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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 14:22

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Au sommet du Piron de la fournaise

Les vomissures du chaos  originel

Sorties d’un instant indéfini d’éternel

De ce  temps du non temps renaissent

 

L’explosion visqueuse crache violence

Retombe  cendre sur la vallée dénudée

Et les oiseaux se désolent  dépouillés

De ces  nichées  de futures naissances

 

Le magma primaire glisse  comme sang

Sur les pentes d’une terre fiévreuse

D’avoir perdu la vie de ses versants

 

La mer  vaporeuse  materne  l’enfant

Nouvelle terre qui sort des abymes

Pour offrir au monde  paysages croissants

 

O merveille de la nature que nos yeux veillent

Ne soyez inconscients des malheurs

 Qu’elle propage sur toute vie en éveil

☼ƑƇ

 

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 21:03

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Quelle est cette procession

Au fond de la voie lactée

De partout des lueurs brillent

Comme un chapelet que l’on égrène

 

Pourquoi se va ce flot d’étoiles

Comme des cierges  que l’on brûle

Dans le vaste noir où se perd

Toutes les prières de la terre

Qui voudrait ne plus connaitre

En tous ses espaces le malheur

 

Mais vers quel Dieu se vont

Toutes ces litanies  répétées

Aucun souffle ne saurait éteindre

Toutes ces brillances perdues

Dans la douceur de leurs vœux

Vivre heureuse d’éternité

 

 

Au grand cirque de la vie

Les équilibristes  du ciel

Les  jongleurs de planète

Que l’on nomme gravitation

Font tourner le grand manège

Mais ils ne savent jouer

Avec toutes ces prières

Ils n’en comprennent le sens

Qui ne peut être contraire

A la survie de la terre

Alors ils laissent les ondes

Périr  sans écho,  sans réponse

Sur la traîne de  la voie lactée

 

Un jour un trou noir les enverra

Rejoindre ce néant dément

Qui engloutira toutes natures

Terrestres, célestes sans remord

Et nos quémandeuses  prières

Perdues dans le tourniquet

D’un univers en perdition

Ne pourront rejoindre ceux

Ou celui que l’on implore

 

Alors je lève mes yeux  d’amour

Vers cette terre, ce joyau de la vie

Quand mon âme voudrait l’assister

S’en en appeler à cet invisible

Je me dois de rester dans la réalité

De mon  environnement dégradé

Et devoir demander au monde

De ne plus jamais prier d’hypocrisie

Votre sauvetage ne peut être que  le fait

De votre seule et opiniâtre volonté

D’aimer sans délit votre monde

Au fond de chacun de vos cœurs

Cela seul  devrait pouvoir compter

Quand viendra votre dernier jour

Et qu’un  quelconque pourrait certes

Ecouter  votre spiritualité, s’il est

Dans la grande  sagesse

De son immense impartialité

☼ƇƑ

 

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 10:21

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C’était hier, se rêvait mon  fou désir

De La plus belle, de  la plus charmante

Ses yeux fiers souriaient en demande

A l’amour qui se déshabillait  sans soupir

 

Comme abeille cherche suc le plus doux

Ma volonté n’avait  efforts à produire

Et les grâces  me sevraient de bel avenir

 Je dégustais jours  en bisant leurs  joues

 

Les jours sont passés comme des voleurs

Ma jeunesse a disparu de leurs rêveries

Et je n’endimanche plus séduction  des cœurs

 

Je m’attable affamé avec  ces ans sans repas

Quand les baisers au menu sont devenus rareté

Et seul là, je contemple le bouquet fané  de Maria

☼ƇƑ

 

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 16:27

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J’entends la  mélodie d’un vent fringant

Il danse sa ronde au son d’un maloya

Quand l’Ile Bourbon épouse instants

Du bonheur en ses rivages colorés

Et que s’envolent ses senteurs exotiques

 

Une  plage amoureuse s’enfonce

Dans les bras avantageux d’une terre

Et l’écume fraîche de la vaguelette

De son flux, son reflux offre sagesses

A la  pureté de ses baisers  renouvelés

Et danse la mer pour s’associer au délire

De la grande fête de la nature tropicale

 

Les hauts filaos tombent chemise

Que  le sol accueille dans ses mains

Pour sauver sable qu’aiguilles aiguisent

Sa filiforme silhouette entame danse

Enlacé au sens des quatre points cardinaux

Qui flirtent avec le vent qui l’accompagne

Dans ses teintes, au déhanché  lascif

 

Un  kayamb léger  virevolte dans sa danse

Quand  s’anime effréné,  un séga charmeur

Le vent  emporte, la vague de ses notes

Qu’accompagne des pailles en queue gracieux

Pour  les diffuser, harmonieuses sur les âmes

Eprises par cette musique  concupiscente

Qui vous entraine vers,  une transe affective

 

Sur le sable doux, les pieds s’entremêlent

Les regards s’accouplent, d’échanges furtifs

Témoin de la danse,  le vent libère robes

Où l’arc en ciel frivole,  s’envole passionné

Quand le jupon laisse,  s’échapper le nu ouaté

De jeunes cuisses qui s’enivrent,  aux vues  musclées

Des danseurs amoureux, qui expriment leurs désirs

 

Le feu de bois se plaint, de n’être de la fête

Il réclame au vent de quitter ses soupirs

Et de venir le câliner, pour s’enhardir

Et lui proposer rhum, qui vous  saoule

 En tous ces parfums suaves qui s’éclipsent

Et séduisent,  toutes danses de la nature

D’une Ile où le vent, est venu flatter

Toutes ses merveilles,  pour les offrir 

Explosions cadmieuses,  vers  ces  lointains

Vous ! Pays quêteurs,  de  voluptés féériques

☼ƑƇ

 

 

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 08:38

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Quel est ce monstre  orgueilleux

Qui voudrait dépecer la pureté

D’une vierge nue dans sa pensée

Quand elle attend l’amour précieux

 

Le voile aimable de sa luminescence

Se dépose sur de  sages yeux  émus

De trouver sur ses pas la passion ténue

De la flamme d’un cœur  en démence

 

Les corps grimpent sur l’ultime attirance

De ce sentiment amoureux qui s’échange

Dans la vasque éternelle  des sapiences

 

L’union des pensées, des lèvres, des cops

Est une victoire que la passion échangée

Enferme trésor au cœur de leur châteaux-forts

☼ƇƑ

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 12:10

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J’ai vu la mer mourir sur la grève

Dans un dernier soupir s’allonger

Sur le sable qui ne veut être son amant

Mais sa vaguelette insiste suave

Dans un dernier baiser stoïque

 

Miroir d’azur de la voûte des cieux

Son bleu tapis  à la pelisse ouatée

Promène les vaisseaux  amoureux

De son calme qui leurs font oublier

Instants où grondera sa colère

 

Elle vous laisse regarder ses dessous

Quand la vague de dentelles blanche

Roule sa musique dans un concerto

Où vacarme hurle égoïste sa puissance

Qu’un  sain conscient ne peut dérouter

 

Et le marin sur son manège funeste

Quand sa barcasse ne répond plus

Aux ordres d’une pensée ébranlée

Se laisse conduire sur la peau  agitée

D’une mer qui ne se laisse maitriser

 

A la latitude ultime de son acrimonie

Elle ouvre les portes de ses abysses

Où gourmande de l’inexplicable

Elle enfouie dans son ventre déformée

La chair de ses hommes qui l’aimaient

 

Apaisée de sa faim destructrice

Elle reprend son doux miroitement

Pour ramener à son amour belliqueux

Les restes de sa folie démentielle

Quand sable purifié pleure malédictions

☼ƇƑ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 12:06

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Je vois des yeux couchés

Dans leur ombre invisible

Ils regardent  curieux le bleu

De leurs tombeaux de satin pur

Pour s’imaginer sage le bel azur

De ceux qui là,  les oublient

 

Ils festoient de chimères

A la table des vivants

Pour participer à la fête

De tous ces ans qui passent

Pour s’offrir connaissances

D’un temps précoce  d’éternité

 

Ils jouent au jeu de l’âme

Pour vous laisser les entendre

Au fond de vos esprits vifs

Bien trop occupé,  par  l’oubli

Pour les mener joyeux danser

Sur la piste de vos cœurs

 

Alors ils ne cessent de voyager

En leurs atomes virevoltants

Pour retrouver la lumière

De vos grands espaces de vie

Où ils souhaitent trouver bonheur

De toutes ces joies disparues

En leur quotidien  utopique

 

Au soir luciole, ils se lèvent

Ils éclairent  de leur tendresse

Vos pensées pour vous associer

Afin d’être votre  sain confident

Quand souci vous maltraite moral

Et que vous vous  laissez câliner

Sur l’épaule de leur évocation

Qui réconforte votre doux cœur

☼ƇƑ

 

 

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 00:00

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Quel est ce parfum qui m’épouse

Serai-ce cette rose adoucissante

Serai-ce cette violette  envoutante

Serai-ce cette jonquille langoureuse

Aimée! Ce n’est que parfum de ta peau

 

Alors je prépare mon grand voyage

Me transporte l’hirondelle nouvelle

Elle  se vient sustenter  sur un corail

La douceur d’un ruisseau affamé

Aimée ! Que douces sont tes lèvres

 

Tes lèvres ne peuvent fuir mon arrivée

Elles me chantonnent ton  suave appel

Pour que vienne butiner mon cœur

Qui  inhalent les fragrances de ton corps

Au plus  loin du  grand champ de ma vie

 

Dans la plaine avoisinante tout se bouge

L’oiseau attend dans son nid douillet

La venue d’un amour passionné

Le ruisseau d’eau claire chante clapotis

Litanies de  louanges à la passion sauvage

 

Du cocon s’éveille  comme papillon

Le bel  amour des prémisses qui s’envole

Il se pose,  sourires sur tes yeux soyeux

Là nous brûlons feu de notre passion

Où s’attisent flammes de nos ébats

Doux est ce jour dans tes bras d’amour

☼ƇƑ

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:57

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Ô poète ! Toi qui n’es plus

Je me souviens d’une rencontre

Ensemble nous étions loin d’ici

Dans le vague de l’inconscient

D’un monde  au parfum mystérieux

Ancré sur cette fine page blanche

Où tes mots m’offraient beauté

Et leurs rimes tissaient  rêves

Sur un patchwork de vers croisés

 

Chaque soir j’ai eu à méditer

Sur tes poèmes doucereux

Quand l’amour s’éveillait

De ton cœur de jeunesse

Et je rentrais dans le lit

De ton intimité passée

Comme un loup affamé

Venu croquer le cœur

D’une  poésie  charnue

 

Il ne fut soir où je ne m’étendais

Sur la couette  tempérée

De tous ces vers alignés

Qui me donnaient  vertige

Il était : Je voulais être toi

Dans ce délice calligraphié

Quand ce dessert pour esprit

Dansait au grand fond

De ma méditation  dévouée

 

J’avais désir de comprendre morale

De tes fables  casuistiques

Qui engendrent  sur mon cœur

Un  grand respect  d’admiration

Pour voir s’autoriser inspiration

Lorsqu’elle réconforte ma passion

A l’instant de mon impatience à te lire

 Te relire et relire toujours et encore

 

Mes yeux ferment la dernière page

De ton anthologie princière

Je m’y suis nourri comme mendiant

Qui veut sortir de sa médiocrité

Alors oui j’ai bu, j’ai mangé

A la table de ta littérature

 

Excuse-moi poète je me suis

Oui ! Je me suis goinfré

Plus que de raison

Pour être sûr de ne pas perdre

Une miette de tes si beaux écrits

J’ai tenté d’entreprendre ta cuisine

Celle de ton terroir

Mais voilà il me manquait

Encore les ingrédients

De ta délicatesse

De ta justesse

De ta joliesse

 De ton hardiesse

Qui fait d’un bon plat une merveille

Dont le goût est irréprochable

 

Mais j’apprendrais sans pour cela

Devenir un jour le maître

Mais ce serviteur qui marche

Avec la hampe de la poésie

Celle du troubadour vertueux

Qui pose ses  mots en chemin

 

Délirante est la  passion  

Que tu m’as-tu tendue avec tes mots

Un jour de détresse  avilissante

Ô Maitre Jean de la Fontaine

Je  vous aime

D’un amour où la poésie

Est source de grande amitié

Que j’eus aimé être votre ami !

☼ƇƑ

 

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 19:33

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Au coin du noir d’une forêt

Là dans l’oubli une cabane

Posée comme une ile sur la mer

Qui attend le passage assuré

D’un robinson, épris d’’aventure

Elle l’attend depuis des ans

Viendra-t-il un jour voir cette veuve

 

Il allait d’un pas tranquille

Sur son chemin de méditation

C’était déjà l’hiver recouvert

De sa longue pelisse blanche

Qui laissait trainer de-ci delà

Quelques empreintes discrètes

De créatures inhospitalières

 

Il put apercevoir à son loin

Une fumée qui traçait présence

De la vielle prés de son âtre

Pour réchauffer les souvenirs

De son amour au présent disparu

Mais qui laissait sur son âme

Un goût de temps inachevé

 

Il arrivait bientôt près de la vie

La cabane était silencieuse

Il entendit là-bas les corbeaux

Ils croassaient pour demander

Une pitance qui se cachait

Pour éviter le froid glacial

 

La nuit voulait l’envelopper

Au fond de sa frayeur ténue

Alors ses yeux ont appelé

Au secours la gentillette lueur

Qui offrait sa tendresse

Sur une fenêtre présente

Elle languissait dans l’oubli

 Que vienne charitable  baiser

Sur sa vitre en pleurs

D’être  aimée  en ce détour

 

Fatigué de sa ballade

Dans ce monde incongru

Il avait  frappé à la porte

De la bonne vielle veuve

Il avait  attendu une réponse

Rien ne lui  fut entendu

Alors la porte entrouverte

Il est entré pour se présenter

Seul un chat malingre

Lui joua un concerto

Pour l’apprivoiser

 

Il a appelé, appelé

Rien ne lui répondit

Alors est venu s’avancer et là

Surprise! La vielle dame

Une lettre dans la main

La lui  tendait de son sourire

La tête penchée

 Sur une table servile

Qui  avait là, démissionnée

De ne plus participer aux agapes

De sa conviviale  maîtresse

 

Intrigué, il est venu  s’enquérir

Et précieusement   a retiré

De sa main, la mendiante lettre

Il  l’a prise intimidé et l’a lue

Elle lui disait en ces termes:

 

Excusez-moi vous qui me lirez

Mon sort est entre vos mains

Ne cherchez point un mobile

Pour ce crime qui ne fut euthanasie

La solitude m’a  assassinée

De la haine engendrée

Par ceux qui vous oublie

C’est un  crime parfait

De ce monde moderne

Il consomme la mort comme héritage

Monde qui tient la main de l’humanité

Cet assassin pour lequel je revendique

Que soit engagé intègre procès

Pour  délivrer l’infaillible jugement

Inscrit à la porte des droits

Universels des humains

☼ƑƇ

 

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Présentation

  • : Bouquet de poésies
  • : l'histoire d'une vie de poète au jour le jour, tout est instant de poésie, le passé de ma jeunesse en Lorraine , celui vécu pendant 30 ans vécu sur l'ile de la Réunion , mais plus encore la vie amoureuse c'est quoi? tout autant le ce qu'ont été, ce que sont, ce que seront mes pensées, mes joies, mes inquiétudes mes désirs ; le monde d'hier, le monde d'aujourd'hui , le monde de demain
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