Bouquet de poésies

Quel est ce trouble qui le poursuit

Il voudrait borner, encadrer,

Cerner , limiter, entourer

Tout ce refrain d'infortune

Qui l'empêche de penser demain

L'enfer lui  serait-il promis

Les flammes vont-elles consumer

L'énergie qu'il ne doit à sa faute

Mais quel est ce monde cruel

Celui qui vous pousse terrible

Vers le dernier retranchement

Quand bien même infime faute

vous n'avez de désir commise

Et qu'appel à Dieu ni peut rien

Il enfile en son chaque matin

La cuirasse de son  manteau mité

Celui de pèlerin  qui médite bontés

Et qui s'agrippe aux tendresses

Pour découvrir  quelques instants

Où le mal ne peut se conjuguer

A tous les salutaires temps  d'espoir

Du passé, du présent et du futur

Sur son chemin que lui reste-il pour vivre

Quand chaque pas se  veut mourir

Pour effacer rassuré son amertume

Au fond du silence qui serpente

Au fond fidèle de sa pensée délicate

Qu'attend-elle? D'avantage du  si fou

Quand au plus près son regard perdu

Ne voit, n'aperçoit plus  le bon, le bien

Dans l'originelle étendue de son horizon

La pitié envahissante  le dérange  ,  l'enrage

II veut , son idéal être homme présent

Sans jamais devoir à quémander le savoir

Dans l'immensité de ce grand monde absent

Qui n'écoute rien, qui ne voit rien, qui n'entend rien

Si ce n'est ce qui l'arrange, lui convient

 l'agrée, le séduit, le satisfait, lui offre honneur

Alors il se terre au grand fond de sa solitude

Il pense, se répond, rien n'est plus clair

Que son espace d'échange  solitaire

Où folie  amère vient s'embarquer

Dans le dédale d'un voyage d'illusions

Il parle comme zombie aux anges, à Dieu

il attend mais ils ne lui répondent  jamais

Alors parfois sa pensée lucide croit savoir

Ils ne pourront répondre,  ne le connaissent pas

Mais il leurs parle et il  espère ce demain

Proche demain quand il saura enfin

Que ce monde un jour, un seul de tous ces jours

Le  reconnaitra anonyme sur un fichu papier

Qui constatera qu'il a pris rendez-vous

Avec le monde des cieux

☼ŦC

On veut croire qu'ils  n'ont âge

Mais trépigne  leur désir novice,  il court

 En ses sens malins,  ils feintera  sa Chérie jolie

Regarde nos parents là , ils s'entretiennent

Pour que se cachent paroles qu'ils se disent

Sont-elles  au toujours de bon aloi  pour se dire?

Alors Chérie Jolie  parlons, chuchotons très  bas

De cet amour nouveau  qui germe sur nos lèvres

Ecoute-moi, je serai malade,  fou de toi

Dis-moi ce que fruit de ton  sentiment de joie

T'apporte quand son suc coule dans ton cœur

L'heure passe , je ne puis compter l'heure

Rapproche-toi, que nos corps s'exclament

Ecoute le mien , il se voudrait un baiser

Quel fou, ce n'est tout de même pas lieu

Peut être demain quand sur le   chemin

Nous retrouverons jour du  plaisir  certain

Et que dans le vent  nos mains s'accorderont

Pour danser furia de l'amour des novices

Ô Chérie  Jolie entre ta colorée jupe fendue

Je me console à voir merveilles de ton beau nu

Et je te  désire tendrement  , je ne puis partir

Laisse- moi caresser tes hanches parfaites

Chut! On  nous entend,  alors   parlons emplettes

J'achèterais avide ton cœur à  grand prix d'or

Je ne veux en cet instant  qu'il eut à  s'endormir

Ranime la flamme de son plus beau sentiment

Et qu'à ma douce voix il frissonne d'envie

Pour pouvoir découvrir ciel de mon amour

Tes yeux! tes yeux! Je les croquerais

Car ma faim trouble le frisson de mon cœur

Je sens monter en moi la trace de ton bonheur

L'effervescence de mon sentiment déferle

M'engloutit au fond de ton être puritain

Je me laisse bercer heureuse sur tes pulsions

Elles câlinent ma peau qui se glace de frissons

 Oui! Je voudrai n'être plus qu'une avec toi

Te donner le tout de ma douce  âme

Elle crie, elle quémande, elle s'agite

savoir le quand seront nos ivresses

Quand  ma folie boira ton sentiment

Au fond de l'édifice de notre passion

Demain promis   nous seront fous

Loin de tous ceux qui s'égarent

Sur nos pensées, sur cet amour

Que nous construirons avec volupté

comme félicité que l'on ne peut manquer

☼ŦC

Le chaud de l’été se dessine

Sur l’asphalte de ma  route

Quand mirage  monte sur sa croûte

En ses sueurs qui se lèvent  lourdes

Sur  mes yeux  brûlant qui les  assassinent

Dans les villages on entend,  seul le grillon

Tous les corps sont là immobile, petite mort

Pour attendre que le temps revienne alors

Quand il  se fera dompter au présent des Signor

Et il qu'il  s'acoquinera gentil  au frais du nord

 Et  chaud se laissera aller comme vilain poltron

La fontaine de midi se laisse intimider

Elle pleure la condensation de son malheur

Vivra-t-elle encor le tout, tout  à l’heure

Quand chacun reprendra sa bonne humeur

Pour venir jouer à pied mouillé avec bonheur

Quand l’enfant au multicolore bonnet,

Feinte intentionné le chaud pour  l’oublier

La bière, le soda, la limonade à flot coulent

Les pigeons dans la place  désertent,  roucoulent

Mais dans sagesse du chaud, là  se mettent en boule

Leurs ailes les ventent fugitives comme des poules

Pour faire courir coq loin des rumeurs de la foule

Quand le  chaud veut vous tuer, canicule qui se défoule

De partout toile du   ciel bleu domine le chaud

Les esprits s’extirpent pour dire tout ce beau

Mais là le lourd poids du temps les corrompt

Il n’est de seconde où ils ne  s’affaissent avec raison

Là s’endort ce qu’écrit aurait pu être le bon du beau

Se sommeillent les mots ils n’ont plus chemin là haut

Le chaud les a poussé dans le lit du qui a  bon dos

☼₣€

Il oeuilladait  dans le  vert pré

Une beauté a l'ondoyante chevelure

Quand commencerait son aventure?

Le soleil dardait ses rais brillants

Sur le corps  de la belle qui en ses yeux

Lui renvoyait  un désir parfait

Il se prit d'un grand  contentement

Mais comment venir provoquer celui-ci

Son respect venait l'incommoder

Et il ne savait de son pas présenter

Sa générosité qui le fuyait

Un  voyage de  natte  s'envolait

Dans le vent du printemps  indolent

Qui laissa entre les branches

Passer les fils du soleil ardent

Qu'accompagna l'ombre dansante

D'une  tresse  chevelue de bel or

Pour lui laisser découvrir soyeux

La fraicheur des doux genoux

De cette beauté magnifiée

Et son  cœur s'emballât

Pour glacer  frissons de son envie

Vraiment il se dit: Que de beauté!

Que d'admiration à protéger!

Mais voilà que destin ne su

Attendre temps du bel instant

Le destin venait de le quitter

A l'horizon une belle silhouette

L'abandonnait pour n'avoir

Jamais à le rencontrer

Son destin par trop jaloux

Le laissait là à méditer:

Toutes beautés ne sont

pour sûr  pas à aimer

Mais  à  savoir contempler

pour le bonheur de vos  yeux

☼ŦC

Mes yeux voient mais ne regardent

Mon esprit écoute mais il n’entend

Mais pourquoi cela, suis-je dément

Là les silences seront vivants

Quand s’éclipseront ces mégardes

Futiles mégardes quand  le beau

On l’attend sur une âme muette

Elle cantique de bons tons pirouette

Pirouette jouons à la  sauvette

Notre scène de vie dans son château

Pont levis de mon  esprit fertile

Lèves- toi,  l’heure  de ton réveil

Sonne  sur la grandeur de l’éveil

Viens il faut que tu surveilles

L’épanouissement d’un vécu agile

Allez !  Mon esprit ne dort plus

Prends-toi en main n’attend demain

Tu perds le beau que fut ce matin

Je te prie sort ton plus malin

Je sais ton rêve ci,  t’a  toujours plu

Mon esprit tu te dois de revivre

Dans ce monde où existe le réel

Vois pour voir tout ce naturel

Entends pour entendre l’éternel

L’univers te demande de survivre

Il n’est pas de vie mécréante

C’est ton âme là qui te hante

Offre-lui des contrées odorantes

Qui ouvriront la voie opérante

D’un voyage couvrant tout méandre

Tu trouveras paysages du bonheur

Ceux qui défrichent  les saveurs

Pour une vie libérée des malheurs

Regards sains des horizons rieurs

Paroles ignées, voix  des lueurs

Ô mon esprit,  enfin tu retrouve le beau

Marche, marche gentillet  sur la rosée

Là une rose d’amour s’y est posée

Ouvre ta man  et soit à son heure rassuré

Elle est près de tes baisers ne soit pas sot

L’amour est une réalité,  il faut la garder

La rêver t’obligerai à ne jamais l’accaparer

☼₣€