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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 14:13

 

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Ce matin, quand  je me fuis  acheter mon pain

Une petite pièce d’airain, ouvrit mes yeux peints

Je me suis penché,  pour lui donner la main

Dans mon chaud, porte-monnaie elle m’a rejoint

 

En rentrant bien qu’harassé, je lui ai demandé :

Que faisais-tu là usée, sans voix  à me regarder

Elle me répondit : - je cherchais sage une amitié

- De celle qui à la vie, je ne saurai  oublier jamais

 

Peux-tu me dire toi,  qui es-tu, D’où viens-tu ?

- Je suis une enfant perdue,  seule de la grande rue

- Mon identité est gravée sur le revers de mon nu

-  Je suis étrangère, à la frontière ils ne m’ont pas vu

 

-Tu ne m’as pas répondu ! Pourquoi étais-tu ici ?

- Je suis tombée de la poche, de celle qui t’oublie

- J’ai de la peine pour elle, ce matin pas de gâterie

- Elle n’aura plus de goûter à priser tos ces jours ci

 

- Que  veux tu que je fasse gentillet   de toi  maintenant !

- Gardes moi près de toi, je veux être ton  bon présent

- Je ne suis pas trèfle mais je peux être plaisir ardent

-  Porte bonheur malicieux d’un  destin  surabondant

 

J’ai compris  et je l’ai retiré sage, de mon porte-monnaie

Pour la garder près de moi, et ne plus éprise   la donner

Il  serait dommage de perdre en vérité la neuve amitié

De l’étranger,  qui indubitable vous comble de sincérité.

 

Il fut  ce jour de  nouvelle année, adieu l’hier oublié

Je vis près de la chance sans jamais ne rien lui demander

Quand temps  de paix nous délivre des   chemins  d’iniquités

☼₣€

 

 

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 13:55

 

 

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Maman si je sème

Des baisers de laine

Sur tes joues bien pleines

Dis maman tu m’aimes

 

Maman si je cueille

Des fleurs en feuille

Sur tes mains d’accueil

Dis maman tu les effeuilles

 

Maman si je pleure

Des larmes de bonheur

Sur ton très  bon cœur

Dis maman tu fleuris ces douceurs

 

Maman si je souris

À tes yeux éblouis

Qui fondent dans mes abris

Dis maman tu es ravi

 

Maman si je crois

À ta belle joie

De vivre près de moi

Dis maman tu partage mon émoi

 

Maman  tout de suite

Je ne prends pas la fuite

La soupe n’est pas cuite

Dis maman tu gardes bonne mine

 

Maman non je t’en prie

Surtout pas un grand  cri

J’ai  déjà bien tout  appris

Dis maman tu assures mon délit

 

Maman  je veux te dire

Tous les jours de la vie

Un je t’aime éternel

Dis Maman tu apprécies mon naturel

 

 

Maman merci, bonne journée

Je te dis sage  un secret

Pour demain je te promets

Dis Maman-tu sais, te damner jamais

☼₣€

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 13:33

 

 

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Au banc de l’école de sa prime jeunesse

Il racontait des histoires faites d’ivresse

Entrant passionné de la  presse de l’est

Devint  reporter de la vie des altesses

 

Pour l’authenticité de ces vrais  longs  récits

Il traversa le monde de ci de là sur son  infini

Recherchant  le mieux pour ses lecteurs d’ici

Dans  les frasques  humaines  de  tous les pays

 

De ces viles guerres, le lai il n’en avait que faire

Prés de l’information  comme toujours  naguère

Il vivait en toute première ligne, voilà son affaire

 

Au cœur des combats, un seul désir: sage : la vérité

Q’il donnerait leste à ces chers lecteurs invétérés

Il Chercha un transport empressé qui l’y mènerait

 

Harnaché comme ces bons soldats des armistices

Le fusil rempli d’une encre transpirant les solstices

 

Jamais inquiet d’être pris en délit par  un fol ennemi

Le front haut  pour mieux débusquer tous les interdits

 

Il pesta son ami «allons vite, mes lecteurs m’attendent »

 

Un bruit infernal, un dernier sourire pour  dernier mot.

Il aimait la liberté, il aimait la paix, intransigeant  boulot

Il n’est plus revenu, l’encre de son sang ne coulera plus

☼₣€

 

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 12:25

 

 

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Quand le grand désarroi est roi

Sur la perte d’un emploi on ploie

Pour  ce que l’on croit être une croix

La tête entre les mains c’est certain

 

On cherche en liaison avec sa raison

Le motif bon de cette  pure oraison

De toute façon on n’ira pas en prison

De ne plus savoir comment pouvoir

 

Voilà l’emblématique  nouveau tic

De notre antique pays  bordélique

Où c’est sûr, le fric est symbolique

C’est un mal qui vous fait toujours  mal

 

Quand vous pliez sous les impayés

Nul ne viendra signer pour votre santé

Vous vous contenterez d’être asphyxié

Par votre moral c’est tout à fait  anormal

 

On vous lâche des paroles en forme d’obole

On caracole en haut des sondages, on vous vole

Le gros pactole ils se le distribuent en farandole

Je voudrai pour ma part,  un quota de ce grand gotha

 

Ce que je demande ce ne sont pas les amendes

Je ne veux partir  dans les landes où on me réprimande

Pas plus de cueillir de la menthe  sur les grandes pentes

Je veux une rémunération juste sans autres  complications

☼₣€

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 14:23

 

 

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Mon aimé  adoré,  ta longue absence

Ne sera pas objet de mon  silence

J’ai dépose vivace à l’agence postale

Un  billet,  près de la cour des  halles

 

Tu trouveras à son endroit  un extra prix

De la démence attentive de mes folies

J’ai endimanché tous les vers, tous les mots

De leurs habits de soie,   aux rayons du beau

 

J’ai déposé gaie au coin de la suave  missive

Ma présence aux  saveurs de ma  pure salive

Se sont mes  mille baisers que je t’ai prodigué

Sur  tes lèvres virtuelles j’en fus émoustillée

 

Reçoit le prépose dans la sagesse de ta jeunesse

Il découvrira  ton péché pour cette frugale liesse

Quand tu baiseras ce papier comme  une idole

Celle qui abreuve ton cœur de son grand survol

 

Quand tu liras mes vers tu prendras un verre

Celui de l’élixir de mes pensées de l’univers

Ton univers qui me plonge dans un bel irréel

Où ma lévitation me suspend au haut de  ton ciel

 

Tu refermeras la page et si ta mémoire flanche

Ne retient pas tout  extirpe en une belle tranche

Ces deux mots qui sont toute  ma vie « je t’aime »

Et je te le répète à l’infini toujours et  sans peine

 

Je t’en prie range-la, dans tes recoins secrets

Personne ne doit te la voler c’est notre intimité

Tu dois la conserver vierge pour notre fidélité

Elle doit veiller pure sur notre amour passionné.

☼₣€

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 14:20

 

 

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Il est midi, je te le dis, je t’aime, je t’aime

Il sera quinze heures, je te le dis, emmènes moi

Il sera dix huit  heures, je te le dis, embrasses moi

Il sera vingt heures, je le dis, prends moi

Il sera  vingt deux heures, je te le dis, c’est notre nuit

Il sera  minuit, je te le dis, tu rêves de nous

Il sera  huit  heures, je te le dis, je pense à nous

Il sera midi, fidèle ce nouveau jour, il est à nous

Il sera  toujours, je te le dis que nos cœurs s’aimeront !

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 14:05

 

 

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Au fond d’un bel   esprit belligérant

J’ai traverse les montagnes, les monts

Les vallées attachées à  tous les warrants

Pour trouver l’amour en ma saine raison

 

Fou d’une douleur méconnaissable

J’ai entrepris une chasse impitoyable

Et toutes les contrées, les plaines

M’ont donné de fouler leur grande  gène

 

Mon fusil délicat,  armé à la hanche

Dans les forets, les sous bois me déhanchent

Et d’un coup de feu  sur toutes les proies affolées

Je préviens  les possibles victimes  de mon fait

 

Mon cœur  saignant de toutes mes blessures

A pris place dans un abri sur mesure

Veillant le passage d’un petit être  migrateur

A la recherche d’un nouvel admirateur

 

Longtemps, si longtemps  démuni

D’un projet nouveau  vers la grande vie

Je me suis endormi sur ma vive passion

Rejetant  au loin mes  si belles illusions

 

Au lever d’un matin j’ai  gémi dans mon corps

J’entendis chanter une musique  perlée  d’accords

Un  petit animal, se présenta au coin du jeune bois

Tout intimidé devant ce chasseur en grand  émoi

 

Trop ému le petit animal se cacha

Dans sa timidité nouvelle décrocha

Et le chasseur se déshabilla  de son fusil

Courut vers le tendre bosquet attendri

 

Dans le silence des amours  ma  grâce  se pencha

Vers cette biche aux yeux si  brillant qu’elle demeura

Je  lui dis,  aime moi   et pour moi plus de chasse

Je te protégerai  de tous les pièges des viles nasses

 

A son chasseur la biche  s’accrocha en bandoulière

Ils partirent vers d’autres  régions  familières

Là où  la puissance des sens s’accorde en duo

Dans ces repaires où on oublie le désarroi des mots

 

Le chasseur et sa proie désormais d’amour sont liés

Avec leur esprit rassurés qui glane les bouquets

De ces  certitudes  amoureuses  toujours plus géniales

Dés lors Ils traversent  le profond bois  heureux

Du sentimental amour de l’éternel somptueux

☼₣€

 

 

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 17:27

 

 

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Je me suis attardé sur leurs mots

Ils me  racontaient un amour disparu

Je l’ai transposé sur mon esprit nouveau

Pour comprendre sage  son méli-mélo

 

Je leur ai conté que l’amour c’est la vie

Construit fidèle  sur une routine  légitime

C’est un début, c’est une fin,  beau défi

Il suffit d’aimer la vie pour trouver son sublime

 

Qu’est-ce  le sublime ?  Un moment passionnant

Dont l’on cueille ivre   les saveurs passantes

Pour cela il faut se trouver sur le  bon chemin

Ne le cherchez point,  veillez votre  chaque matin

 

Au matin de votre gaîté, de votre puissant bonheur

D’être là, être celui qui  connaît la chanson des pleurs

Soyez très présent au jour sain, l’instant vous proposera

Une beauté qui bientôt dans votre ciel vous troublera

 

Il sera généreux et heureux de  vous prendre la main

De vous conduire  aisé  aux premiers rayons sereins

Où l’amour se construit passionné sans déposer truelle

Quand on entend l’appel  des si doux décibels de la belle

 

On ne l’attendait pas en ce jour, comment est-elle là ?

C’est vrai Je ne la cherchais, c’est toujours comme  çà

Pourtant chaque  matin  je me regarde dans ce miroir

Je ne suis pas plus beau que cette photo dans le tiroir

 

Je vais crier mon bonheur en  levant   un  vers

Il sera le plus joli, car ce  ne  sera  pas un revers

J’avais un amour de  rechange, ô toi la belle poésie

Là,  présente à mes cotés tu m’aimes sans fantaisie

 

J’oubliai l’essentiel de la vie, tous ces amis  poètes

Ces attentionnés de l’amour, il me sorte de cette quête

De mon imbécillité de tout lâcher, bien   trop  sèchement

Je reprends  donc ma plume et je vous aime tendrement.

☼₣€

 

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 17:23

 

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matin en allant gaiement  au turbin

J’ai rencontre furtive   un beau  marin

Jamais je n’en avais vu de tous,  l’un

Il m’a donné  un truculent  blues aux seins

 

Il m’a dit toi la meuf viens au soir du   fait  tard

Tes nibards en vigie  sont  comme des phares

Ils plongent précis sur la mer de mes yeux

Je les sniffe,  çà  me donne l’air trop  heureux

 

Ton popotâme  en jette c’est costaud

Il attire les mains du killer  trop chaud

On dirait la proue de ma gaie  barcasse

Quand elle   s’enfonce dans l’âme efficace

 

Tes jambettes me rappellent les grands mâts

Qui sillonnent les océans  par ci  par là

Ta jupe prend le soufflant  pour aller au loin

Vers des horizons, d’interdits néanmoins

 

Je voudrai appareiller tôt  près de toi

Lever la grand’voile et ton  foc de soie

Te jeter au plumar de  vagues furtives

Qui accostent quand les mers s’activent

 

Ô ma  mousse es-tu matelot des joies

Tire,  la verge bâbord, vire de bord  ô émoi

Je serai  cap’tène de tes  traversées

Tu découvriras des typhons  ignorés

 

Seul Il vogue  désormais vers d’autres  lieux

Il ne devait  être flémard pour les jeux

Ses bacantes auraient pu  me  raconter  l‘insidieux

Du fond des golfes  où l’amour est un  enjeu.

☼₣€

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 17:11

 

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J'eus une  douce  maman

J'ai une merveilleuse maman

Tu seras ma tendre  maman

J’aurais toujours ma maman

Maman !  Oh oui Maman !

Je te conjugue un verbe d'amant

Et le petit enfant

De bisous aimants

Couvrent un cou débordant

Dans ses bras tenant

Ce  cadeau permanent

Qu’il encercle goulûment

De ses petits bras déments

Il est maintenant

Le temps de dire l'important

Je t'aime maman.

☼₣€

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Présentation

  • : Bouquet de poésies
  • : l'histoire d'une vie de poète au jour le jour, tout est instant de poésie, le passé de ma jeunesse en Lorraine , celui vécu pendant 30 ans vécu sur l'ile de la Réunion , mais plus encore la vie amoureuse c'est quoi? tout autant le ce qu'ont été, ce que sont, ce que seront mes pensées, mes joies, mes inquiétudes mes désirs ; le monde d'hier, le monde d'aujourd'hui , le monde de demain
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