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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 18:18

 

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Je te viens  dans l’espace d’un matin

Lune noire guide l’azimut de mon chemin

Que je t’approche aux doigts de ta magie

Je foulerai tes désirs au zodiaque du minuit

Quand les pas de l’espéré de ma vie

Iront bon train  pour bâtir mon destin

 

Tu prends force du taureau pour m’instruire

Gaia m’indique la voix  pour construire

Sur sa terre le pont enjambant le néant

Celui  préparant le labour des vents poussant

Les semailles alors lèveront  les moissons du temps

Conduisant ma vie sans jamais  la détruire

 

Je vais devoir  dans la constellation échanger

Le repos de  ma vie en y formant une armée

Je ne puis compter mes pensées qu’Athéna

A entraîné au jeu de ma raison dans le dicta

D’une guerre des animosités,  elle  me causera

Ces accidents amicaux où je ne puis éviter de tuer

 

Sur les gémeaux j’ai traversé  toute la magie

Pour venir bercer  le lit d’Isis comme un messie

Qu’elle enfante du fond de mon esprit ma pensée

Et donne une descendance  à  mon objectivité

Pour que mon intelligence  soit prolixe de vérité

Alors s’ouvrira sur mes yeux un rai de paradis

☼ƑƇ

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 23:27

 

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Les cartes postales me mènent au voyage

Mes yeux, ces  voleurs de changements

Flânent dans les rues de mon  sentiment

A l’ombre de la dérobée  des sieurs visages

 

Un carillon d’église du temps jadis

Sonne sur mon esprit la volée de midi

Les cuisines des femmes de Picardie

Laissent échapper le fumet de leur paradis

 

Sous le pont de pierre construit sous l’ère

De ces  romains qui nous ont laissé la vertu

D’une clarté d’eau clapotant sur ses verrues

Le poète la griffonne, là dans le lit de ses vers

 

L’avenue que sillonne jusqu’aux horizons

Les arbres,  soldats défilant sur l’éternité

Sa grandeur égare mes yeux  dans la curiosité

Ils se vont cahin-caha comme des vagabonds

 

Les lames de la vague ne parlent plus au rivage

La chaleur du soleil dore la mendicité du sable

Que les coquillages accompagnent à leur table

Ils se tatouent sous vos pieds qui les ombragent

 

La violence des ocres, babille sur les pardons

Le soleil  ne comprend et voudrait se coucher

Il ne retient l’or de sa flamme il s’enfonce sans crier

Et les fugitifs du temps, ruban d’ombres sont au salon

 

Les lumières de la nuit goutte à goutte défilent

Sur le front de la noirceur; élégance des brillants

Font-ils la ronde sur le pont d’un soupir du soir

Quand elles veulent illuminer les amours dans la file

 

Carte postale dans ma main  soudain  ton langage se tait

Je tourne ta page, elle me mène à la caverne de ta nuit

Les couleurs, les lumières, les beautés s’en sont allées

Mes yeux se ferment sur le rêve d’un pas vers tes contrées

☼ƑƇ

 

 

 

 

 
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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 23:21

 

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¤Les ailes au vent

 

Les ailes au vent se déploient

Libres elles se vont au courant

De la  tranquillité  de ma joie

 

Elles montent  vers les éthers

Où mon esprit  en  paix repose

Sur les rêves d’or de ses frères

 

Je plane sur l’agilité de ma vie

J’attends l’instant  d’indulgence

Qui m’ouvrira la porte  des semis

 

Je me berce sur la douceur

De mouvements qui ondulent

Sur la sagesse et le bonheur

 

Au loin j’aperçois les histoires

De leurs âmes sur les moissons

Récoltant les fruits de mon  pressoir

 

Mon aile me dirige dans la vérité

Elle me tend mille mots  d’intérêt

Qui entonne le chant de la sincérité

 

Sur la légèreté de ma vie je vais

Les beautés se donnent en amitié

Quand  mes frères accueillent ma bonté

 

Mon esprit en sûreté alors se concentre

Pour procurer à chacun d’eux la floraison

De ma puissance  qui sort de mon antre

 

Dans le silence  de mille merveilles

Mon aile se pose sur votre charité

Et vos yeux  perdus à ma voix  s’éveillent

 

Vole, vole mon aile vers les éthers lointains

Trouve là bas tous mes aïeux, dit leurs

Que mon cœur  s’inquiète de leur demain.

☼ƑƇ

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 23:11

 

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Le visage de l’amour tenait à me bercer

Aucun nuage ne reconduisait à son détour

La grisaille  inconfortable que mon  âme laboure

Cela m’obligeait de laisser la terre des baisers en jachère

Quand mon  cœur aurait voulu d’affection,  moissonner l’air

En  ses  effusions mais un vide  a flétri son  été

 

Me voilà errant dans les horizons qui vous mènent

Nulle part ailleurs qu’un ailleurs  sans destin

Ermite foulant le désert, mon cœur se dépouille

Jette sur son sort  la douleur, là où une main fouille

Pour trouver  les illusions qui se perdent dans mon chagrin

Mais pourquoi ? Mais pourquoi ? Quel est ce dessein

 

Le vent efface la dune je perds  de l’amour la couleur

Et mon âme se démène  derrière le voile de la vérité

Je n’ai pas porté secours à  ma victime dans sa pensée

Je n’ai pas tenté de la relever au matin d’un faux baiser

J’en pleure, j’en pleure mais je croyais sa fidélité m’aimer

Oh je regrette, oui je regrette de ne t’avoir,  sauver de ta peur

 

Au détour de ma sueur, de mon remord en cette mort

Je fus victime d’un songe, le  squelette  de mes soupirs

Il voulait au fond de ses sourires venir  me conduire

Vers cet oasis, au puits des  sagesses du bédouin dans son empire

Dans le miroir d’un lac,  il souhaita de grand cœur m’instruire

Cette eau est un amour offre lui ton baiser elle se donnera alors

 

N’hésite pas, dis-lui ta compassion, d’être hors de  ton amour

Que ses pas ne savent  plus se diriger dans le feu de ton sillage

Que sa volonté d’aimer se soit corrompue à un autre héritage

Celui-ci pourra t’il lui procurer le bonheur sans orage

Oui dis-lui !, Dis- lui que son chemin  peut être soir  du naufrage

Trouve l’écho du désert ; ce vent qui efface tout sur ton retour

 

Avance, avance encor sur ces plateaux de la  méditation des géants

De ces messages du mystère s’ouvrira un monde d‘or sur  tes yeux

Tu verras l’amour se déposer, s’élever, s’acquitter sur tes vœux

De partout,  t’appellera cette ivresse  que tu as perdue dans mille jeux

Que tu pensais n’être que tiens, accouplée sous l’avarice d’un toit sans enjeu

Les folies; les caresses; les baisers t’attendent là bas dans son  volcan

 

Tu peux quitter ce désert, la clarté de ta pensée  a reconquis ton soleil

Qu’il brille ; qu’il brille de tous ses feux  sur la puissance de tes envies

Elle est là ; la fée de ton amour, elle voudrait encor caresser  cet oubli

Pour qu’aux demain d’infini  tu ne lâches plus son cœur incompris

Elle transforme ton sentiment  pour lui redonner l’hier de sa nostalgie

Et tu te voues au  bonheur ; pour l’aimer, l’enlacer, la biser, oh merveille!

☼ƑƇ

 

 

 

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 22:02

 

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J’entends la source de ma pensée

Au matin m’entretenir de mes soucis

Je lui demande de les conduire à l’oubli

Dans les abysses d’un océan de générosité

 

Mais voilà que hurle la rage du désespoir

Donnez-lui mille beautés pour revivre

Non! Sa colère ne s’apaise à son  mal vivre

Elle égrène sans cesse ses stupidités du noir

 

Elle vous prend dans la douleur par la main

Vous conduit illico faire connaissance

En tous vos malheurs qui de médisances

Vous montre la fatalité du faciès de votre destin

 

Sur le chemin de la vie les galets vous font chuter

Le temps vous est volé et vos pas se blessent

Vos bribes de pensées deviennent des messes

Autant de messes inaudibles que de prières d’athée

 

Là sur un parapet votre pensée se jette dans le vide

Rien n’existe plus, mais la douleur du temps persiste

Vous voudriez la faire disparaître, mais elle insiste

Elle vous aime vous le souffre douleur de sa rapine

 

Puis soudain le bing bang de la création des origines

Explose et  il vous tend la lumière d’un écrin de ténèbres

Le couloir  se va vers l’infini à la limite de cette fenêtre

Là le don d’un paysage de l’exquis où la douleur s’élimine

☼ƑƇ

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 21:54

 

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Pourquoi me regarder ainsi

Je phrase votre envie

Pour éditer belle phrase à votre vue

Qui désire se déshabiller

Nue

Oui  elle veut être nue

Dépouillée, dégarnie, dévêtue

Elle l’humble, la simple

Sans habit d’apparat

Car c’est en tout point son embarras

Plus de point qui lui tienne d’embonpoint

Laissée seule

Dans  sa prison de points

Qui la coupe de tout autre

La précédente, la suivante

Oh les  pauvres

Nous n’avons jamais

De lien entre nous

Nous sommes des étrangères

Entre nous

Nous ne nous connaîtront jamais

Entre nous

Et nous vivons dans le même texte

Entre nous

Aussi vous qui  lisez ce  texte ci

Qui le caressez

Qui l’absorbez

Avez-vous besoin de voir ce point

Ne pourrait-on pas l’épiler

Un texte imberbe de point

Un point ce n’est pas joli

La pédicure enlève tous les points

Alors nue

Elle put mieux vous plaire

 

Vous vous exclamez

Que nenni !

Car c’est la première chose

Qu’ils osent me mettre

Pour me saper

Cravate de bourges

Pour que chacun s’exclame

A ma vue

Enlevez-moi cela

Je serai la  plus simple

Phrase de la rue

Et vous, savez-vous

Que mes oh, mes ah

Sont exclamations

Ah un point !

Les voir en ai-je besoin

Pour vous les dénoncer

On les voit à l’œil nu

Ou alors vous avez la berlue

Etes-vous pauvre à ce pont

Comme Lulu

 

Je m’interroge

Pourquoi mettre

A mon pied

Ce crochet mal en point

Pour vous mon pronom

Je le mets après le verbe

Que vous faut-il de plus

Je m’interroge

Vous n’avez pas trouvé la parade

Pour me supprimer

Avec votre crochet

Alors vous l’avez laissé

Là, déjà prêt

A m’habiller sans autre forme

Et me faire parader

Avant le jour où vous organiserez

Conservateur mon exécution

Merci mais je vous l’ai dit

Je veux être nue

Je vous interroge encore et encore

Avez-vous compris

Je veux être nue

Libérez-moi de ces impuretés

Mon strip-tease c’est ma revue

Aux folies de vos yeux

Qui dans leur passion suent

Sans effort

Pour que mon corps soit lu

Vous ne commettez pas de bévue

Alors encor, ôtez-moi ces verrues

¤

 

 

Là vous exagérez

M’en mettre trois

Simplement au fait

De ne savoir m’achever

Allons, allons vous voilà

Menteurs désagréables

Un point déjà vous attribut

L’image de l’orgueil

La dentelle en surplus

Je n’en peux plus

Faire croire la fin

Quand on ne la voit pas

Alors pardon

Quand comprendrez-vous

Que je veux être nue

Allez messieurs ne tournez pas

La tête  de coté

Ne laissez pas dire

Que vous devez encore

Réfléchir à quelle suite

Vous devrez m’achever

Je vois vos yeux briller

Du désir d’une phrase nue

Cela vous n’avez  jamais su

L’entreprendre et  ni même

Un jour vu

La prochaine fois n’hésitez pas

Un point c’est tout

Alors je vous le promets

Nue elle sera ma phrase des rues

Vos yeux feront l’effort

De la caresser avec attention

De la câliner à chaque coin

De sa rue pour y voir

Ses formes détendues

Vous faire découvrir le su

De sa cambrure, de sa longueur charnue

Chérissez là, palpez là

Jusqu‘au fond de sa vertu

En délaissant ce point têtu

O belle phrase vierge de point

Ta chasteté peut se promener

Dans la rue sans issue

Tu pourras t’échapper à l’insu

De tes détracteurs  imbus

Dans une   recomposition de sangsue

S’accrochant aux autres, libérées du confus

De leurs verrues

Et enfin nue

Il sera jour où je vous plu.

☼ƑƇ

 

 

 

 

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 21:28

 

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Je vous l’assure

Je  ne suis pas chien

Mais c’est mon année

Du lion chinois

Et tout m’appartient

La chance, l’amour

La santé, le travail

Le croyez vous ?

Constatez il y a un os

Et  je ne veux pas

Déterrer la hache de guerre

Mais je passe le bachot

Et dès la rentré

Foutue la chance

Le prof de science m’a dit

Toi ferme ta science

Ne la ramène pas

Alors que penserez vos que je fisse ?

J’ai laissé tomber les sciences

Alors la patience du prof s’est brisée

Vos absences sont anormales

Je lui ai répondu

Monsieur j’oublie le mur de Planck

Et pour ne pas arriver  en retard

Je me planque avec Einstein

Derrière eux ,Egalem ,  Cédeu

Qui ne sont pas des  pythagoriciens

Mais des : pitres vauriens

J’ai voulu me mettre à l’abri

De cette farce de science

Je voulais  penser

Comme une vraie pensée

Pas un  roux sot  non, un Platon

Mais en philo rien ne va plus

Faites vos démonstrations

C’est la cata

Pour  le prof je n’étais rien

Qu’un  néant

Expliquez-moi !

Un néant étant du  n’étant  néant

Çà c’est moi

Et vous l’humanité sans moi

Et sans voix

Ne sommes nous pas la même chose

C’est cela la philo

Dire pour ne rien dire

Avec mon copain le fils Aute

Qui est d’ailleurs mon meilleur ami

O Mon brave Ariste Aute

On passe notre temps moins que libre

Sur les forums

On bache l’art de la rêverie

Nous la rêverie du rêve on sourit

On ne fait pas d’effort , notre naturel s’en saisit

Et Nous on est conscient

Et lui, pauvre inconscient

De toutes mes possibilités

Je vomis toutes  ces conneries

Mais au programme de l’année

Il faut s’y faire

On étudie la volonté

Pas mal car j’en connais un rayon

Et j’y prends un ardent plaisir

J’ai la volonté d’aller en boite

De  jouer aux jeux vidéo

De ne pas réviser

De ne pas me lever

D’oublier d’aller en cours

De taper cent euros au parents

De me faire une nana

J’ai donc le bon sens de la volonté

J’ai l’argument du positivisme

Et du négativisme

Rien d’absolu  en somme

Attention ne venez pas migrer

Vers la CEE  , la  communauté 

Des Enfoirés Emmerdeurs

Monsieur Alain Dic le prof de géo et d’histo

Ne confondez  pas histo et hystérique

Lui c’est un hystérique

De la dénonciation

C’est vrai il a

Les cartes en mains

Il peut mieux se repérer

Dans sa communauté

Dont il est le principal  artisan

Et en bon dictateur

Il me demande toujours si je suis

Dans les nuages

Je n’en fais tapage

Mais quel bon rivage

Tout à mon avantage

 

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 15:19

 

Chante ta joie

 

Chante ta joie sur le lai des indices

O mon âme, écoute sonne ton heure

Quand  le désaveu, assassine la peur

Etrangle les pics de terreur des maléfices

 

La fête ouvre l’immensité de ses fenêtres

Sur le sable du partage des bonheurs

Qui s’immisce en tout lieu dans la chaleur

De mes pores qui dansent la samba de l’être

 

Les arcs en ciel se projettent sur les hauts

De ma passerelle, elle enjambe le mal

Et je me vais soldat de l’amour, o vassal

Au large des frayeurs déposer  le terreau

 

Les traces des sillons de la paix  s’enrichissent

Bonté du toucher des  lèvres de cet argile

Et la moisson promet une récolte d’évangiles

Quand mon cœur la soignera de mes sacrifices

 

Et les seigneurs de s’agenouiller devant leur folie

Ils Jettent leurs blessures pour se panser d’équité

Les yeux de leur atrocité reviennent d’une nuitée

Où leur raison se cachait des massacres  de l’impie

 

Une satisfaction se lit sur  le sourire de leur visage

En tout pont de leur monde s’illuminent les étoiles

Leurs mains de lumière flirtent avec l’infini qui se voile

A la pudeur d’un baiser des cimes qui s’offre en héritage

 

Les silences ondoient sur la parade des esprits

Là bas  ils veulent tous fouler les terres du bonheur

De la  majesté des beautés retentit la clameur

Elan du monde  des cœurs contant la joie sans souci

 

On entend se lever, des abysses, des gouffres, des cavernes

Le grand murmure qui s’envole vers le demain du destin

Qui emmure les maux de la destinée, produit d’aigrefins

La terre, notre terre reprend le bleu du ciel dans son halei,e

☼ƑƇ

 

 

 

 

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 13:43

 

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Au temps d’hier

 

Au paysage d’hier

La multitude des oiseaux en fête

Piaillaient le  bonheur sur les faîtes

Des peupliers caressant de leur tête

Le ciel de cent ans  d’amourettes

Au temps d’hier

 

A la parole sainte d’hier

La procession semait dans les rues

Milles et mille roses à notre vue

Les familles priaient loin des verrues

Qu’elles oubliaient au fond de cette issue

Au temps d’hier

 

A la lumière d’hier

La flamme de la lampe à pétrole

Fredonnait sur nos yeux comme à l’école

Les ombres de nos vies, celles dont on raffole

Histoires qui vous racontent le pont  d’Arcole

Au temps d’hier

 

A la jeunesse d’hier

Les soldats de bois s’alignaient en rang

Ils venaient défier ; gentleman sur le banc

La poupée de porcelaine jouant avec le faon

Parcourant les rêves de ces  nuits d’enfant

Au temps d’hier

 

A la chaleur d’hier

Le poêle à charbon  crépitait de plaisir

Pour  nos corps s’asseyant prés de ses sourires

Il nous offrait une bouillotte pour ne pas souffrir

Nous les esseulés des chaleurs a  la nuit des désirs

Au temps d’hier

 

Au bruit d’hier

Les grues tambourinaient les cales des péniches

Qui grinçaient au contact  du coke  qui s’entiche

De cette usine déversant la caillasse dans  sa niche

Au son du sifflement  de la vapeur qui vous défriche

Au temps d’hier

 

Aux sports d’hier

La légende ouvrait nos yeux sur les joueurs de gloire

Jeu de football  qui tirait vers le but, frappé d’ivoire

Poteau aux côtes carrées, attrait de Pelé le roi noir

Qui l’Adulait dans sa conquête  du monde illusoire

Au temps d’hier

 

Au bonheur d’hier

Les amants  au coin de leur jeunesse s’aimaient

Dans leur cachette il attendait l’heure de leur nuitée

Quand dans les dentelles de  sa robe de mariée

La belle accepterait après la bénédiction de se donner

Au temps d’hier

 

C’était le temps d’hier

Nos enfants n’ont connaissance de ce que fut notre réalité

Et je voudrais leur dire  au nom de ma nostalgie du passé

Votre présent sera l’hier en votre demain n’oubliez jamais

Mettez votre présent dans l’écrin du souvenir des beautés

C’est déjà le temps d’hier

☼ƑƇ

 

 

 

 

 

 

 

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 08:56

 

 

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Dans mon sombre gourbi

Je fuis sage la nocive tyrannie

De tous ces êtres aux viles pensées

Dans l’usage de critiques fourbies

 

A mon trouble mes yeux se voilent

Dans mon cœur que j’entoile

Dans la fraîcheur d’un vieux fourneau

Pour laisser mourir cette toile

 

Et mon âme dans son vaste paradis

S’émerveille de tous ces  ‘on dit’

Ceux qui n’ont jamais  de prise utile

Sur le bel esprit du poète attendri

 

Au jeu  de ping-pong les sages mots

Se transmettent amusés  un joli écho

Enrubannés d’or et d’étincelants ressacs

Ils reviennent à ma pensée, encor plus beaux

 

Et le poète amical se réjouit sainement

De ce mot étourdi et  trop  violent

Il lui offrira l’avantageux du  doux courroux

Pour Briller au fond de  son sentiment

 

Il redeviendra perle, joyau  de sa bonté

Transformé sous sa plume enjouée

En beauté délaissant toutes acrimonies

Contre les esprits voyageant trop rusés

 

Au matin de toutes les saisons brilleront

Ces soleils d’amitiés où les jurons

Resteront  pour l’éternité raffinement

D’avoir engendré mille et mille unions

 

Oh mes amis, ne tentez pas de ravager

Rappelez-vous l’adage de ‘l’arroseur arrosé’

N’ayez souci vous ne le serez que de splendeurs.

Comme l’esprit sain des âmes désintéressées

☼ƑƇ

 

 

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Présentation

  • : Bouquet de poésies
  • : l'histoire d'une vie de poète au jour le jour, tout est instant de poésie, le passé de ma jeunesse en Lorraine , celui vécu pendant 30 ans vécu sur l'ile de la Réunion , mais plus encore la vie amoureuse c'est quoi? tout autant le ce qu'ont été, ce que sont, ce que seront mes pensées, mes joies, mes inquiétudes mes désirs ; le monde d'hier, le monde d'aujourd'hui , le monde de demain
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