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4 octobre 2018 4 04 /10 /octobre /2018 18:46
Un soir sans lune

 

Un ver vert, va  vers  Prévert

 

Un soir sans lune au alentour  de six heures

Je vois impassible un leurre, près de l’Eure

Un verre  à l’envers prés du grand  Pré vert

Rempli de petits vers verts, yeux tournés vers

¤

Ils jouaient  gais  aux hôtes de l’herbe haute

Mon ami  choqué me dit:    - De là,  tu les ôtes 

Tristes ces vers; on les dérange  ils ont l’air

De rouler des r  en se glissant amères sous la terre

¤

C’est  très confus cet art du camouflage me dit l’un

  • Quand on est repu on passe pour un vilain  hun 

L’autre gêné: - Alors maintenant on ne peut plus !

Prendre son bain, ne vois-tu pas! Je suis tout nu! 

¤

  • Tu tombes des nues ! Voir mon corps  si menu

J’ai un rhume ténu; Il est retenu dans ma belle tenue

Je n’ai besoin de pot,  je vis bien dans ma bonne peau,

Loin des  beaux lots quand on se doit de payer les baux 

¤

  • J’ai froid  quand je te vois emmitouflé ; Tu me crois !

Mon droit ce serait de rester toujours droit à ton endroit

Mais que veux-tu je n’ai pas d’oreilles  ce n’est pas pareil

Je ne veille ce que l’on me dit ; je ne fais de  merveilles

¤

  •  Ferme les yeux je vais de ma glissade vers  la ferme

Tu m’y retrouveras  du cotés de la palissade, au terme

D’un parcours dans la cour où j’encours sans retour

Le risque de la basse cour quand la poule me parcoure

¤

  • Sauve-moi du péril ! Ramène-moi en ville loin de la vile

Cette  poule servile du coq serre-file ; Emprunté il se faufile

Veux-tu ma mort ! Je te prends au mors de ta pensée elle mord

Le coq qui  pris de remord vient à son tour chercher ma mort

¤

  • Enfin tu m’as compris ! Incompris je te prie, là est mon prix

D’être repris par ton esprit  qui éprit d’un ver aura entreprit

De me reconduire sans me nuire  vers une ’immense buire

Pour m’y reconstruire  une nouvelle peau pour luire et  reluire

¤

-Vers… Un regard sur mon illusion ; Intrusion dans ma reddition

Je laisse mon ver  sur son intention de me  tenter son adoption

Je quitte abandonné  le kit de mon rêve et mes yeux s’acquittent

D’image subites, livrées confites dans mon esprit qui sage  s’alite.

ƒC

 

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2 octobre 2018 2 02 /10 /octobre /2018 17:23
Au détour d'un là haut

Au détour  d’un là haut

 

Au détour là haut d’un délectable verger frugal

Les gaillards du Stand,  jamais   sentimental

Mais fier du prestige de leur quartier veillaient

¤

Elites du tir dans les luttes entre clans, inutiles

S’affrontaient face à face,   le caillou facile

Pour défendre  irréductibles leur stand de tir

¤

L’armée enfantine se rangeait, passion prête

D’affrontements rituels en explosions muettes

Où Seul le sifflement des cailloux se bruitait

¤

A la première escarmouche les fiers galapiats

Se repliaient  vers le pont du soldat aux kentias

Pour se cacher  derrière les  quais  silencieux

¤

Comme des oiseaux  migrants sur  leur proie

Les galets bien ronds volaient, ondes d’effroi

Pas un bruit dans l’air fiable  ne les dérangeait

¤

Un ricochet,  un  caillou soudain  se pleurait

Et l’enfant  touché, criait molesté sa retraite

On Percevait sec: - Assez ! Jeannot est en fleur

¤

Ceux-ci étaient enfants du monde des adoptés

Jumeaux,  à la culotte  ils ne se quittaient jamais

Pierre s’associa à la peine de Jeannot  le  jeunôt

¤

Tous deux  ne connaissaient  d’autres amitiés

On opinait leur insertion au groupe par intérêt

Pour grossir le rang des gars du quartier du Maroc

¤

Echo renvoyé du lointain  pont ; un   strident  son

- Arrêtez ! Jeannot à l’oeil crevé, vermeil il  se fond

Comme lorsque Père tue le lapin le dimanche

¤

La peur au ventre les gars inquiets du quartier du Stand

Battaient  en retraite,  chargés de hurlements incohérents

Et la bataille expirait traître, dans une indicible bousculade

¤

Garnement peureux du lendemain et des gendarmes

Ils savaient que leurs faits d’armes seraient relevés

Aux empreintes de la punition des parents habitués

¤

On  reviendra jeudi prochain, jour du bon  patronage

Et l’abbé, soutane noire nous éduquera aux avantages

Du jeu des gendarmes et voleurs, bataille non violente.

ƒC

 

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 16:56
L'usine offrait

 

 

L’usine offrait

¤

L’usine offrait  tentaculaire ses grisâtres fumées

Aux cieux d’azur qui se  pleuraient tout  asphyxié

Quand  disparaissaient  les collines du Rambétant

¤

Les enfants  absorbés par la nature,  insouciants

Gambadaient   habillés de haillons  mendiants

Prés des lacs  caustiques : L’effroi des parents

¤

Des aires de guerriers : Jeux  sanglants en  sarabande

¤¤

Ils se contaient l’homme perdu ;  Triste sort !

Quand on ne retira qu’un squelette de  bague d’or

De ce  lac   mis à nu : O tendre  caveau éternel !

¤

Sorti tôt du village ; Au plus  haut sur les coteaux

Les gars des quartiers regagnaient pressés en bande

Des aires de guerriers : Jeux  sanglants en  sarabande

¤¤

 

La rapine des mirabelles était avant l’heure dévorée

Et les gais lurons cachaient leur permissive frousse

Dernière une tangible  joie ; Celle de  ne pas être pris

¤

Là bas dans les cités ouvrières les mères d’impatiences

Se désolaient de ne  voir le retour, avant l’abstinence

Du souper, de leur progéniture sans souci des dangers.

C’était hier quand la sécurité battait  tambour de l’insouciance

ƒC

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27 septembre 2018 4 27 /09 /septembre /2018 16:28
Un soir de grand noir

Un soir de grand noir

 

Un soir de grand noir dans  ma bastide

J’ai retrouvé abandonné  triste à  son sort

Mon petit frère, homme tracassé par le tord

De vouloir survivre à un grand mal insipide

 

Depuis de longs mois déjà son esprit

Pataugeait  dans la fange du chômage

Le travail le fuyait au vu de son age

De feintes  paroles il se sevrait meurtri

 

Trop affable il s’en était remis confiant

A l’absolutisme d’un patron  vindicatif

Qui l’avait floué, abusé, usé démonstratif

Il languissait  d’un jugement rassurant

 

Au noir quotidien il s’éclairait bafoué

Vivant la rue au fond d’un luxe affadi

D’huissiers rapaces au regard maudit

Dévorant quelques miettes  écrouées

 

Sa volonté éclairée à nouveau le servit

Il s’en fut retourné au  champ possible

D’une formation FIMO ; Métier miscible

De chauffeur routier ; Roulant destin infini

 

Sa pensée lui sourit, docile fièvre réjouie

Il me parla  sage de ses projets   pressés

D’en découdre sur les  routes constellées

De ces bonheurs riches de bons  amis

 

De sa verve franche  il me conta Fernand

Qui le rassurait, l’aidait du mieux du  mieux

Il me dit ne pas s’acoquiner au fesse-mathieu

D’écouter mes bons conseils le préservant

 

Il rêvait de ces cascades d’or déversées

Au chant de petites boules de la chance

Qu’un jour  il sablerait de sa  suffisance

Un bock de bière a la  main  argentée

 

Je sais qu’il m’invitera à sa postérité

Qu’il m’enfumera de sa Camel futée

Pour se procurer un gai  plaisir  ouaté

Celui du temps où il était désespéré.

ƒC

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26 septembre 2018 3 26 /09 /septembre /2018 14:17
Je pense ma nuit

 

Je pense ma nuit

 

¤

Je pense ma nuit, tiraillé par toutes mes douleurs

Allongé en paresse sur mon inflexible couvre lit

Mon esprit mélancolique  court d’un pas   hardi

Sur  ton espace aux  rêves de ces univers infinis

¤

Les mornes jours passés se vont en grande solitude

Serpentant  aigres sur mes foudroyants malaises

Mon cœur frustré  n’est pas dans ce présent à l’aise

Il cogne renfrogné  contre l’infructueuse décrépitude

¤

Laisse vivre  ma vive pensée toujours  entrelacée

Sur nos vielles images d’un  passé du   bonheur

Quand mes hautains  malheurs sans autre heurt

Dans tes forêts fécondaient  adroitement ma bonté

¤

Victime désemparée de n’être ce  géant  malin

Qui voudrait  couvrir ta beauté de  mille baisers

Irradiant ton corps diurne d’un reflet passionné

D’un Rêve de chevalier à la lance acérée de dandin

¤

Et j’irai sagace  par tes vallées riches combattre

L’iniquité des troubles de ma tragique  réalité

Tremble ma nuit  je veux la vérité, toute la vérité

Dépose les armes ! Cesse de vouloir m’abattre

¤

Tu m’oses le cauchemar mais je ne suis en retard

Je t’offre le duel, choisit ton arme la plus perfide

Je me soigne comme un dément  dans ton aride

Amazonie où ton  fantôme me pique sans égard

¤

Je me détache de ta noirceur qui me fait grande peur

Sombre dans ta vigilance, je veux survivre à mon futur

Laisses moi aller calme  vers des horizons d’azur

Où je ne connaîtrai plus la puissance de ta  folle rigueur

¤

Assez laisse moi ! Mon bonheur je  le rêve yeux ouverts

Ô nuit Je n’ai plus ton besoin  je te  sais bien  trop perverse

Pour m’accompagner dans ces heures de repos fiers

A me savoir en paix prés de mes réalités qui s’affairent

 

Oui ! Je me laisse rêver

Près de ma saine cheminée

Yeux grand ouverts de ma fierté

Au feu de mes lucidités

Je rêve

 

ƒC

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25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 16:39
Décembre couché

Décembre couché

 

Décembre couché sur la ouatée  Ile de  Bourbon

Quand la flamme vermeille des flamboyants  saigne

Flanquée d’un  maloya  encourageant le tavernier fripon

D’ardents  éveils colorés; Soleil d’or là est ton règne!

¤

Chacun s’empresse au pied de ces bigarrées cités

Pour se rassembler et fêter le passé de leurs aînés

Esclaves torturés, marrons décapités à la  sale tâche

De se soumettre animal humain ; O  rebellion désirée !

¤

Epris de liberté ils dirent  tout leur attachement nouveau

A la déclaration du Sieur Sarda Garriga à Saint Denis

Qui En ce vingt décembre

de l’an mille huit cent quarante huit

Proclama l’abolition de l’esclavage aux badauds

¤

Les cayambes, les houleurs ; les djenbés se  pavanent

Dans le silence hurlant  la grande prière de la savane

D’où sont venus étrangers  nos bons  aïeux déplacés

Ceux qui   hantent de leur ombre notre fête colorée

¤

A la passion  entrelacée des souffrances musicales

Deux amoureux heureux, l’un créole, l’autre malabar

Scrutent  les quatre jours futurs avant le sentimental

Jour de noël  pour s’offrir l’anneau d’airain   nuptial

¤

Dans la verdure, autour de la religieuse case  créole

On dressera la salle  verte, feuilles festives de bananier

Robe parfum, senteur de letchis à la vierge  parure brasier

Carry bichiques, carry  ti-jacques, pimenté menu qui affriole

¤

On se gourmande passionné à la danse d’un séga  suave

Déhanchements ludiques, les corps radieux  se tortillent

Les jupes longues colorées  frissonnent  en sages flottilles

Tendre quadrille au pas empreints  d’une  coulée de lave

¤

Quand  s’en vient le trente et un,   chacun se presse inquiet

Du jour de  demain que les ondes sages fustigent prudentes

En consigne bravant  le cyclone  suspect ; Pilleur mécréant

Qui laisse parfois un dégoût en  ce festif mois de l’austral été.

O toi  de Bourbon  O toi ile de la Réunion tu restes mon aimée

ƒC

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24 septembre 2018 1 24 /09 /septembre /2018 18:35
Le loup et le lézard(Fable)

      Le loup et le lézard

 

Le méchant loup bandit sur la scène des  grands chemins

S’en revenait prétentieux et  réjoui de sa belle champagne

A grand pas feutrés sorti malicieux d’une vaste campagne

De larcins  entrepris dans les  tanières délestées  au matin

¤

Il ramenait fier dans sa musette mille précieux objets volés

Des ors, des tableaux de maîtres, des antiquités et des billets

Et pour ne pas être pris à son  vil  piège  par la marée chaussée

Les cachait dans un puits encaissé au silence gêné d’une forêt

¤

Un jour qu’il eut apeuré  grand besoin  d’argent pour sa santé

Il s’en retourna au puits  miraculeux de  son effrayante obésité

Pour chercher la manne prisée qui  consolante  lui  servirait

A retrouver vive  la gouaille hardie de sa malsaine volonté

¤

Au proche du  coffre-fort de son mutin  butin il fut  estourbi

Le puits était si et tant profond qu’à l’instant présent il ne pu

Remonter  facile à la surface l’objet désiré de son projet têtu

Lui le voleur malin fourvoyé; Se pourrait-il n’être qu’un affaibli!

¤

Il tourna, tourna autour du puits pour trouver saine une solution

Quand vers midi passa méditatif le bon Sieur  lézard s’en allant

A la grande ville pour acquérir pour sa nichée   un beau divan

Son maigre porte-monnaie serai-t-il pour lui une  satisfaction ?

¤

Le loup amaigri devinant le souci  de Sieur lézard l’entrepris

-Vous êtes de fort  bonne constitution, habile  et très  agile

Réalisons  un marché ; si amical vous teniez à bien  m’aider

Je vous récompenserai très copieusement  à votre juste valeur

¤

Le lézard  inquiet lui dit séduit : - O Loup! Que puis-je risqué

De cautionner votre entreprise périlleuse par trop malhonnête 

Le loup empressé le rassura :- Sieur lézard !  Soyez sûr! Honnête

Est ma proposition, cela restera entre nous  silence  d’éternité 

¤

Le naïf  lézard  rêvant du plus  bel achat donna raison  au filou

Il  glissa jusqu’au fond du puits et servile  prometteur  remonta

Un à un, tous les objets précieux de juste  tentation  que justifia

La promesse du rapace de lui donner sans gage  une faim de loup

¤

A l’instant de remonter péniblement  la dernière liasse de billets

Une crevasse à la paroi du puits  laissa couler une rivière d’eau

Le lézard  compris alors  qu’il lui faudrait   de l’aide d’en haut

Il en appela le loup : -Aide-moi vite  que je ne puisse me noyer 

¤

Le loup ayant récupéré son trésor lui répondit : - Sieur lézard !

Que voilà pour vous un grand profit, je vous laisse cette liasse

Peut être servira  t’elle à vous éviter l’enfer qui  nous  pourchasse

Vous !  D’avoir cru vous enrichir  au profit d’un maraudeur  busard 

¤

Bonnes gens  écartez vous  de tous les rapaces  détrousseurs

Ils ne vous gratifieront du bien acquis, aveuglé par le profit malveillant

Ne commettez pas la faute de vouloir vous aussi  être dépendant

De l’argent malsain ; Votre punition sera garantie par vos séducteurs

ƒC

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22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 18:56
Lourd ce cazlembour

Lourd ce calembour

 

Lourd

Ce calembour

C’est jour

Autour

De ma tour

D’amour !

D’amour !

Sauve  mon retour

¤

Fort

Le cor

En contrefort

Sonne d’or

Dans le décor

Encor !

Encor !

Avant ma mort

¤

Dante

Me chante

Il me hante

Il tente

Sous Ma tente

Tante !

Tante !

Il me fente

¤

Sain

Mon destin

Tu viens

Enfin

Comblée ma faim

Parfum !

Parfum !

Des bons desseins

¤

Pareil

A ma corbeille

Qui porte merveilles

Eveil !

Eveil !

Viens que je m’émerveille

¤

Science

De ma conscience

Quelle défiance¤

Pour ma méfiance

Ambiance !

Ambiance !

Déjoue  ma malveillance

¤

Sentinelle

De la  ritournelle

Passe la passerelle

Sage l’hirondelle

Nouvelle !

Nouvelle !

Soigne mon appel

D’un rêve éternel

 

Pugnace

Mon audace

Dans la belle interface

Elle uvre sa besace

A l’amour biface

Face !

Face !

Donnes-toi en dédicace

Que je t’enlace

 

Cale

Dans ma cale

Le grand chacal

Au sourire bancal

Amical 

Amical

Mon besoin chirurgical

D’entendre beau signal

 

Dore

Tous mes ors

Quel grand tord

A mon remord

D’être retord

Mord !

Mord !

Avant ma mort.

Je m’endors

Dans mon vieux port

ƒC

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21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 14:00
Le pur sang et les trois amis (Fable)

Le pur-sang, et les trois amis

 

 

Un pur-sang au siège de haut rang

Tenant ambitieux un grand discours

Au fond d’une occulte peuplée  cour

Vantait acquis  des avantages luisants

¤

Le  furet  curieux de la loi sociale

Furetait en tout lieu pour convenir

Du mieux faire le plus loyal et servir

Tous ses  amis abusés dpar le  vil chacal

¤

Pleurait dans son lit une fourmi

Traumatisée par la délocalisation

De sa fourmilière en perdition

L’ouvrière chôma pour sa survie

¤

Un lémurien étranger sans papier

Se résigna d’être pour tous un exclu

Il survivait du RMI et de la CMU

Au fond de la forêt  d’us; lieu dit du projet

¤

Tous se prirent d’amitié en ce jour

Dans une association très surhumaine

Le pur-sang pris la parole sans peine

                       -Je vous propose mon bon concours »

¤

-Expert sur tous  les champs de courses

Chacun engage une part de paris  assuré

Pour décrocher le grand prix du  quinté

Ils s’accordèrent  pour que l’on se débourse

¤

Le pur-sang ramassa la mise de chacun

Fit amples jeux en solitaire sur le champ

Fut heureux au retour du constat gagnant

S’acquit d’empocher les multiples gains

¤

Nos quatre amis ensemble au petit matin

Se réunirent au bar de la grande chance

Le furet curieux demanda alors : -Je danse

A votre joie d’être mieux loti à ces demain 

¤

Le verre fut levé et la fourmi s’exclama

-Enfin je reconstruirai fière ma fourmilière

-Qu’en penses- tu ! Toi le lémurien du bois  vert

-Je sortirai de jour comme de nuit ; Voilà! »  ¤

Le pur-sang qui ls écoutait pris quiet la parole

-Il est temps d partager ce gain en quatre parts »

Nos trois commères illuminèrent leur bon regard

Et chacun se demandait intérieurement : Combien?

 

-Vous serez d’accord la première part me revient

La deuxième comme je vous ai aidé avec abattage

Au parlement  vous obtenant de sociaux  avantages

Cette part  vous me l’accordez, elle  vaut  tout ce bien »

¤

« La troisième comme il était  de votre bénéfice

Que j’utilise ma stratégie pour vous aider à rebâtir

Vous ne pouvez que me faire avantage sans périr

De cette part  que vous eussiez difficulté à l’édifice »

¤

« Quand à la quatrième soyez fier de  bien partager

Mon territoire sans avoir  à y être chassé et  exclu

Comment se peut! Que vous me réclamiez ce du

N’y pensez plus! Votre accord ne peut être que mien»

¤

Brave gens détournez vous  de ces beaux  flatteurs

Ils n’ont de bonté  que leur fond  cynique de rapacité

A votre dépend ils engrangeront injuste  vos capacités

Les fruits de vos labeurs; comme Vos  trésors séducteurs.

¤ƒC

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18 septembre 2018 2 18 /09 /septembre /2018 17:43
Eclot ma vogilance

       Eclot ma vigilance

 

Eclot sage ma vive vigilance

J’inspire inquiet  ma violence

Pour surgir des barricades

De mon destin en  aubade

Quand ma souffrance punitive

S’imprègne,  goulue affective

¤

Mon ombre répulsive  repose

Sur la couche qui s’impose

A la quiétude trop immobile

Des embellies du pur azur

Qui s’interpose en mesure

Entre les foudres serviles

 

Les lumières se disloquent

Et le grand noir m’invoque

Ce retour vers la poussière

Je rêve ces bonheurs d’hier

Où mes aïeux confèrent au banc

De mon bel avenir rampant

Leur docile protection me disant

  • Joue avec ta vie aventurière

Belle est sa bannière

ƒC

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Présentation

  • : Bouquet de poésies
  • : l'histoire d'une vie de poète au jour le jour, tout est instant de poésie, le passé de ma jeunesse en Lorraine , celui vécu pendant 30 ans vécu sur l'ile de la Réunion , mais plus encore la vie amoureuse c'est quoi? tout autant le ce qu'ont été, ce que sont, ce que seront mes pensées, mes joies, mes inquiétudes mes désirs ; le monde d'hier, le monde d'aujourd'hui , le monde de demain
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