O Putain de vie, tu t’éteins
Dans les bras de mon embarras
En ce matin du déclin
Vois ton monde, ce vulgaire paria
Son home ne connaît le diplôme
Il se va de bêtises en sottises
Prodrome d’un bonheur atone
Il agonise prés de mon esprit en crise
Crisse ta fureur le long de la drisse
Des incompréhensions de ta passion
Sa milice ne saura être appendice
De tes tentations pour cracher l’illusion
Pourquoi tous ces tourments en émoi
Encercle ce monde, serait-il immonde
Aboie mon esprit, met en garde ta foi
Emonde tes craintes, chante à la ronde
Au pourrissoir balaie tes devoirs
Ton calme sera avatar d’une palme
Miroir du bonheur, enclin à entrevoir
La balme de ta pensée, elle s’enflamme
La chaleur de ton désir éblouira ton ardeur
Cheval au galop dans ce monde hivernal
Sa grandeur vaincra la violence de ta peur
Estival retour assis aux loges d’un festival
Alors regarde l’œil perçant de tous ces dehors
Le miel y coule vers ton désir carenciel
Aux abords de la sagesse de ton altruiste port
Là un arc en ciel d’amour jaillira de ton ciel
Je sais l’autre monde ne te comprend, je sais
Ta terrestre famille ne t’offre que des guenilles
Mais Il est des baisers qui engendrent la paix
Alors fait don de ta quiétude pour la transmuer
Ne soit devin, marche sur de nouveaux demain
Ne triche pas et tu approprieras cet esprit riche
La nature authentique transformera ta pâture
Et la friche te moissonnera des voluptés fétiches
Alors une vie sans contrainte comblera ton dépit
Etre là pour libérer une dépression à ta fenêtre
Quand se plient, se déplient les joies, les plaisirs ravis
Des mondes en fusion jouant fortissimo l’air du bien -être
☼ƑƇ