J’ai tiré de ma fouille une embrouille
Putain de vie, j’eus grande envie
De tuer le maudit des interdits
Trouille d’aimer, là j’en bafouille
L’amour vrai, où en trouver le velours
J’ai cherché un nid, loin des soucis
Celui dont on apprécie la vertu aussi
Fleurissant l’esprit d’un bouquet d’amour
Au soleil d’un matin d’été, je l’ai trouvé
Puissant, solide au profond d’un amant
J’ai vécu de beaux instants me délivrant
De mes craintes, veillant nos temps désirés
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J’ai du contrer de mauvaises pensées
M’enfuir des regards, les laisser médire
En sourire quand je pouvais les maudire
Dans le secret, vivant de sentiments dorés
Oh mère je te prie pourquoi être amère
Sage est mon âge, mature il t’enrage
L’orage gronde, dans mon cœur en rage
Il ne veut être soumis, il n’est chimère
Mon corps s’épanouit, il engrange la vie
Il croque le plaisir de tous ses désirs
Tu ne peux saisir, sa force de me ravir
Seule je me réjouis de son âme avertie
Combien même tu le souhaiterais, mon cœur
Ne sera perversion d’un amour de raison
Sa passion ne voudrait rentrer en contrition
Quand le bonheur m’assure de vivre sans peur
Je m’embrouille, l’amour n’est pas rouille
Qui se fond dans l’oubli quand tombe la pluie
Au soleil traitez là au fond d’un cœur anobli
Mon cœur ne bidouille, il ne veut être arsouille
☼ƑƇ
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