retour

 

J’ai chevauché mes sentiments

Pour aller  heureux à ta rencontre

J’ai quitté plein d’espoir l’outre tombe

De ma solitude, cette vaine mendiante

 

J’ai enfoui rassuré mes chagrins

Dans le bleu de tes yeux d’azur

Ils me révélaient ta bonté pure

Au délice de chaque bon  matin

 

Je te donne, je te donne mon amour

Donne-moi ton bonheur en retour

 

J’ai escaladé ta maîtresse vertu

Aucun pic ne m’a été épargné

Mais ta joie m’a encouragé

A découvrir ton âme ténue

 

Chevalier de ta noble parole

Tes mots je les ai bu gentillet

Pour apprécier  leurs beautés

Et m’en faire un riche pactole

 

Je te donne, je te donne mon amour

Donne-moi ton bonheur en retour

 

Au mystère de l’amour j’ai déposé

Mon pieu baiser d’archer fidèle

Il conduit la flèche de mon cœur d’un appel

Ta passion qui se saigne sur ma lucidité

 

J’irai, j’irai toujours au plus près

De ta folie, de ma folie renouvelée

En traversant sans gène tous les dangers

Car je sais que mon cœur t’est destiné

 

Je te donne, je te donne mon amour

Donne-moi ton bonheur en retour.

ðC

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 10:34

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La bouche du temps est  béante

Elle attend les jours qui  passent

Qui la sustenteront des impasses

Ces faits d’histoire encor marquant

 

Elle engloutira sur son passage

Tous les destins en déplacements

Sur la vie d’un espace traumatisant

Qui ne vous laisse aucun bagage

 

Elle ingurgitera les amours perdus

Bavant  le  reste des maladresses

Au  souvenir des sans  gêne d’ivresse

Essuyant  leurs  lèvres de repus

 

Elle vomira les grands malheurs

Croyant vous mener à l’effroi

Pour que vous ressentiez sa douce poix

D’être encore près de vous, o faveur!

 

Elle ne compte pas, à son pas  elle mange

Imperturbable vorace elle vous réplique

Quand elle sourit  de vos suppliques

A vouloir refaire son menu étrange

 

Elle ne vous demande rien, elle va

Vous voudriez savoir où elle court

 Elle ne  sait pas elle-même son parcours

Elle va vers l’infini, est-ce si loin ce cela!

 

Il y a ceux qui rêvent de la dépasser

On ne peut car elle ne vit que  d’instinctif

Celui du présent,  de son passé est putatif

Son instant est en mesure avec son futur passé

 

N’ayez crainte elle vous conduit  au chemin

De la grande, la vraie liberté  sans insurgé

Quand elle refermera ses lèvres  dévouées

Pour suivre seule le futur laissant là votre destin.

 ðCF

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 09:52

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La vieille dame souffre, elle est triste

Abusive la blesse   l’abrasive  corruption

Et sa panse montre la nidification

D’un trou béant qui là  se  persiste

 

Sa vie se saigne  dans le sanctuaire

De ces humains trop inconscients

Qui  dilapident les économies

De sa  couche d’ozone salutaire

 

Le rémunérateur  pèlerinage de Kyôto

De ces faussaires de l’humanité

Laisse s’envoler les gaz viciés

Pervers ils rongent aux innocents la santé

 

Ô vieille dame  tout ton corps  transpire

Tu ne porteras plus de glace sur tes pôles

A quel  courant,   humains  votre vie folle

Quand  le Golf Stream disparaîtra ; o délire

 

Et là haut ta bonne pelisse protectrice

Laissera passer les rayons de la mort

Quand de leur viol d’humains  ils volent tes ors

Engrangeur  d’un fric à la  tendance dévastatrice

 

Amis de la pure nature ne vous résignez  pas

Il en va de votre salut et des générations futures

La vieille dame est votre mère,  elle vous veut sûr

Enfant de bonne nature, soignez là, de votre stop-là

ðCF

 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 13:24

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Le ciel s’est levé ce matin

Dans l’azur de son écrin

Il tisse sage  le bonheur

Sur les âmes qui pleurent

 

Il accompagne   joyeux

Le chaud rayon  soyeux

Qui diffuse toute sa bonté

Au  beau  sourire  partagé 

 

Mais le nuage des alpages

Vient le coloré de son sillage

Et Panurge traîne son troupeau

Sur l’azur à son plus haut

 

Et les nuages se crêpent

Du noir violent de la tempête

Et en concert ils pleurent

Sur les âmes en leurs demeures

 

Le ciel inquiet chahute sa fête

Il voudrait  rassurer  les têtes

De ces humains intrigués

Par ces éclairs au goût  effronté

 

Il n’a que faire de nos peurs

Il roule son tambour de tonnerre

Qui secoue le sommeil innocent

De l’enfant rêvant du bon  vent

 

Calme toi bel enfant il sera temps

Que le vent emporte ce violent

Et redonne au ciel  sa sage pureté

D’ange qui veille sur ta cordialité

 

Il est revenu ; il reviendra toujours

Pour soigner nos mauvais jours

Et nous déposer son signe ganté

De bonne santé  pour notre sérénité.

ðCF

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 13:09

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Quel horizon bénéfique  pour ma raison

Il s’enflamme mendiant d’un  pardon aisé

Quand une forte sensation  se morfond

Au fond  de son explosion démesurée

 

Elle mène preste  l’enquête sereine

Dans la plaine des requêtes salutaires

Oubliant les fresques de la haine

Qui se tortillent  en peines  délétères   

 

La misère  de l’iniquité lui bourdonne

Moult répliques criant leurs  larmes enragées

Venues du  tempétueux de ses gorges profondes

Où sa lie écume les  vestiges de ses nausées

 

Elle se lave se relave de bonne  justice

Pour approuver au coin des ses crevasses

Une entrevue réglée au meilleur hospice

De la vérité prête à sortir sans piège à sa surface

 

Ma raison a cela de bien  ambitieux

Elle ne veut être soumise au faraud

Qui la mène sur un chemin captieux

Au devoir de dire du  judicieux le faux

 

Je l’ai vu quitter l’illusion de son horizon

Pour se cacher au rond point du grand cercle

Où l’on peut tourner sans prendre de décision

Et  ne pas emprunter ce chemin  qui l’encercle

 

Depuis les ans elle a mué dans la circonspection

Elle s’attache de prendre  sans néfaste confiance

Le ton des discours probant  avec grande attention

Pour accepter sans gêne toute révolte d’alternance

 

Elle sait à présent prendre de bonne initiative

Son oui a toujours une haute fonction proportionnelle  

Pour que le vrai   soit une sagace valeur positive

Qui ne la compromette dans une réalité impersonnelle

 

Elle n’a plus peur de dire sa vérité du non

Pourquoi croire le faux quand le vrai s’offre

Que la nature vous apporte vivace comme faucon

Une proie qui assouvit  faim; dont raison est le coffre

.₣€

 

 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 12:20

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Il pestait contre la paix

Aurait,  aimer la trouver en fait

La terre n’avait rien d’imparfait certes

Mais sa vie il voulait la planquer

 

Il se baladait sans soucis

De ne devoir dire des mercis

Quand tout lui appartenait ici-bas

Qui ne soit objet des nantis

 

La nature était sa prison

Il y vivait libre à façon

Pour y faire  moisson riche

Du bonheur à foison

 

J’ai vu le beau turlututu

Tout nu dans la grande rue

À peine vu, il faisait la revue étoilée

Des bars connus où il avait bu

 

Chevalier de l’ordre du  litron

Le kit de vin pour  donjon

Où flottait la bannière du démon gentil

De la boisson  sa grande passion

 

Il se nourrissait de riche rebus

Il était vacciné contre le pue

Rien il ne voulait qu’il n’eu  d’insensé

Sa  richesse ; celle d’être ténue

 

Sa maison chaude construite carton

Etait un palace sans savon

Son parfum aux odeurs de lardons grillés

Le laissait solitaire loin des barons

 

Le bougre était philosophe de bon matin

De Diogène il connaissait le riche butin

D’une sagesse acquise au dévoué reçu

De la nature, amante des plaisirs surfins

 

J’ai vu le beau turlututu

Tout nu dans la grand’rue

Il s’est perdu dans ses  nues

Pour fuir  son paradis cossu

Sous mes pieds, là enfoui

Il ne reviendra plus sur mon ici.

Son bonheur ci je ne le croiserai plus

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 11:53

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C’était un soir de décembre

Solitaire dans ma chambre noire

Je voulais m’évader dans l’amour tendre

Le voir  renaître de ses cendres

 

Tristement j’ai regardé le vent

Il allait de l’avant des demain

Vers le mystère des amants

Assis là, sur le  blanc banc

 

Ils se disaient leurs secrets

Que j’eus aimé partager heureux

Pour revivre éveillé

Mon temps dépassé

 

C’était un soir de décembre

Solitaire dans ma chambre noire

J’ai regardé mon ventre

Il était toujours tendre

 

Où est-il l’amour des  vestales

Quand la radicale chasteté

S’engendre  d’un  sourire amical

D’un  baiser à votre cœur sentimental

 

J’ai demandé au vent d’aller vers

L’étoile fidèle des années lumières futures

En pourchassant sévère  l’éphémère

Au loin du  mystère de l’amour univers

 

C’était un soir de décembre

Solitaire dans ma chambre noire

J’ai veillé pour apprendre

L’amour de ces étoiles tendres

 

Elles me brillaient fidèles

Des mots à l’éternel silence

Elles me laissèrent rêver du réel

A cet amour vrai qui se révèle

 

Le big-bang d’un téléphone

Engendra une aphone explosion

Au fond de mon esprit atone

Qui fit surgir ma pensée démone..

 

Dans la constellation des jumeaux

Une étoile désirait  là haut briller

Au sommet de mon cœur au plus tôt

Je retrouvais l’univers de l’amour beau 

 

C’était un soir de décembre

Solitaire dans ma chambre noire

J’attendais de ses pas l’épicentre

Il fut ! Bel amour relevé de ses cendres.

ðCF 

 

 

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 22:41

 

 

 

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O mes amis! J’ai retrouvé

Ma vieille lampe sur le palier

De mon esprit émoustillé

La brillance de ses pensées

 Me fait  ce don  délicieux

Pour venir comploter soucieux

Contre mon instabilité 

Celle de ce bonheur  traumatisé

Par l’amour désoeuvré

Que je ne  n’offre talentueux

 

De sa beauté elle luit

Au firmament de mon réduit

Elle me tend  le bon fruit

De sa passion qui me séduit

Là mon esprit jouit

Soulagé il en admet

Que rien n’est enterré

Dans le malaise fortuit

Sage il ferme ma nuit

Ouvre ma vie qu’il éblouit

Au bruit d’une lampe bleuie

Et mon corps à cet azur se fuit

Vers l’amour de son paradis

 

Et ma lampe sur mes yeux

Scintille de ses vœux

Rester  jusqu’à ces vieux :

Ces ans sans jours pluvieux

Que l’on ne compte  miséricordieux

Quand  le bonheur enchanté

Vous offre chaque jour ses beautés

D’un greffon d’amour astucieux

Pour enrichir votre sentiment oublieux

Et ma lampe  à son demain des aïeux

Rayonnera d’infini sur son amour ambitieux.

ðCF

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Présentation

  • : Bouquet de poésies
  • : l'histoire d'une vie de poète au jour le jour, tout est instant de poésie, le passé de ma jeunesse en Lorraine , celui vécu pendant 30 ans vécu sur l'ile de la Réunion , mais plus encore la vie amoureuse c'est quoi? tout autant le ce qu'ont été, ce que sont, ce que seront mes pensées, mes joies, mes inquiétudes mes désirs ; le monde d'hier, le monde d'aujourd'hui , le monde de demain
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